Le tourisme de la mort.
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Le tourisme de la mort.



  1. #1
    ClaudeH

    Le tourisme de la mort.


    ------

    M6 diffusera une émission sur le «tourisme de la mort». Je trouve déjà le titre assez insultant à l'égart des personnes qui ont décidé de mourir. Insultant également pour leurs proches.
    Bon bref.
    Le faite qu'une personne atteinte d'une maladie incurable dont nous ne pouvons même pas immaginer le dégré de souffrance physique et morale qu'elle endure tous les jours, opte pour cette solution est me semble t-il son droit le plus légitime. Elle devrait en autre bénéficier à sa demande d'une «mort assistée médicalement».
    La mort est une évidence, et nous sommes tous égaux devant celle-ci quelle que soit notre origine.
    Pourquoi certains pays autorisent cette pratique tandis que d'autre favorisent l'acharnement médical.?

    Pourriez-vous me donner votre avis.?
    Cordialement.

    -----

  2. #2
    invite786a6ab6

    Re : Le tourisme de la mort.

    Un titre bassement accrocheur mais qui parle d'un vrai problème.

  3. #3
    inviteea6fd0dc

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    Pourquoi certains pays autorisent cette pratique tandis que d'autre favorisent l'acharnement médical.?
    Entre :

    L'acharnement "médical" (acharnement thérapeutique)
    Les soins palliatifs
    Laisser la nature suivre son cours
    Euthanasie

    ... il y a quand même un grand fossé non.

    Limiter le débat entre : "Acharnement thérapeutique" et "Euthanasie" me semble quelque peu réducteur.

  4. #4
    ClaudeH

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par baguette Voir le message
    Entre :

    L'acharnement "médical" (acharnement thérapeutique)
    Les soins palliatifs
    Laisser la nature suivre son cours
    Euthanasie
    ... il y a quand même un grand fossé non.
    Oui.. tu as raison baguette.
    Je ne voulais pas trop développer, et justement laisser ce fossé de façon que chaque personne puisse donner un avis.
    - L'acharnement thérapeutique est me semble t-il une méthode employée pour ameliorer l'état de santé d'une personne dont on sait qu'il est en phase terminale.
    Le malade a t-il pleinement conscience de l'état pathologique dans lequel il se trouve. Espère t-il une guérison.?
    - Les soins palliatifs sont plutôt un accompagnement visant à ce qu'un malade en phase terminale préserve une vie disont la meilleur.
    Je pense que dans ce cas, le malade a pris conscience de sont état.
    - L'euthanasie ne rentre pas en ligne de cause car elle est à l'initiative du médecin.
    - Laisser la nature suivre son cours.
    Là je ne sais quoi répondre.
    Il aurait été utile de savoir si un malade est passé par tous ces soins qui visent à «améliorer» son état avant qu'il puisse prendre «La décision».

    Citation Envoyé par baguette Voir le message
    Limiter le débat entre : "Acharnement thérapeutique" et "Euthanasie" me semble quelque peu réducteur.
    Je pense que tu interprétes ce que je dis.
    Jamais il n'a été question d'euthanasie dans mes propos, à moins que ta réflexion soit basée sur le médecin qui effectuera l'acte.
    Une personne, libre, et consciente de son état pathologique, en phase terminale n'a t-elle pas le droit de décider en son âme et conscience si elle doit mourir de sa propre volonté, ou est-ce les législations de son pays qui doivent décider à sa place.?

    Cordialement.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite786a6ab6

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    ...
    Une personne, libre, et consciente de son état pathologique, en phase terminale n'a t-elle pas le droit de décider en son âme et conscience si elle doit mourir de sa propre volonté, ou est-ce les législations de son pays qui doivent décider à sa place.?
    C'est bien là le problème car il y a une contradiction entre la liberté ultime qu'a quiconque de se suicider, et le devoir d'assistance à personne en danger, qu'a toute personne témoin d'une tentative de suicide.

  7. #6
    Deedee81
    Modérateur

    Re : Le tourisme de la mort.

    Salut,

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    - L'euthanasie ne rentre pas en ligne de cause car elle est à l'initiative du médecin.
    Pas chez nous. C'est strictement encadré par la loi, c'est le médecin qui la pratique mais l'initiative doit venir du malade.

    La loi sur l'euthanasie a de plus été adoptée après de très longs débats réunissant des gens de tout horizons (policiticiens, religieux, citoyens, médecins,...).

    Mais je sais que la situation est différente en France et le débat encore très chaud.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    Une personne, libre, et consciente de son état pathologique, en phase terminale n'a t-elle pas le droit de décider en son âme et conscience si elle doit mourir de sa propre volonté, ou est-ce les législations de son pays qui doivent décider à sa place.?
    Il y a un juste milieux : la loi peut et doit encadrer la manière dont la décision sera prise et certainement pas ni décider à la place des gens ni laisser faire n'importe quoi à n'importe qui. Le but étant à la fois de laisser ce droit aux personnes tout en évitant dérives et abus.

    P.S. : les débats éthiques ont leur place ici. Mais est-ce vraiment de l'éthique scientifique ? On est plutôt dans l'éthique sociale (à moins de discuter des méthodes scientifiques à mettre en oeuvre mais ce serait assez macabre !). Je ne suis pas expert dans ce type de débat alors je prefère poser la question. Qu'en pensent les modos ?
    "Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)

  8. #7
    bricoliste

    Wink Re : Le tourisme de la mort.

    moi je pense que ça devrai etre un droit en france mais honnetement la pêrsonne si c'est son desir pourquoi la retenir dans notre monde si elle ne veux plus elle souffre pour rien !!

    moi je pense qu'il faudrai l'autoriser dans certain cas et pas pour tt le monde !
    moi je m'imagine toujours qu'elqu'un de ma famille qui me dit je veux me suicider je veux mourir !! je le vivrai très mal !! et vous ???

    Hors sujet bassement polémique supprimé.
    JPL, modérateur

    @ bientôt !
    Dernière modification par JPL ; 30/05/2008 à 23h32.

  9. #8
    invite4c512d8f

    Re : Le tourisme de la mort.

    Le problème de l'euthanasie c'est qu'elle nécessite la participation active d'une personne, d'un médecin même, or aucun médecin n'a envie de tuer même s'il peut se dire ensuite qu'il n’a fait qu'obéir à la volonté du patient.
    Pourquoi ne pas avoir recours au suicide assisté? Fournir le matériel nécessaire à la personne qui veut se suicider par exemple.
    Entre la phase terminale du cancer du foie et la corde, le choix est difficile, mais si on a la possibilité d'avaler une petite pilule... En plus personne ne pourra se dire "j'ai tué" après.
    Quels sont les arguments contre le suicide assisté ?

  10. #9
    ClaudeH

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par predigny Voir le message
    C'est bien là le problème car il y a une contradiction entre la liberté ultime qu'a quiconque de se suicider, et le devoir d'assistance à personne en danger, qu'a toute personne témoin d'une tentative de suicide.
    Bonjour Predigny.


    Je ne pense pas qu'on puisse parler de suicide dans ce cas. Ce mot est régulièrement utilisé lorsque qu'une personne se donne la mort.
    Et dans ce cas précis, je suppose que ces personnes veulent renoncer à la vie. Ce n'est pas la même chose.
    Les motifs de suicide sont multiples, mais je ne pense pas qu'on puisse utiliser ce mot en analysant l'état psychologique de ces sujets.
    En étant vulguaire, je dirai qu'elles auraient pu se jeter sous un pont, si elle voulaient vraiement se suicider
    Ce n'est pas la cas, car elles veulent garder une certaine dignité si j'ose dire face à la mort et elles demandent une assistance médicale.
    Il se pourrait également que le mot «mort» n'ait plus la même signification pour ces personnes. Celui-ci étant remplacé par «j'arrête».
    Ces personnes sont très souciantes de l'effet que produira leur disparition par rapport à leur proche, et il me semble évident qu'elles en ont parlé avant l'ultime décision.
    +++

  11. #10
    invite786a6ab6

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    ...
    Je ne pense pas qu'on puisse parler de suicide dans ce cas....
    +++
    Tu as sans doute raison sur l'aspect spychologique, mais notre loi ne va guère chercher de telles considérations et l'acte de se donner la mort est appelé "suicide" dans le code pénal, et tuer une autre personne est appelé meurtre, même si c'est pour "la bonne cause".
    Je crains qu'en parlant trop (pas nous, les médias) de ces problèmes de fin de vie, on ne fasse que gèner les actions "appaisantes" des médecins. Beaucoup risquent d'hésiter à donner le petit "coup de pouce" à la pompe à morphine. Et je suis effrayé par l'idée qu'on puisse décider, comme dans "Soleil Vert", d'aller au "mouroir", avec petite musique douce et projection de beaux paysages pour appaiser l'angoise du grand saut !
    Je ne demande qu'une chose au corps médical : Si un jour j'en suis à trop souffrir sans espoirs de guérison, qu'il fasse tout pour soulager ma souffrance, quitte à prendre un risque énorme pour ma vie si je lui demande. Y'a comme une nuance dans la morbidité et dans le choc psychologique qu'éprouveraient mes proches.
    Pas très scientifique tout ça !

  12. #11
    inviteb41703d7

    Re : Le tourisme de la mort.

    Bonjour,

    Je trouve grotesque de la part d'M6 de diffuser un reportage à charge sous le titre péjoratif "tourisme de la mort" alors que par le fait même du reportage la chaine fait pire en proposant le "spectacle de la mort". On avait prévu le suicide dans la "télé-réalité", il s'agit maintenant d'une réalité sous les couverts de l'objectivité du journalisme télévisuel. Bientôt on nous demandera de voter. "Si vous voulez que X ait le droit de mourir votez untel, si non votez untel". Sous les couverts de la démocratie on est entrain de créer silencieusement un système du spectacle morbide.

    Sur l'objet du reportage, le problème qui se pose concerne notamment l'aide au suicide. Je pense qu'il y a dans notre société toute une hypocrisie de la "belle âme" dont dépendrait le fait qu'il est bon de faire mourir les autres. Si je fais une injection mortelle à une personne, je ne l'aide pas à se suicider mais je commet un meurtre. Si je lui donne un flacon contenant une substance mortelle tout en sachant qu'elle compte l'utiliser pour se suicider (dans le cadre légal d'une "aide au suicide"), je participe alors à tout ce système morbide qui fait que cette personne se trouve dans une situation telle qu'elle a envie de mourir. L'absurde est en ceci : la personne trouve un agent préposé au service des suicides et lui dit "je veux mourir", puis le fonctionnaire en lui en donnant les moyens lui dit implicitement "vous avez raison". Voilà toute la perversité que cache une loi sur le suicide. Cette pragmatique de la mort permet de ne pas se poser des questions fondamentales. Je ne peux pas m'empêcher de me demander quelle perversion cache le fait de dire à une personne "vous avez raison de vouloir mourir". Pourquoi une personne en arrive-t-elle à vouloir crever?

    Il y a certaines questions qui doivent rester à la discrétion de l'individu concerné. Ce n'est ni à la loi ni à la médecine de décréter qui a le droit de mourir ou pas car le problème ne concerne pas la nation. Ce choix est celui de l'individu concerné. Laissons-lui au moins cette dernière liberté, celle qui rend possible sa dignité. Un individu qui se suicide, même si la loi n'autorise pas le suicide, ne meurt pas indignement. Dans la volonté de légiférer sur "le droit de mourir dans la dignité" on est entrain de créer la contraire. La dignité humaine est ce qui est lié au fait même d'être humain, ce n'est pas lié au fait d'être un sujet de droit. On se trompe lorsqu'on croit que légiférer sur la mort c'est la rendre digne. En transformant le trépas en pure formalité administrative c'est la possibilité même de mourir dans la dignité qui s'envole. Et dans le fait de surmédiatiser ces personnes qui font un choix personnel de mourir, on transforme ces victimes en monstres générateurs d'audimat devant lesquels les téléspectateurs communient dans l'indignation. On a fabriqué cette indignité.

    Le contexte médiatique est adéquat pour ce cabaret des monstres. Mangeons quelques part d'audimat tant que la mémoire est encore chaude! Je parle, bien sur, de l'affaire tragique de Chantal Sebire, une pauvre dame dont l'image répugnante a suscité la fascination obscene de la France entière. Mais également Vincent Humbert, ce paralytique tué par sa mère car il ne pouvait, lui, effectuer ce geste concistant à se donner la mort. Je n'aime pas la récupération politique dégueulasse de la part de certains professionnels du combat pro-euthanasie qui, au nom d'un droit de mourir dans la dignité, font de ces personnes des sujets d'indignation, pour l'exemple, au nom d'une cause politique. Ces personnes qui, à les entendre, voudraient criminaliser le fait de ne pas vouloir donner la mort. Ces gens là, qui voyent dans l'euthanasie (bel euphémisme) une réussite. Or je refuse de voir une "réussite" dans la volonté de donnerla mort à une personne. Cette pragmatique de la mort cache le fait tragique qu'au dela d'un suicide réussi, c'est également l'échec de la société. L'usage du titre "Le tourisme de la mort" du reportage d'M6 connote cette idée malsaine qu'on va se faire euthanasier comme on va au Parc Asterix. Dans cet humour pas drole, dans cette distance du second degré, on ne parvient pas à faire entendre ce que le suicide comporte de douleur. A celle ci, nos habitudes médiatiques ont tendance à substituer le dégout de l'image. On se dit qu'il faut absolument faire quelquechose, et donc on zappe, voyons ce qui se passe sur Cauet TV...

    Ainsi, le prêt à penser qu'on nous présente est circonscrit dans cet artificiel "ou bien on est pour l'euthanasie, ou bien on est contre l'euthanasie",etc. C'est le schéma classique de la pensée molle contemporaine. Or, on peut être à la fois pas-pour l'euthanasie et pas-pour son interdiction. Le geste fondamental oublié, lorsqu'on est mis en demeure donner notre "préférence" soit pour ou soit contre l'euthanasie, c'est celui qui consiste à dire "je préfère pas!". Parce que c'est une personne qui est en jeu. Laissons lui le choix de sa dignité et foutons lui la paix.

    Cordialement.

  13. #12
    invite5456133e

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par Szym Voir le message
    Le problème de l'euthanasie c'est qu'elle nécessite la participation active d'une personne, d'un médecin même, or aucun médecin n'a envie de tuer même s'il peut se dire ensuite qu'il n’a fait qu'obéir à la volonté du patient.
    J'avais une amie infirmière qui effectuait des soins à domicile auprès de gens en phase terminale (cancers, sclérose en plaques, etc.). Elle m'a dit avoir, sur prescription édicale, injecté des cocktails euthanasiques à certains malades. Je ne crois pas qu'ils aient fait la demande ni même qu'ils étaient au courant, je ne sais pas non plus s'il y avait l'autorisation de la famille (mais je pense que oui).
    La chose qu'elle regrettait le plus c'est que ce soit fait "discrètement" justement: elle faisait l'injection toute seule sans la présence d'un médecin par exemple, ce qui humainement est difficile à assumer.
    Enfin, voilà d'après ce que je sais l'euthanasie se pratiquerait discrètement en France depuis longtemps.
    Bonne soirée quand même!

  14. #13
    invitef0c99235

    Re : Le tourisme de la mort.

    C'est une question hyper complexe, et difficile à trancher pour plusieurs raisons. Même un grand défenseur des libertés individuelles, comme moi, peut avoir des réticences envers l'euthanasie. Pourquoi? Pour la simple et bonne raison que la personne vieille et malade peut vouloir "s'effacer" pour ne plus être un poids pour ses proches et/ou les proches peuvent vouloir que la personne meure au plus vite pour x raisons, dont l'héritage. Ce ne sont pas des cas rares. Ce sentiment de la part des personnes malades est fort présent, idem pour l'appétit de l'héritage. Ce sont les points qu'avancent certains anti-euthnasie, et sur ce plan, ils ont parfaitement raison.

    La solution? Il faut qu'un juge tranche. C'est du cas par cas. Bien évidemment qu'une personne souffrante aux prises avec une maladie incurable devrait avoir le choix de mettre fin à ses jours, à son propre corps. Mais on ne peut généraliser l'euthanasie sans jugement en droit; l'homme étant l'homme.

    Sinon, comme il semble avoir été dit précédemment, il faut distinguer l'arrêt de traitement de l'euthanasie. L'arrêt de traitement est une pratique courante, et il est de la prérogative du malade d'accepter ou non un traitement, voire de la famille dans certains cas.

    Mais, de toutes façons, en milieu hospitalier on peut dire que l'euthanasie se pratique de façon non officielle, ou du moins y existe une certaine pratique qui consiste à accélérer la mort dans la douceur.

  15. #14
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Le tourisme de la mort.

    Il faudrait savoir exactement ce qu'on entend par le terme "euthanasie" ; il y a une énorme différence entre débrancher un respirateur, arrêter des soins en réa, et faire une injection léthale à une personne tout à fait consciente de ce qui lui arrive.
    Ceci dit, je suis entièrement d'accord avec l'analyse de Jamajeff ;

    [Il y a certaines questions qui doivent rester à la discrétion de l'individu concerné]...[En transformant le trépas en pure formalité administrative c'est la possibilité même de mourir dans la dignité qui s'envole].
    C'est tout à fait juste.
    Mais ceci ne concerne qu'une fraction des sujets susceptibles de rentrer dans le cadre éventuel d'une loi ; qu'en est-il des autres?
    Faut-il une loi pour décréter à partir de quel moment un respi peut être débranché? Un arrêt des soins décrété?
    Faut-il faire de ce geste une formalité légale et ajouter à la souffrance des proches le passage obligé par l'administratif et la signature du "bon pour accord"?
    Parce que je vois mal comment une loi sur l'euthanasie pourrait se dispenser d'évoquer ce volet.
    Qu'en est-il en Belgique?

  16. #15
    yves25
    Modérateur

    Re : Le tourisme de la mort.

    Dites moi un peu...en quoi ce débat pourrait il être scientifique?

    Non pas que je ne trouve pas le pb intéressant, je sais que je risque fort d'être concerné (comme tout le monde mais probablement plus vite que beaucoup d'entre vous) , alors oui, bien sûr ça m'intéresse mais que vient faire la science là dedans?

    La technique?
    Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...

  17. #16
    invite217f3aaa

    Re : Le tourisme de la mort.

    Dites moi un peu...en quoi ce débat pourrait il être scientifique?
    Je pense que c'est pas une bonne idée du tout ( euphémisme )de séparer la réflexion éthique de la science, de la médecine.

  18. #17
    invite786a6ab6

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    ... alors oui, bien sûr ça m'intéresse mais que vient faire la science là dedans?
    ...
    Pas vraiment de la science bien sûr mais un problème éthique où la science intervient à beaucoup d'étapes. Eclairer les rapport de l'humain soigné, jugé récupérable ou non, tué par la science. Les conclusions de la science (médicale) peuvent elles se substituer à la morale. ...

  19. #18
    SuperTux

    Re : Le tourisme de la mort.

    Non pas que je ne trouve pas le pb intéressant, je sais que je risque fort d'être concerné (comme tout le monde mais probablement plus vite que beaucoup d'entre vous) , alors oui, bien sûr ça m'intéresse mais que vient faire la science là dedans?
    Mais c'est un problème très scientifique au contraire : éplucher les bases données pharmacologique pour y trouver les LD50

    Je pense que c'est pas une bonne idée du tout ( euphémisme )de séparer la réflexion éthique de la science, de la médecine.
    Je suis tout à fais d'accord avec toi, mais en france quand on vois les restrictions à tous hasard sur les expérimentations sur les embryons (même si cela s'est assouplis), on peut se demander si la loi est plus d'inspiration religieuse ou scientifique...

    http://www.afm-france.org/e_upload/d...ryonnaires.doc

  20. #19
    invitef0c99235

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par yves25 Voir le message
    Dites moi un peu...en quoi ce débat pourrait il être scientifique?

    Non pas que je ne trouve pas le pb intéressant, je sais que je risque fort d'être concerné (comme tout le monde mais probablement plus vite que beaucoup d'entre vous) , alors oui, bien sûr ça m'intéresse mais que vient faire la science là dedans?

    La technique?
    Difficile de séparer science et éthique, surtout dans le domaine médical; mais j'avoue qu'il s'agit d'une question surtout éthique, et peu scientifique, quoique.

  21. #20
    inviteb41703d7

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par mh34 Voir le message
    Mais ceci ne concerne qu'une fraction des sujets susceptibles de rentrer dans le cadre éventuel d'une loi ; qu'en est-il des autres?
    Faut-il une loi pour décréter à partir de quel moment un respi peut être débranché? Un arrêt des soins décrété?
    Faut-il faire de ce geste une formalité légale et ajouter à la souffrance des proches le passage obligé par l'administratif et la signature du "bon pour accord"?
    Parce que je vois mal comment une loi sur l'euthanasie pourrait se dispenser d'évoquer ce volet.
    Qu'en est-il en Belgique?
    En Belgique, l'Euthanasie active est dépénalisée (c'est donc une loi minimale, au sens ou elle dit ce qui n'est pas punissable et dans quelles conditions) et la pratique doit répondre à certaines conditions très strictes. Il faut notamment une demande explicite et attestée de la part du concerné. Sinon, en dehors de cela, l'euthanasie passive se pratique dans le grand silence mais toujours avec au moins le consentement des familles car, comme en France, le sujet reste fort tabou comme pour tout ce qui touche à la mort en général.

  22. #21
    bricoliste

    Re : Le tourisme de la mort.

    Re bonjour au participants :

    Je m'escuse j'ai fait un Hors sujet en hautmais quoi j'associe toujours ces 2 thèmes d'actualitée !

    cordialement !

  23. #22
    inviteb41703d7

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Difficile de séparer science et éthique, surtout dans le domaine médical; mais j'avoue qu'il s'agit d'une question surtout éthique, et peu scientifique, quoique.
    Je suis tout à fait d'accord avec vous. Le scientifique est impliqué indirectement, seulement pour les questions techniques dans la création des substances permettant l'euthanasie et/ou le "suicide assisté". Pour le reste, cela concerne un sujet autonome. La souffrance est tellement subjective et dépend de facteurs si compliqués...

  24. #23
    mh34
    Responsable des forums

    Re : Le tourisme de la mort.

    Bonjour à tout le monde.

    Voici un lien pour alimenter la réflexion de ceux que ça intéresse.
    http://www.sfar.org/t/spip.php?artic...herche=Trouver.

    La SFAR est la société française d'anesthésie-réanimation ; ils sont en première ligne.

  25. #24
    ClaudeH

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Sinon, comme il semble avoir été dit précédemment, il faut distinguer l'arrêt de traitement de l'euthanasie. L'arrêt de traitement est une pratique courante, et il est de la prérogative du malade d'accepter ou non un traitement, voire de la famille dans certains cas.
    Exactement.
    Mais j'imagine la conscience d'une personne «consciente» qui se sans mourir..?? Même si elle ne souffre pas. Constater et ressentir que ses fonctions vitales s'attenuent petit à petit. Je n'ose même pas immaginer quel est son stress, son angoisse. Combien de tenps cela peut-il durer.?
    +++

  26. #25
    invite786a6ab6

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    ...
    ...ressentir que ses fonctions vitales s'attenuent petit à petit. Je n'ose même pas immaginer quel est son stress, son angoisse....
    Pas forcément. Si la douleur est appaisée, je crois que l'être humain à une groose capacité à la résignation. Mais bien sûr ça dépend beaucoup des situations et j'imagine l'angoisse et la révolte d'une jeune mère de famille qui se sent partir en laissant ses enfants ...
    Quelque soit l'évolution des lois, je crois que les médecins ne reconnaîtront jamais que trois sortes de soins :
    - les soins curatifs.
    - les soins qui maintiennent en l'état.
    - les soins palliatifs qui accompagnent jusqu'au bout de la fin ; certains pouvant provoquer la mort par effets secondaires.

  27. #26
    invitef0c99235

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    Exactement.
    Mais j'imagine la conscience d'une personne «consciente» qui se sans mourir..?? Même si elle ne souffre pas. Constater et ressentir que ses fonctions vitales s'attenuent petit à petit. Je n'ose même pas immaginer quel est son stress, son angoisse. Combien de tenps cela peut-il durer.?
    +++
    Bof ça dépend. Souvent la personne est déjà dans un état de léthargie, probablement dû à une sécrétion d'endorphine, + avec les sédatifs, bref le patient est dans ces cas habituellement beaucoup plus serein que ses proches.

  28. #27
    ClaudeH

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Bof ça dépend. Souvent la personne est déjà dans un état de léthargie, probablement dû à une sécrétion d'endorphine, + avec les sédatifs, bref le patient est dans ces cas habituellement beaucoup plus serein que ses proches.
    Bonjour Vésicule..

    Ben justement non me semble t-il.? Si une personne souhaite avoir une assistance médicale afin de mourir, c'est qu'elle est pleinement consciente de son état. Mais tout dépand de la maladie.
    Si j'ai bien compris dans certains pays ou cet acte est autorisé, il y aurait une administration d'une substance qui mettrait le sujet dans un état tel qu'il n'aurait pratiquement plus de conscience, et il ne se sentirait pas mourir.
    Mais dans d'autes pays ou cet acte n'est pas légal, que fait-on si un malade demande une «euthanasie». Terme que je n'aime pas du tout utiliser.
    J'ai cru comprendre qu'on lui administrait une substance non lethale et que celui-ci se sentait réellement mourir.?
    Amicalement.

  29. #28
    invitef0c99235

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par ClaudeH Voir le message
    Bonjour Vésicule..

    Ben justement non me semble t-il.? Si une personne souhaite avoir une assistance médicale afin de mourir, c'est qu'elle est pleinement consciente de son état. Mais tout dépand de la maladie.
    Si j'ai bien compris dans certains pays ou cet acte est autorisé, il y aurait une administration d'une substance qui mettrait le sujet dans un état tel qu'il n'aurait pratiquement plus de conscience, et il ne se sentirait pas mourir.
    Mais dans d'autes pays ou cet acte n'est pas légal, que fait-on si un malade demande une «euthanasie». Terme que je n'aime pas du tout utiliser.
    J'ai cru comprendre qu'on lui administrait une substance non lethale et que celui-ci se sentait réellement mourir.?
    Amicalement.

    Il n'y a pas qu'un cas type. Je faisais allusion dans ce cas-ci aux patients dont on sait que la situation n'évoluera pas favorablement, et dont la vie peut être maintenue encore quelques heures, quelques jours ou quelques semaines que par la science et la technologie. Il existe habituellement une procédure officieuse dans ces cas-là pour accélérer la mort.

    La dynamique biochimique de ces patients, naturelle et artificielle, fait que souvent ils sont sereins; dans d'autres cas ils sont tout simplement plus ou moins conscients voire inconscients.

  30. #29
    inviteb41703d7

    Re : Le tourisme de la mort.

    Citation Envoyé par Vésicule Voir le message
    Il n'y a pas qu'un cas type. Je faisais allusion dans ce cas-ci aux patients dont on sait que la situation n'évoluera pas favorablement, et dont la vie peut être maintenue encore quelques heures, quelques jours ou quelques semaines que par la science et la technologie. Il existe habituellement une procédure officieuse dans ces cas-là pour accélérer la mort.
    .
    Certains, qu'on croyait condamnés, se réveillent après 19 ans de coma végétatif, comme dans le cas de Terry Wallis...

    Source:
    http://www.lefigaro.fr/sciences/20060710.FIG000000077_un_revei l_progressif_apres_ans_de_coma .html

  31. #30
    invite786a6ab6

    Re : Le tourisme de la mort.

    Cas très particulier, ce n'était pas une maladie mais un traumatisme accidentel dans un endroit où l'expérience est mince. En plus attention aux déformations de la presse et puis le comas végétatif est il parfaitement définissable ? Ce cas atypique n'est pas représentatif du sujet de ce post. Il est représentatif éventuellement de l'archarnement thérapeutique : que se serait-il passé si ont avait arrété les machines ?

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