L'électronique il y a 40 ans.

[Antoane]

Bonjour,

J'ai un livre d'une quarantaine d'année sur l'électronique, contenant divers montages (tous à base de transitors bipolaires).

Je me pose quelques questions à son sujet : en cette lointaine époque, connaisait-on l'importance de mettre des diodes de roue-libre sur les relais ? (mon livre n'en comporte aucune).
Etait-il monnaie-courante de mettre le "plus" de la baterie "en bas" du schéma ? Et de référencer tous les potantiels par rapport à l'alimentation positive, et donc ne parler que de tensions négatives
Par exemple, les transistors ont leur boitier relié à la masse (dans les montages HF), càd au + de la pile ???

Merci d'avance pour vos lumières


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[f6bes]

BJr Antoane,
"bas" du schéma n'est guére parlant, mais j'ai pense avoir compris ta question.
A l'époque de l'électronique à tube le + alimentait les anodes, la cathode étant epu ou prou à la masse et la grille recevant les signaux.
Lorsque les transistors sont apparus l'analogie avec le stubes était la suivante:
anode= collecteur
cathode= émetteur
grille = base.
Or comme vue plus haut c'est l'anode (collecteur) qui recevait la ligne d'ALIMENTTAION.
Pour les transistors l'on n'a pas dérogé à cette régle, sauf que les bipolaires PNP s'alimentaient en NEGATIF.
Donc on a réaliser les montages avec NEGATIF pour la ligne d'alimentation, le positif étant lui à "la masse" du montage.
Depuis ont à oublié cette régle, d'ailleurs les NPN étant alimentés en POSITIF.
Cela ne change en rien le fonctionnement des montages.
A+

[invite936c567e]

Bonjour

J'ai un livre d'une quarantaine d'année sur l'électronique, contenant divers montages (tous à base de transitors bipolaires).

Alors ça devait être un livre "moderne", parce que de nombreux ouvrages de l'époque faisaient encore une part belle aux montages à base de tubes à vide.

en cette lointaine époque, connaisait-on l'importance de mettre des diodes de roue-libre sur les relais ? (mon livre n'en comporte aucune).

Oui, d'une certaine façon. On savait qu'il était important de mettre un dispositif capable d'évacuer le courant qui continue à circuler dans la bobine du relais quand le transistor se bloque. D'ailleurs l'absence d'un tel dispositif aurait conduit à griller le transistor à plus ou moins long terme.

Mais compte tenu des caractéristiques et du prix des diodes de l'époque, le dispositif pouvait être différent. Ainsi, on pouvait mettre un circuit contenant une résistance, un condensateur et une diode moins performante que les diodes rapides actuelles. Une simple résistance peut aussi suffire dans la plupart des cas.

Etait-il monnaie-courante de mettre le "plus" de la baterie "en bas" du schéma ? Et de référencer tous les potantiels par rapport à l'alimentation positive, et donc ne parler que de tensions négatives Par exemple, les transistors ont leur boitier relié à la masse (dans les montages HF), càd au + de la pile ???

Oui, le "plus" en bas du schéma et utilisé comme référence des potentiels, c'était assez courant. Probablement une réminiscence des schémas utilisant les tubes à vide (l'alimentation du montage en électrons est en haut du schéma, les électrons "coulent" du haut vers le bas, et la référence correspond à la masse des montages qui récupère tous les électrons).

Cela dit, la référence des potentiels n'est bien souvent qu'un outil mathématique sans correspondance physique, et certains montages actuels utilisent une "masse" électriquement positive.

L'habitude actuelle de mettre le "plus" en haut du schéma et de prendre le "moins" comme référence ne doit pas faire oublier qu'en électroniques les possibilités ne se réduisent pas à ça.


EDIT: grillé par f6bes, que je salue au passage

[jiherve]

Bonjour
A l'époque les transistors accessibles au vulgum pecus étaient des transistors germanium exclusivement PNP donc comme le montage amplificateur était "déjà " émetteur commun la masse c'était le plus de la pile!
Pour les diodes de roue libre bien sur que c'était connu.
Faire de l'électronique à cette époque était bien plus compliqué qu'aujourd'hui car les composants étaient bien moins performants et plus difficile à trouver.
Cela permettait au moins de toucher du doigt certains phénomènes aujourd'hui oubliés (mais toujours présent) que sont emballement thermique, claquage secondaire etc etc.
En plus il y avait des bestioles exotiques aujourd'hui disparues ou presque : transistor biemetteur, UJT, MOS bizaroïdes qui claquaient rien qu'en les regardant....
Mais il y 40 ans c'était aussi le début des circuits intégrés, j'ai encore des circuits intégrés de l'époque, les plus vieux sont de 68 et ils fonctionnent encore.
JR

[A voir en vidéo sur Futura]

[BastienBastien]

Bonjour,

[...]MOS bizaroïdes qui claquaient rien qu'en les regardant....

C'est sans aucun doute ce qui s'appelle le coup de foudre !

Mais il y 40 ans c'était aussi le début des circuits intégrés, j'ai encore des circuits intégrés de l'époque, les plus vieux sont de 68 et ils fonctionnent encore.

De quels circuits s'agit-ils ? De simples portes logiques ? Sont-ils très différents de ce que nous connaissons aujourd'hui ? Si oui, alors il serait intéressant que tu fasses tomber une photo.

+

[invite936c567e]

Tiens, j'en profite pour rappeler que nous fêtons justement cette année le quarantième anniversaire de la famille de circuits logiques CMOS 4000, introduite par RCA en 1968.

La famille TTL 7400 de Texas Instruments date quant à elle de 1964.

[invite897678a3]

Bonjour à tous,

... nous fêtons justement cette année le quarantième anniversaire de la famille de circuits logiques CMOS 4000

Ces circuits intégrés qui, comme chacun sait (?), devaient être manipulés avec mille et une précautions:
emballage en "papier de chocolat" pour les protéger des décharges d''électricité statique
(la "mousse conductrice n'est arrivée que plus tard),
opérateur "à la masse" ( mais ce n'est pas nouveau !),
fer à souder débranché du secteur (mais à la bonne température),
et/ou mise à la terre du fer ainsi que de l'opérateur via un bracelet métallique...

Ah, nous vivons actuellement dans un monde merveilleux!

[annjy]

Bonjour à tous,



Ces circuits intégrés qui, comme chacun sait (?), devaient être manipulés avec mille et une précautions:
emballage en "papier de chocolat" pour les protéger des décharges d''électricité statique
(la "mousse conductrice n'est arrivée que plus tard),
opérateur "à la masse" ( mais ce n'est pas nouveau !),
fer à souder débranché du secteur (mais à la bonne température),
et/ou mise à la terre du fer ainsi que de l'opérateur via un bracelet métallique...

Ah, nous vivons actuellement dans un monde merveilleux!

Bsr à tous

il est vrai que la série 4000 était très fragile, avant l'apparition de la série 400OB.

à cette époque, nous stockions les CI dans des boîtes plastiques, mais bombées au carbone............

les bracelets antistatiques et autres ( blouses conductrices, talonnettes, sol conducteur, etc....) me semblent bien plus récents. Je dirais une quinzaine d'années ( pas pour l'invention, pour la mise en oeuvre)

Amicalement,
JY.

[invite56ada5ba]

ho les vieux! moi comprila serie 4000 existe ! et elle n'a pas fini de vivre pour les montages de base

[invite897678a3]

Bonlour à tous,

... la serie 4000 existe ! et elle n'a pas fini de vivre ....

Bien, sûr!
Mais heureusement que les technologies HC , puis HCF sont arrivées!

[jiherve]

Bonjour
La 4000 n'était pas si fragile que ça .
Je vais vous faire quelques photos de vieilleries et de leur doc, dans des boitiers que vous n'avez pour la plupart jamais vu (annjy et les autres dinosaures ne sont pas comptés).
Je m'y colle in peto.
JR

[jiherve]

la suite
Tout d'abord un hybride, le boitier est caractéristique , NS avait plusieurs produits dans ce packaging LH0032,LH033 ..
et ensuite un pot pourri de composant fins 60'S début 70's
Dans les afficheurs : nixie miniature, 7 segment fluo à vide, pinlite(filaments)
qqs transistors/diodes/ thyristors en boitier oubliés
logique en flat pack, j'en ai en TO99 (RTL/DTL) mais cela n'est pas très visuel
Le gros TO100 est l'un des tous premiers LM723 et le joli céramique doré l'un des premiers DG511 .
le dil 14 est un dac courant 4 bits (eh oui il y a un début à tout).
JR

[annjy]

Bonjour
La 4000 n'était pas si fragile que ça .
Je vais vous faire quelques photos de vieilleries et de leur doc, dans des boitiers que vous n'avez pour la plupart jamais vu (annjy et les autres dinosaures ne sont pas comptés).
Je m'y colle in peto.
JR

Salut, JR,

t'as le bonjour du Dinosaure.

De mémoire, il y a eu la série 4000, puis 4000 A et enfin 4000 B, cette dernière comportant sur les entrées des diodes de protection...

Me gourres-je ????

Cordialement,
JY