hallucinogène, recherche , et perception de notre référentiel.

[invitebae3576d]

Bonjour,
Je me demandais si on ne devrais pas inclure dans le cursus scientifique de tout chercheur une prise d'hallucinogène?

Car on a beau savoir que toute vérité dépend de son référentiel, je pense que l'expérience est plus parlante que le concept intellectuel et qu'elle ouvre la porte à de nouvelles réflexions. Des personnes qui vont être amené dans leur vie à faire des recherches, à jouer sur l'analyse la perception et les expériences, gagneraient à mon avis énormément d'humilité de créativité et d'imagination dans leur recherche. En ayant déjà perçu 1 fois dans leur vie par eux même la relativité de la perception des choses.

Bon je lance le débat de façon évidement très théorique, étant donné qu'il est clair que nous vivons dans une société peu libérale, dans lequel une certaine morale n'étant pas dépourvu d'idée préconçu et de paradoxes existe. Et puis bon l'histoire étant ce qu'elle est... Mais je me dis que cela n'empêche pas de réfléchir et discutter.
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[invite85dfba75]

.qu'elle ouvre la porte à de nouvelles réflexions

... ou la porte de l' asile psychiatrique... (du coté patient)

[invite5456133e]

du coup je me pose deux questions:
la créativité est-elle la qualité principale d'un chercheur?
la prise d'hallucinogène est-elle la seule voie pour développer sa créativité?
A+

[invitebae3576d]

@Rik
La créativité est elle la principale qualité du chercheur... Hum non je pense pas; mais c'est quand même une qualité non négligeable.

la prise d'hallucinogène est-elle la seule voie pour développer sa créativité?
Certainement pas, tu as raison. c'est même sans doute une voie peu efficace pour cela. je me suis mal exprimé (ou emporté).

Par contre c'est je crois, la seule voie pour avoir un regard extérieur sur ce qu'on nomme la réalité et sur la perception des choses.

@rhedae
Bon c'etait facile
Mais je suis sérieux... Enfin plus ou moins.

Si je devais te répondre sérieusement, je dirai:
Qu'on ne proposerai pas n'importe quelle substance évidement,
(certaines ayant des effets néfastes à long terme, ou étant dangereuse )
mais une dont l'influence n'est que temporaire. Ne restant que le souvenir et l'acquis de l'expérience.
(après évidement si ma proposition était vraiment sérieuse, cela poserai des problème de risque, car à une grande échelle le risque nul n'existe pas)

Et ensuite, ta réponse pose aussi la question de ce qu'est la frontière de la normalité, mais la je devie vraiment trop loin donc j'effleure juste cette réponse.


Cordialement.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite85dfba75]

Ne restant que le souvenir et l'acquis de l'expérience.

Amha, le souvenir lui même d'une perception hallucinatoire, peut avoir des répercutions aussi grave pour le psychisme qu'une altération physiologique. Tout dépend du trip que tu vas faire...

[invite5456133e]

Par contre c'est je crois, la seule voie pour avoir un regard extérieur sur ce qu'on nomme la réalité et sur la perception des choses.

pour appréhender la réalité, quant à moi, je préfère "la voie de la peinture" .

[invitebae3576d]

Ok rhedae, comme je l'ai dis le risque nul n'existe pas, surtout a grande echelle.

Et oui comme toute expérience et tout souvenir de ta vie cela laisse effectivement des traces qui influenceront tes choix à venir et ta vision du monde.
(d'ailleurs ca me fait me poser une autre question, a chaque évènement de notre vie des modifications biologique ont elles lieue dans notre cerveau ?, faudra je fasses une recherche sur la mémoire dans le forum)
Mais d'un autre coté c'est le but recherché. Et vue que personnellement, je ne suis pas contre la prise de risque si elle est volontaire et considérée. Mais la c'est une question de société.


Pour moi la peinture permet d'analyser et d'apprehender la perception et l'imagination (forme couleur etc..) mais en restant à l'intérieur du référentiel initial de chaque individu.
Tandis que je crois et c'est là l'intérêt, mais je me trompe peu être, ces substances permettent, en premier lieue de changer complètement le point de vue et dans un second temps d'observer son référentiel initiale de façon extérieur par extrapolation grâce au souvenir.

Je pense de toute façon que notre point de vue n'est pas fixe, il évolue avec le temps, mais on est habituellement dans l'incapacité de se rappeler d'un point de vue (référentiel) trop ancien.
Il est par exemple très dur voir impossible de retrouver le merveilleux de la vision d'un enfant en étant adulte. Y arriver demanderais certainement une grande maitrise de son esprit. Chose que peu de personne ont.


Ps: A la modération j'éspère ne pas vous causer trop de souci, sinon dites. J'essai de faire attention j'imagine que c'est un peu limite comme discussion. D'autant que je n'ai aucun qualification scientifique spéciale pour parler de ceci, (ni je vous rassure d'expérience personnel très poussé ) J'en discutte pour avoir quelques avis, car j'hésite à la suite du visionnage d'un reportage à lire ce livre: http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Por..._la_perception

[invite5456133e]

Pour moi la peinture permet d'analyser et d'appréhender la perception et l'imagination (forme couleur etc..) mais en restant à l'intérieur du référentiel initial de chaque individu.

regarder une oeuvre c'est justement changer de référentiel, quitter le sien pour accéder à celui de l'autre, c'est découvrir l'altérité.
Les écrits de Hubert Damisch montre bien comment tout un monde peut passer d'un référentiel à un autre.

[JPL]

Je me permets de rappeler que quoi que certains puissent penser de l'idée elle-même, on parle de quelque chose qui est illégal. L'échange d'idées sur une hypothèse hypothétique (répétition voulue) ne me paraît pas condamnable ; le prosélytisme ou le passage à l'acte le seraient.