Bonsoir
Peut on refroidir la terre avec des miroirs sur toutes les toitures puis en utilisant la couleur blanche sur toutes les surfaces artificiel, où la couleur importe peu, afin de réfléchir le maximum de lumiere ?
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Bonsoir
Peut on refroidir la terre avec des miroirs sur toutes les toitures puis en utilisant la couleur blanche sur toutes les surfaces artificiel, où la couleur importe peu, afin de réfléchir le maximum de lumiere ?
On peut aussi mettre du pastis dans la mer...
Jusqu'ici tout va bien...
Bonjour.
Il y a déjà un post , qui répond à cette question.
bonjour,
Si il faut refroidir la terre, pourquoi ne pas provoquer une eruption type volcanique sérieuse, ou de satelliser un nuage de poudre aluminium
Dans ce dernier cas , je n'ai aucune idée de la quantité necessaire. Une partie de l'energie solaire serait renvoyée dans l'espace, sans rechauffer l'atmosphère et la terre.....
En science " Toute proposition est approximativement vraie " ( Pascal Engel)
Encore mieux (ou pire), envoyer du 6 Millions de tonnes de Soufre dans la haute atmosphère.
NOUVO: Comment refroidir la planète
Ensuite, il faut voir pour les pluies acides et autres effets indésirables.
Certaines bacteries adorent le soufre par exemple.
http://www.larecherche.fr/content/re...ticle?id=15984Envoyé par LARechercheBactérie géante mangeuse de soufre« Dense populations of a giant sulfur bacterium in Namibian shelf sediments », (« Science », avril 1999).
Le record de taille du règne bactérien est dorénavant détenu par la « perle sulfureuse de Namibie » (Thiomargarita namibiensis) . C'est en cherchant de nouvelles espèces de bactéries sulfureuses proches de celles vivant au large du Chili et du Pérou que des chercheurs de l'institut Max-Planck de microbiologie marine de Brême viennent de découvrir cette géante qui peut mesurer jusqu'à trois quarts de millimètre de diamètre.
Apparement, dans cette video certains pensent qu'il pourait s'agir d'une des petites solutions que l'on pourait mettre à l'oeuvre conjointement à d'autres.Envoyé par FuumaPeut on refroidir la terre avec des miroirs sur toutes les toitures puis en utilisant la couleur blanche sur toutes les surfaces artificiel
Ca évite de se tromper dans les grandes longueurs (sans jeu de mot ) en employant une solution trop radicale.
Bonsoir à toutes et à tous,
Houlà ! A mon humble avis, tant que l'on ne disposera pas d'un modèle suffisamment fiable du fonctionnement de l'atmosphère, toute spéculation de ce genre relèvera d'une action du Dr Folamour ...
Or, établir le modèle en question nécessite au moins des millions de capteurs, des milliards de mesures et des puissances de calcul fantastiques.
Je pense que cela sera certainement à portée dans deux ou trois décennies. En appui de ce point, nous pouvons constater que les prévisions météo s'améliorent, proportionnellement d'ailleurs aux capteurs / mesures / calculs mis en oeuvre.
Quant à agir sur le climat, pour le moment, il faut oublier ! Maintenant, que la solution au cours du XXIème siècle aux problèmes liés au "changement climatique" relève de ces évolutions est - peut-être - possible. Qui vivra verra.
Amitiés,
Jean
Fuuma : la solution n'aurait pas un effet global très important, sauf à mettre une grande quantité de miroirs sur la surface (ou comme certains le proposent en orbite). Voir le lien d'Emmanuel30 pour des estimations. En revanche, comme 50% des gens vivent en ville et sans doute les deux tiers à la fin de ce siècle, on peut réfléchir à des méthodes de ce genre pour refroidir spécifiquement les milieux urbains. Par exemple, choisir des matériaux réfléchissant ou au moins non-absorbant du rayonnement, végétaliser, interdire ou limiter les moteurs à combustion... ainsi on pourrait baisser la température moyenne dans une ville en diminuant l'îlot de chaleur urbain et la pollution atmosphérique. Cela relève de l'adaptation locale au changement climatique, pas d'une stratégie globale. Comme Jean ci-dessus, on peut penser que la "géo-ingénierie" à grande échelle relève pour le moment de la science-fiction. Outre que ces solutions sont souvent coûteuses et provisoires (le forçage GES est permanent), il vaut mieux avoir de bons modèles à toutes échelles spatiales et temporelles avant de se lancer dans ce genre d'expérimentations à grande échelle.
Bonjour Skrept, Bonjour à toutes et à tous,
Tout à fait d'accord avec les propos de skept.
Je pense aussi que si des solutions existent en termes de "géo-ingéniérie", elles sont globales, c'est-à-dire se passent dans l'espace proche de la Terre (disons jusqu'à l'orbite géostationnaire). Pour que cela soit réaliste, il faut une "navette spatiale qui marche", i.e. un mode de propulsion à faible coût pour la mise en orbite, avec des engins vraiment récupérables. Les technologies n'existent pas encore.
Il faudra ensuite traiter un problème scientifiques, mais aussi politique (je sais que ce n'est pas l'objet du forum) qui est de préciser sous quel climat nous voulons vivre ! Cela n'est pas évident.
On peut remarquer que le climat du Xe au XIIIe siècle était beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui (le Groenland était couvert de forêts, d'où son nom) et cette période a été particulièrement faste - au moins en Occident : augmentation démographique massive, expansion des constructions (châteaus-forts et cathédrales), de l'agriculture, etc. Quand il s'est remis à faire froid, à partir de 1300, les ennuis ont commencé : peste, famine, guerre de Cent Ans, ... et la population a baissé, dans des proportions inimaginables aujourd'hui.
Tout cela pour dire qu'un réchauffement climatique n'est pas forcément une calamité (tout dépend jusqu'ou !). D'où la question qu'il faudra résoudre : quelle régulation. Ce n'est pas forcément la plus simple.
Amitiés,
Jean
D'accord avec vous sur le premier point, la difficulté à définir de manière consensuel un climat "idéal" si un jour nous avions la possibilité de procéder à de tels choix. Des réserves sur le second point : nous ne savons pas aujourd'hui dans quelle mesure l'Optimum médiéval était prononcé à l'échelle hémisphérique, a fortiori globale – la colonisation viking dans le Groenland s'est réduite à deux sites, même au pic de la chaleur locale, alors qu'à cette époque les guerriers scandinaves vadrouillaient un peu partout pour établir des colonies (ils ont même été jusqu'en Amérique du Nord). On ne peut donc pas dire qu'il faisait "beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui", la plupart des reconstructions globales trouvent qu'il faisait moins chaud et le Groenland en particulier est une zone connue pour sa variabilité pluridécennale importante (on pense que ce peut être lié à la circulation de l'Atlantique nord, notamment à l'amplification des variations solaires dans la zone, Schindell, Mann et al 2011 par exemple). Un autre point est que le climat a une grande importance pour les civilisations agraires de nos ancêtres (90% de la population étant formée de paysans), et donc en effet, des variations froides se traduisaient par des mauvaises récoltes, disettes, famines, susceptibilités aux maladies, hausse du coût de la vie et conflits divers. Cela ne signifie pas que des variations chaudes sont désirables passé un certain point (les récoltes sont aussi sensibles aux canicules, sécheresses, variations annuelles imprévisibles d'humidité, etc.) ni que les régions tempérées ou boréales ont le même intérêt en ce domaine que les régions tropicales ou subtropicales. De manière générale, les variations climatiques affectent moins une société industrielle qu'une société agraire.(...) Il faudra ensuite traiter un problème scientifiques, mais aussi politique (je sais que ce n'est pas l'objet du forum) qui est de préciser sous quel climat nous voulons vivre ! Cela n'est pas évident.
On peut remarquer que le climat du Xe au XIIIe siècle était beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui (le Groenland était couvert de forêts, d'où son nom) et cette période a été particulièrement faste - au moins en Occident : augmentation démographique massive, expansion des constructions (châteaus-forts et cathédrales), de l'agriculture, etc. Quand il s'est remis à faire froid, à partir de 1300, les ennuis ont commencé : peste, famine, guerre de Cent Ans, ... et la population a baissé, dans des proportions inimaginables aujourd'hui.
Bonsoir Skept, Bonsoir à toutes et à tous,
Je partage d'ailleurs vos réserves. Mon propos initial était un peu elliptique. Toutefois, sauf erreur de ma part, je ne trouve pas ce genre d'approche dans le débat actuel (comment nos ancêtres ont-ils vécu les variations climatiques ?) qui pourrait à mon avis peut-être éclairer le débat. En particulier en cherchant à documenter le famaux optimum médiéval ou le climat de l'Empire Romain, par exemple. Cela doit être possible.
De toutes, façons, ce que je veux, moi, c'est le climat de Madère partout et tout le temps, sauf dans la Tarentaise quand je vais skier (soleil dans la journée, et neige la nuit !)
Amitiés,
Jean
On trouve de temps en temps des papiers intéressants de ce point de vue (outre des livres célèbres comme ceux de Le Roy Ladurie ou, plus récemment, de Jared Diamond). Par exemple en début d'année, ce papier sur la chute de l'Empire romain et le climat, dans ScienceToutefois, sauf erreur de ma part, je ne trouve pas ce genre d'approche dans le débat actuel (comment nos ancêtres ont-ils vécu les variations climatiques ?) qui pourrait à mon avis peut-être éclairer le débat. En particulier en cherchant à documenter le famaux optimum médiéval ou le climat de l'Empire Romain, par exemple. Cela doit être possible.
http://news.sciencemag.org/scienceno...-in-trees.html
http://www.sciencemag.org/content/331/6017/578.abstract
Ou plus récemment, dans Nature, cette analyse du lien entre les cycles Nino/Nina et la violence dans les zones influencées par l'ENSO :
http://www.nature.com/nature/journal...ture10311.html
En fouillant dans Climate of the Past, vous allez aussi trouver ce genre d'analyse. Pour un exemple récent, une étude sur l'île de Pâques afin de comprendre si les variations climatiques ont pu jouer un rôle dans la perte de biodiversité observée entre l'an 1000 et l'arrivée des colons européens :
http://www.clim-past.net/volumes_and_issues.html
http://www.clim-past.net/7/579/2011/cp-7-579-2011.html
Pour revenir sur le sujet de la géo-ingénierie, la page d'Alan Robock sur ce thème, avec ses publications récentes 2008-2011 accessibles. Il s'intéresse plutôt aux diverses hypothèses de blocage du rayonnement solaire dans la stratosphère :
http://climate.envsci.rutgers.edu/ro...geopapers.html
Voir aussi dans sa page le lien vers GeoMIP, un projet dans lequel les modèles analysent ce que pourraient donner les propositions pour refroidir le climat.
http://www.maxisciences.com/r%e9chau..._art23761.html
hé hé
bon bah j'avais raison
Moi je demande à voir le rapport d'études parce que "des scientifiques" posté à l'arrache dans un blog, sans référence ni lien ni rien, je me méfie.
il faut quand même rappeler que les reconstructions utilisées pour retrouver les climats passés ne retrouvent pas non plus la hausse de température des ces 30 dernières années, qui est assez fortement influencée par des mesures instrumentales qui n'existaient pas avant (en particulier sur les mesures dans l'Arctique). Si on compare ce qui est comparable, c'est à dire en se basant uniquement sur les proxies indirects, il n'y a pas de différence significative entre le climat de l'an 1000 et l'actuel.D'accord avec vous sur le premier point, la difficulté à définir de manière consensuel un climat "idéal" si un jour nous avions la possibilité de procéder à de tels choix. Des réserves sur le second point : nous ne savons pas aujourd'hui dans quelle mesure l'Optimum médiéval était prononcé à l'échelle hémisphérique, a fortiori globale – la colonisation viking dans le Groenland s'est réduite à deux sites, même au pic de la chaleur locale, alors qu'à cette époque les guerriers scandinaves vadrouillaient un peu partout pour établir des colonies (ils ont même été jusqu'en Amérique du Nord). On ne peut donc pas dire qu'il faisait "beaucoup plus chaud qu'aujourd'hui", la plupart des reconstructions globales trouvent qu'il faisait moins chaud et le Groenland en particulier est une zone connue pour sa variabilité pluridécennale importante (on pense que ce peut être lié à la circulation de l'Atlantique nord, notamment à l'amplification des variations solaires dans la zone, Schindell, Mann et al 2011 par exemple).
Apparemment, tu tiens vraiment à relancer une discussion hors sujet en répondant à un message vieux de près de 6 mois?
C'est pour ce genre de choses qu'on a dû établir un moratoire.
On en reste au sujet (cad à la géoingénieurie climatique ) ou la discussion sera fermée
Dix secondes pour écrire une bêtise, parfois des heures pour montrer à tous que c'en est une...
désolé je n'avais pas noté que la date des premières discussions était si ancienne, je croyais que la discussion était récente, et il n'y avait pas marqué que la réponse de Skept était HS !