Bonjour
en regardant d'un peu près les scénarios d'émissions retenus par le SRES, on découvre une chose un peu étrange. 100 % des scénarios sont très, mais très très, au-dessus des réserves prouvées de gaz naturel, chose déjà notée par un géologue comme J. Lahérrère dès 2001 (voir le graphique ci-joint où la courbe pointillée est une courbe de Hubbert correspondant à une quantité totale de 310 Gtep, déjà supérieures aux réserves prouvées connues d'environ 65 ans de consommation donc environ 150 Gtep, plus une cinquantaine déja consommée)
De telles courbes ne peuvent etre obtenues qu'avec un recours massif aux ressources non conventionnelles, en particulier aux hydrates de méthane.
Or ces hydrates de méthane ne sont pas encore exploités, ils n'est même pas sur qu'ils soient un jour rentables; si on arrive à limiter la production d'hydrocarbures, ça suppose donc qu'on ne les exploite jamais. Donc on ne perdrait rien à les interdire, et en plus, ça ne créerait aucune difficulté économique à personne vu que personne ne les exploite. Ce serait juste dans 50 ans mais on est censé avoir trouvé une solution pour remplacer les fossiles d'ici là, donc ça va pas vraiment etre genant. En bonne logique, une façon claire et simple d'être sûr de ne pas les exploiter, c'est d'interdire tout projet visant à le faire. Ca ne peut bien sur pas etre fait clandestinement, seules des grosses sociétés occidentales ont les capacités de le faire, eventuellement.
Mais bizarrement je n'ai trouvé absolument rien sur une quelconque interdiction, et même pas de demande de la part des mouvements actifs contre l'effet de serre. Si je cherche sur google
http://www.google.fr/search?q=interd...&start=10&sa=N
je ne vois jamais "interdiction" associé à "hydrates de méthane", ça parait quand meme une mesure simple, radicale, et sans douleur, qui éviterait d'un coup des centaines de GtC ! pourquoi personne ne le propose ?
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