Pensez vous que l'homme doive se passionner pour l'inutile ?
Salut à tous,
J'ai étudié le texte "l'aventure spatiale" issu du livre "la passion de l'inutile" de Pierre Léna.
En travail d'éciture, j'ai à répondre à cette question :
pensez vous que l'homme doive se passionner pour l'inutile ?
Qu'en pernsez-vous ?
J'attends vos réactions
Merci
1 l'art, l'humour sont inutiles et c'est ce qui fait que nous sommes humainsEnvoyé par christine02800
Salut à tous,
J'ai étudié le texte "l'aventure spatiale" issu du livre "la passion de l'inutile" de Pierre Léna.
En travail d'éciture, j'ai à répondre à cette question :
pensez vous que l'homme doive se passionner pour l'inutile ?
Qu'en pernsez-vous ?
J'attends vos réactions
Merci
donc je dirais que si on n'avait pas de passion pour tout ce qui est inutile on ne ferait pas partie de l'espèce homo sapiens
Oui, effectivement c'est une des caractéristiques de l'Homme, la passion pour l'inutile. Mais en dehors de l'art et de l'humour, pour être plus terre à terre, notre société de consommation est toute entière centrée sur le culte de l'inutile. Avons nous vraiment besoin de tous les gadgets qui encombrent nos chariots de supermarché, d'avoir des voitures qui consomment plus que de raison, de la télé et de l'ordinateur dernier cri, de la mode, des parfums. La plupart des maux liés à la pollution sont dus à une surconsommation de l'Inutile. L'inutile fait donc partie intégrante de notre civilisation...
Cela reprend en quelque sorte la confrontation entre Voltaire et Rousseau. D'un coté, Voltaire était favorable au superflu, tout ce qui sortait du nécessaire. De l'autre, Rousseau réfutait la vie en société et affirmait que l'homme devait se contenter du nécessaire car le superflu corompait l'homme. Le superflu serait, pour ainsi dire inutile. L'homme n'en a pas besoin pour vivre. Mais pourtant, il ne pourrait que, comme le dit Voltaire, améliorer les conditions de vie : le moral (humour), le confort, la simplicité des outils, l'épanouissement de l'esprit (livre, peinture, films...).
La passion permet d'aller plus loin dans le domaine où l'on s'est engagé et ainsi, le développer, innover. Et il se peut qu'à tout moment, on lui trouve un rôle favorable à la vie.
1°) Ceci n'est pas un débat scientifique.
2°) Il faut commencer par définir l'utile et l'inutile. En tenant bien compte que ce qui peut paraitre inutile aujourd'hui peut le devenir demain lorsque l'on trouvera les moyen d'application.
3°) Il y a aussi l'approche artistique et le penchant de l'homme pour ce qu'il trouve beau.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Bonjour,
Avec ou sans passion, l'inutile ne servira toujours qu'à nous conforter dans notre paresse.
Notre Graal, c'est le luxe et l'aisance.
Quant à se passionner pour l'inutile, ce qui forge notre évolution, il semblerait que ce soit indissociable.
Si la vacuité inondait notre monde, l'équilibre et l'harmonie y règneraient.
Si tout un chacun accédait à ses passions et au rassasiement, nous serions à l'aube de la paix.
L'homme doit et devra toujours se passionner pour l'inutile afin de faire valoir son droit à l'inutile existence et à l'inutile connaissance qui nous mènera peut-être enfin à l'inutile compréhension, à l'inutile prise de conscience de notre caractère inconsciemment et inutilement destructeur.
Je ne trouve pas que la musique est inutile. Je la crois thérapeutique et responsable de certain de nos humeurs.
Il faut déjà définir ce que sont exactement l'utile et l'inutile, et ne pas confondre l'utile et le necessaire:
-l'utile apporte des avantages, du comfort, rend des services même si on peut s'en passer (gadgets, tele, ordinateur,...)
-le necessaire est, comme son nom l'indique, indispensable à la survie (nourriture, vetements,...).
En appliquant strictement cette définition, l'art et l'humour ne sont plus inutiles puisqu'ils apportent du plaisir, ils rendent donc un service.
L'inutile est donc quelque chose qui ne sert absolument à rien.
Il faut définir ce qui est utile ou pas, mais il faut également définir la passion.
De plus cette question repose sur un jugement de valeur, il faut donc définir quelle doivent/peuvent êtres nos valeurs de référence.
L'approche bouddhiste poserait comme valeur de référence le désir de chacun d'accéder au bonheur. Le bonheur étant un état sans souffrance d'aucune sorte.
Dans cette approche, on se rend vite compte que la passion est créatrice de désirs et de frustrations, donc de souffrances, donc néfaste au bonheur. Donc, la réponse est non, sans même s'intéresser a la question posée.
Ensuite, on peut modérer la réponse en s'intéressant au concept d'utile/inutile. Qu'est ce qui est utile et qu'est ce qui ne l'est pas?
Un premier niveau d'utilité peut être tout ce qui répond aux fonctions purement vitales (manger, dormir, se reproduire).
Mais, si on y réfléchis, ce qui permet d'accéder au bonheur n'est il pas non plus utile? Dans la mesure où ça répond a la fonction essentielle de notre postulat de départ. Si, je le pense. Dans ce cas, l'art, la science, la philosophie, le confort moderne peuvent, être considérés comme utiles. Tout dépend de ce qui en est fait. On peut donc logiquement se dire que tout ce qui n'est pas utile, est ce qui est néfaste au bonheur, et donc, une passion dont l'objet est néfaste, est nécessairement mauvaise. Donc là encore ma réponse est sans appel et est non.
Comme Narducio la déjà écrit; ce débat n'a rien de scientifique. Je ferme !
Aux limites du monde des faits, le philosophe a trouvé celui des idées. (Karl Jasper)
