Bonjour,
Je suis actuellement en stage en électronique et un des aspects de mon projet est, entre autres, de concevoir un montage permettant la recharge d'une batterie par des cellules solaires tout en assurant le fonctionnement nominal d'une charge (moteur à courant continu de Faulhaber, AOP et circuits intégrés divers...).
La charge doit être alimentée continuellement par le panneau solaire et la batterie par temps ensoleillé ; par la batterie seulement si l'ensoleillement est insuffisant (donc elle doit être chargéee et prête à être sollicitée). Dans ce dernier cas, aucun microcontrôleur ou transistor n'intervient pour éviter que le panneau ne devienne récepteur de la batterie (sa tension ayant chutée) : il est simplement équipé d'une diode Schottky empêchant un retour du courant "inverse". Pour être plus précis, je l'ai conçu avec des cellules individuelles placées en groupements série et parallèle (6 cellules en série donc environ 3,6 V de tension à leurs bornes et 20 groupements parallèles) et chaque groupement parallèle possède sa propre diode Schottky (là encore, pour qu'un groupement série ne ramasse pas le courant du voisin dont la tension serait légèrement supérieure...).
Avec mon maître de stage, nous nous sommes pour l'instant orientés vers le montage suivant : panneau solaire (comportant diodes Schottky) ; immédiatement en parallèle (eh oui, c'est cela qui m'ennuie...), la batterie juste séparée par un shunt dont la tension aux bornes est mesurée à chaque instant et dont les potentiels sont envoyés vers les entrées d'un ampli d'instrumentation (AMP04). Après amplification, je compare (LMC6482) la sortie avec une tension de référence constante (pour l'instant 1 V, pour mes tests). Enfin la sortie du comparateur est reliée à la base d'un bipolaire (2N2222, reliée entre le panneau et la masse et possédant une résistance entre collecteur et masse) qui s'ouvre pour décharger le courant "excédent". Enfin, en parallèle de cela, la charge à proprement parler (celle qui consomme vraiment en plus des alimentations des CI).
Vous l'aurez compris, le 2N2222 s'ouvre quand le courant délivré par le panneau est trop important (et le redirige vers une résistance) pour ne pas abîmer la batterie, et se referme dans le cas inverse (d'où une comparaison de la tension du shunt, qui est image du courant traversant la batterie).
J'ai un montage (alimenté par panneau + batterie) qui me délivre du 5 V pour mes CI. Pas de souci de ce côté-là.
Batterie : 2*1,2 V = 2,4 V (ce sont des accus ; 1700 mAh ; 16 h de recharge théoriques)
Panneau : 3,6 V théoriques ; pour vous éclairer, 180 mA à vide (mais àa ne veut pas dire grand chose)
Mon problème est le suivant : je ne sais pas vraiment si ce modèle est viable, et s'il est autorisé de placer le panneau en parallèle avec une batterie+shunt en série sachant que l'un délivre 3,6 V (à vide) et l'autre 2,4 V. Avec ces deux générateurs, on remarque que c'est la pile qui impose sa tension (environ 2,6 V cependant) au point où se joignent panneau et batterie (il y a le shunt mais vu sa valeur le potentiel par rapport à la masse est idem).
Dès qu'il s'agit d'utiliser la batterie et de la recharger pendant ce temps, ça devient assez délicat... Je souffre un peu pour savoir ce qu'il se passe au niveau du courant de recharge/courant débité par la batterie. Lorsque la tension du panneau est faible, la batterie débite, c'est sûr (j'ai fait quelques tests avec 3 ampèremètres) ; mais après avec le panneau actif ça se complique, et le courant devient négatif ou positif (soit pile débite et pile se recharge respectivement, j'ai placé mon ampèremètre dans ce sens)...
Voilà, tout ça n'est pas très clair dans la tête, d'autant plus que j'ai l'impression de ne pas respecter certains principes (mise en commun de deux potentiels différents... )... Si quelques âmes charitables ont déjà acquis une expérience dans ce domaine...
Voilà, désolé pour le roman...
Merci pour vos réponses.
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