Pour ses démarrages scientifiques l'homme s'appuie essentiellement sur son intuition sensible ; c'est ensuite que le raisonnement et les déductions s'imposent qui lui permettent de maîtriser quelques fois les événements à travers les instruments de mesure et les outils d'expériences. Quel émerveillement nous saisit quand nous observons les lémuriens dont nous sommes issus !
L'intuition sensible, à travers les premières perceptions et les premiers enseignements de la vie, nous nourrit d'illusions ; le chatoiement des couleurs qu'elles viennent de la nature ou du ciel, l'agrément des harmonies musicales, les délectations savoureuses du palais sans parler des émois sentimentaux venus des caresses, toutes ces sensations reçoivent d'emblée une explication très éloignée de la réalité intime : des illusions poétiques en quelle que sorte. Notre perception du temps, même si celui-ci est l'objet d'appréciations quantitatives qui ne se démentent jamais, ne mérite-t-elle pas des investigations approfondies qui pourraient peut-être nous permettre d'autres progrès ?
Merci de m'avoir lu jusque là.
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