Bonjour à tous,
Il y a une 20aine d'années, j'ai eu l'occasion d'utiliser un RMN. En résumé, il s'agit d'un instrument qui soumet un échantillon à 2 champs magnétiques perpendiculaires. Ensuite le signal réémis par l'échantillon est mesuré. A côté d'une mesure classique présente sur de très anciens modèles, les modèles plus récents (des années 70-80 quand même) utilisent la transformée de fourrier.
Le champ magnétique incident est engendré par un "pulse" et la relaxation du système est mesurée. La transformée de fourrier du signal donne le spectre RMN, dont voici un exemple :
Je vous laisse imaginer le tracé du signal original. La finesse des raies dans le domaine des fréquences donne une idée de la complexité du spectre dans le domaine temporel (une somme d'exponentielles décroissantes multipliées par des cosinus).
Afin d'augmenter la qualité de la mesure (optimiser le rapport signal / bruit), ces appareils (à T.F.) permettaient de répéter l'acquisition du signal un grand nombre de fois (pour de très petits échantillons, les captures avaient lieu un W.E. entier à raison d'une mesure toutes les 10 secondes).
Ensuite, la T.F. était montrée sur une petit écran d'oscillo et on pouvait l'imprimer sur une table traçante.
Enfin vient la question. Sachant que ces appareils datent à peu près de la fin des années '70, début des années '80, quelles techniques utilisaient-ils pour :
1) l'accumulation des spectres
2) la T.F.
J'ai peine à croire que c'était déjà du numérique. La raison principale tien en la finesse de ces mesures. Le bruit ne ressemble en rien au bruit "8 bits" qu'on voir sur des oscillos numériques d'entrée de gamme. Ce bruit m'avait tout l'air d'être "enregistré" "analogiquement".
A titre indicatif, voici à quoi ressemblent l'appareillage de l'époque :
http://www.nmr.uottawa.ca/en/old_spectrometers.html
Et désolé pour l'énorme faute dans le titre que je ne peux plus corriger :s
Sethy
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