Alimentation d'un desulfateur de batterie (auto 12V)

[invite8e10da47]

Bonjour à tous,

je compte me faire un desulfateur de batterie. J'ai pas mal cherché sur internet et j'ai trouvé deux schémas, un "américain" et celui d'elektor de 2001 que vous devez connaître je pense. Ce dernier me tente bien (surtout que j'ai déjà la moitié des composants dans ma boîte "miracle") mais j'ai quelques petites interrogations dessus. Les schémas sont dispo dans ce topic sur www.econologie.com (http://www.econologie.com/forums/mon...b-vt10422.html)

Ces montages sont décrit pour s'alimenter sur la batterie elle-même, mais je pense qu'avec une batterie en mauvais état ce n'est pas viable; il doit être infiniment plus pratique et viable d'alimenter activement ces montages.

Mes principales interrogations sur ces types de montages sont donc essentiellement dûs à l'alimentation (active). Quel voltage appliquer ? 13.8V ? Question courant je pense que les alentours d'1A devrait aller ? Mais ma plus grosse question et de savoir s'il faut,et si oui comment, protéger cette alimentation des oscillations appliquées à la batterie ? Je ne pense pas qu'une alim apprécie de se prendre des pics à 50V...

J'attends vos réponses et observations avec intérêts. De même, si vous avez d'autres montages plus "efficaces" je suis preneur.

Merci à tous
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[invitee05a3fcc]

Si tu crois encore au Père Noël ....

[azad]

Tout à fait, c'est comme les boucles magnétiques anti-calcaire autour des tuyaux… du pipeau !
Les gens qui ont de gros packs de batteries, donc qui ont dépensés quelques milliers d'Euros, sont disposés à croire ce que les distributeurs de batteries leur racontent. Alors, en série avec leur (s) chargeur(s) automatique(s) ils mettent ce bouzin électronique …. qui ne sert à rien ! En fait c'est surtout la fonction "floating" du chargeur qui assure la maintenance des batteries.
Sinon, tu peux faire des tests avec un transformateur d'alim à découpage (céramique), primaire en série avec les batteries et secondaire alimenté en impulsions de une milliseconde de période et d'une douzaine de volts d'amplitude. Il faudrait selon les auteurs du truc des impulsions d'un millier de volts.
En tout cas, si les marchands de voitures ne proposent plus de médiales de St Christophe à leurs clients, je constate que les clients potentiels sont toujours présents. Comme quoi mon Christophe rejoint le Père Noël de Daudet.

[Tropique]

De manière peut être surprenante, les désulfateurs fonctionnent réellement: j'ai fait des essais sérieux, basés sur la résistance interne qui montrent que des améliorations spectaculaires sont possibles (un rapport de 1 à 10 est possible).
Comme tout miracle, il y a des limites: un désulfateur ne va pas réparer une plaque lépreuse dont un morceau est tombé dans le fond.
Les batteries au gel semblent avoir des modes de dégradation réfractaires: actuellement, je tente de régénérer (sans succés) des éléments jamais utilisés, juste stockés trop longtemps.
Mais si on n'est pas trop négligent, pas trop longtemps, il est possible de rattraper des batteries normalement destinées à la déchetterie (surtout les batteries liquide).

Le montage d'Elektor est typique du genre: c'est le plus petit dénominateur commun, cependant fonctionnel, et avec quelques "bells and whistles" pour faire passer.
Il fait l'essentiel, càd dire envoyer des impulsions provenant d'une source inductive. C'est ce qui semble fonctionner. Tout le folklore qu'il y a autour, fréquence de résonance & Cie est essentiellement décoratif, tant que l'on respecte en gros ces paramètres, cela fonctionne.
Pour des grosses batteries, il vaut mieux muscler le circuit, mais cela fonctionne même sans ça; ça prend juste beaucoup plus de temps.

Si on veut faire un circuit alimenté extérieurement à partir du schéma Elektor, on peut enlever la self de 10mH et connecter une alim 12V (valeur non-critique) au point A.
Le circuit à LED peut également être enlevé pour économiser l'énergie, il faudra de toutes manières au moins deux à trois semaines de traitement d'une batterie de voiture moyenne pour obtenir un résultat utilisable.
Il est essentiel d'employer le circuit sur une batterie totalement déconnectée de son utilisation normale.

Il est possible de faire nettement mieux que le circuit basique d'Elektor et les exemples du Web desquels il est tiré. J'essaierai de faire un projet structuré de mes essais dès que j'en aurai le loisir, mais cela restera quelque chose d'assez général (donc non vraiment optimisé), et si l'on a une application précise en tête, il est toujours possible de faire quelque chose de plus spécifique et plus performant. Hulk pourra certainement contribuer, mais je ne sais pas s'il est possible de faire un dimensionnement simple et direct, basé sur de l'arithmétique de base à partir des données de l'élément. Mes essais personnels, bien que couronnés (en général) de succès restent plutot informels, et je ne sais pas trop comment ajuster les nombreux paramètres possibles du régénérateur aux nombreux paramètres possibles d'un élément dégradé: il semble y avoir une bonne marge de tolérance des deux côtés, ce qui est bien, mais il y a probablement beaucoup de marge d'optimisation également.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invitea9f5a5fe]

Bonjour à tous, perso je viens de réaliser un "désulfateur", un peu sceptique, mais j'aime bien vérifier par moi-même... J'ai vu deux schémas, celui d'Elektor et celui, plus simple, dont il est manifestement inspiré. En fait même principe mais sans la partie "monitoring" qui m'a semblé bien compliquée pour pas grand-chose. A première vue il fonctionne, mais je n'ai pas encore assez de recul pour donner un avis. En revanche je confirme que ça consomme pas mal (le FET chauffe beaucoup) et qu'il vaut mieux prévoir une alim externe, au moins pour une petite batterie qui a déjà du mal à être chargée... Je vous tiendrai au courant si ça intéresse quelqu'un.

[invite1ed03dcf]

Bonjour,

Je suis également très intéressé par le sujet, mes batteries moto rendent l'ame à peu près annuellement si par malheur je m'absente 2 semaines sans les debrancher et les charger.
j'y crois assez également car celà fait quelques semaines que je parcours les forums où existent des témoignages positifs. Ca prend du temps mais ca vaut le coup (je paye une batterie Moto 130€ ici).

je suis assez favorable aux systemes assez rustiques dans la mesure ou je m'imagine la desulfatation comme un eopération assez grossière qui n'a pas besoin de s'embarraser de finesses excessives.

Il y en a un qui me plait bien c'est celui là : http://deltajp.pagesperso-orange.fr/...s/desulfa.html

Dès que j'aurais expérimenté la chose, je vous teindrai au courant également.

Bye

[invitea9f5a5fe]

Voici celui que j'ai réalisé : https://www.dropbox.com/s/nbaw8krb4l...desulfator.pdf Ce qui m'a le plus gêné, c'est le MOSFET qui est à canal P, beaucoup plus rare à trouver dans les récups, donc je l'ai acheté...