Interférer avec un réseau WiFi ou un fil Ethernet

[invite931ce771]

Bonjour,
j'ai décidé de faire un projet sur les interférences électromagnétiques comme projet de fin de collège. Comme expérimentation, je m'étais demandé s'il serait possible d'interférer avec un réseau entre deux ordinateurs de maison à l'aide d'une source émettrice d'interférences et de détecter l'interférence à l'aide de deux programmes communicants sur chacun des deux ordinateurs (en vérifiant la différence entre les deux fichiers avant et après envoi).

J'avais demandé à un ingénieur en électricité si ça serait possible, mais il m'avait dit que les cartes réseaux effectuaient un système de correction de données. Cependant, je doute un peu sur le sujet, car je ne vois plus l'intérêt du CRC et des hash MD5, Shasum pour la vérification de données si la carte réseau fait déjà tout le travail. Si la carte réseau fait de la job, j'aimerais aussi savoir si c'est possible de désactiver cette vérification.

Merci beaucoup =) (Je n'étais pas certain de la section, vue que ça touche au rayonnement électromagnétique et à l'informatique...)
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[PA5CAL]

Bonjour

La personne qui t'a renseigné a tout-à-fait raison. La transmission des données est organisée en structures imbriquées (voir le modèle OSI), et il existe des mécanismes de correction d'erreur à tous les niveaux. Le seul moyen de s'en débarrasser serait de court-circuiter ou de réécrire les logiciels concernés et de re-fabriquer ou de re-programmer le matériel de télécommunication.

Il paraît donc très difficile d'évaluer les erreurs de transmission sur la base du contenu d'un fichier transféré. De toute manière cela ne refléterait pas le niveau de perturbation réellement subi, du fait de la corruption éventuelle des informations liées au protocole de transmission (synchronisation, notamment) qui aurait des conséquences sur les données du fichier sans corrélation avec ce niveau de perturbation.

En revanche (mais c'est un pis-aller), certains adaptateurs réseau permettent de recueillir des informations sur la qualité de la liaison réalisée. Au pire, il serait envisageable de chronométrer le temps de transfert d'un fichier, puisque qu'au delà d'un certain taux d'erreurs, les mécanismes d'auto-correction ne peuvent plus agir et le système doit procéder à une réémission des blocs de données perdus. Cela peut fournir des indications, mais pas tous les éléments nécessaires à une étude sérieuse sur les interférences électromagnétiques. Cela conviendrait tout juste à une étude portant sur la robustesse d'un réseau donné à des perturbations extérieures.