Et ce courant réactif n'est donc pas facturé par le fournisseur électrique ?
En aucun cas pour les particuliers (en France)
pour les industriels (en H.T.), il y a une pénalité sur la facture.
Mais dans tous les cas, la puissance réactive n'est pas une puissance mécanique. Seule la puissance active permet de réaliser un travail ?
Merci pour ces informations. Je vais affiner tout ça et si j'ai un peu de temps peut être faire un premier proto.
Encore une ou deux remarques: bien que le cos phi soit très "mauvais", ce n'est pas du tout un problème: dans l'absolu, les puissances restent faibles, et en plus il est dans le "bon" sens: capacitif. La plupart des charges qui dégradent le cos phi, transfos ou moteurs à vide, ballasts et autres composants inductifs, le font de manière inductive. Le fait d'avoir un certain nombre d'alims capacitives sur une installation permet de redresser en partie le cos phi global.
Et ces alims ont un autre effet bénéfique, elles tendent à amortir et à dissiper les transitoires, et donc à nettoyer le secteur.
S'il n'y a pas de contraintes, genre commande de triac, il vaut mieux opter pour un pont redresseur, qui permet de diviser par deux la valeur du condensateur: comme dit Daudet, raisonner en termes de phase et neutre est de toute manière une très mauvaise idée.
Il est par contre sain de mettre la résistance de limitation et le condensateur sur deux fils différents: ça permet de limiter les dégâts en cas de contact accidentel avec quelque chose.
Et comme l'a signalé Pascal, une bonne technique pour réduire le taux d'ondulation et améliorer la suppression des transitoires est de séparer le filtrage de la zener de régulation par une résistance dans laquelle on chute quelques volts: voir un exemple dans le projet de wattmètre:
http://forums.futura-sciences.com/at...-wattmeter.jpg
(Ici, il n'y a pas de zener physique, c'est le régulateur shunt autour de U7 qui joue ce rôle).
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
En tenant compte de vos remarques voici le résultat actuel...
Je compte faire un essai avec et un essai sans la résistance entre le filtrage et la zener.
Pour la simu, ce n'est pas 230 qu'il faut prendre, mais 325.
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
Quelle erreur J'étais sur qu'en lui indiquant un sinus, il prendrait la valeur comme amplitude RMS...
Concernant le condensateur C2 (470uF), est-il nécessaire de prendre un condensateur supportant 230V ? Un condensateur 10V devrait suffire vu que celui-ci n'a pas 230V à ses bornes ?
Il suffit qu'il ait une tension supérieure ou égale à la zener. Ici, 6.3V seraient théoriquement suffisants, mais il vaut mieux ne pas pousser la pingrerie trop loin et prendre un 10V.
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
J'ai pu réaliser avec succès un premier prototype. J'aimerai y adjoindre les élements de sécurité pour prevenir d'un quelconque disfonctionnement.
Quels types de fusibles puis-je utiliser pour éviter un court-circuit ou que les composants à 5V prennent du 230V en cas de problème sur les premiers composants ?
Ce circuit a l'avantage d'être "inherently fail-safe": si un dysfonctionnement se produit, il conduit presque automatiquement à la suppression en douceur de la tension de sortie, et un courant d'entrée nul ou à peine supérieur au fonctionnement normal, sans dissipation ou inconvénient quelconque.
Pour celà, la condition essentielle est que le condensateur soit un modèle X.
Il reste le "presque": pour le minimiser, R1 peut être une résistance fusible.
Aller plus loin ne servirait pas à grand chose: si les diodes ou la zener claquent, ce sera normalement en court-circuit, et rajouter un absorbeur de surtension en sortie n'apporterait pas grand chose, d'autant plus que comme le courant est limité, et qu'il ne sera pas monstrueusement surdimensionné (en principe), il est plus que probable que la charge limite d'elle-même en l'absence de zener, par l'augmentation de consommation.
Pour les gens au tempérament inquiet, ça ne coûte pas grand chose de mettre deux zeners identiques en //, au cas où l'une claquerait ouverte (situation rarissime), mais sans aucune précaution particulière, ce circuit est déjà plus sûr et plus fiable qu'une alimentation classique protégée par des moyens standard.
Ca ne vaut donc pas tellement la peine de se faire du mouron.
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.
Merci pour ces précisions. Je vais de ce pas utiliser des condensateurs de classe X1...
J'ai cependant une autre question. La résistance R1 est là pour limiter le courant de charge du condensateur. Juste ?
N'existe-t-il pas une autre solution, sachant que la résistance dissipe de la chaleur au passage du courant, c'est une puissance inutilement consommée... Daudet avait parlé de CTN ?
Et finalement quel est l'élément qui empêche d'utiliser cette architecture d'alimentation avec des intensités plus importantes ?
Oui
Eventuellement, mais il y a une solution plus simple: mettre une résistance de valeur plus faible; l'inconvénient sera une crête de courant plus intense mais plus brève à la mise sous tension. Ce qui n'est en principe un problème pour aucun des éléments, à part la résistance elle-même.N'existe-t-il pas une autre solution, sachant que la résistance dissipe de la chaleur au passage du courant, c'est une puissance inutilement consommée... Daudet avait parlé de CTN ?
Avec 10 ohms, une pointe de courant théorique allant jusqu'à 30A est possible; avec énormément de malchance, s'il y a des faux contacts à la mise sous tension, synchrones du secteur, cela pourrait être doublé, donc 60A, ce qui est encore moins de la moitié de l'IFSM de 125A de la MUR460.
En pratique, les impédances parasites diverses limiteront le courant à une valeur largement inférieure.
La dissipation dans R1 sera en moyenne de 9mW, ce qui est pratiquement négligeable; par contre, il faudra prendre malgré tout un modèle bobiné de 3 ou 5W pour encaisser le pic de courant. Celui-ci ne pose pas de problème pour C1 ou C2.
La taille de C1, qui devient vite prohibitive s'il est de classe X. Pour de l'électronique courante, on reste généralement sous le microfarad. Mais il existe des valeurs supérieures, et dans les condensateurs pour électrotechnique, il n'y a aucune limitation (hormis l'encombrement).Et finalement quel est l'élément qui empêche d'utiliser cette architecture d'alimentation avec des intensités plus importantes ?
Il faut aussi que la consommation soit à peu près constante, sinon on va devoir dissiper la puissance la majorité du temps dans la zener, ce qui est plutot inefficace.
Il y a moyen de contourner l'obstacle de la taille par des moyens électroniques astucieux: voir à la p4 (82) de ce document:
http://electronicdesign.com/Files/29/8977/8977_01.pdf
Cependant, l'éxcédent éventuel de courant doit toujours être dissipé dans une zener. Il est possible de s'affranchir également de ce problème, mais là on commence à déborder un peu du cadre....
Pas de complexes: je suis comme toi. Juste mieux.