Je me demande quel est l'apport réel, par rapport à l'environnement, des vélos en libre service que l'on voit apparaitre dans nos grandes villes (dont Paris et Lyon). En effet, même si ces vélos en eux même sont écologiques (par rapport à la voiture, et même aux transports en commun), les bornes permettant d'emprunter les vélos sont des appareils alimentés électriquement : une borne avec un système informatique embarqué sur chaque station, et une "bornette" par vélo, également reliée au réseau informatique... A Paris, j'ai lu qu'on a plus de 10.000 vélos, soit logiquement plus de 10.000 bornettes, et 750 stations . Mais tout ce petit matériel consomme de l'énergie non ? Qui plus est 24/24 et 7j/7. A cela il faut ajouter la nécessaire consommation énergétique des services administratifs qui tournent autour (administratif, service client et centre d'appel...).
Je ne peux que louer cette initiative qui permet de redécouvrir le plaisir du vélo en ville, et surtout d'initier des comportements plus respectueux de l'environnement (éviter de prendre sa voiture pour faire un petit trajet par exemple). Mais cela n'empêche pas de se demander raisonnablement quel en est le "coût" énergétique, et donc -par simple soustraction- l'apport environnemental réel.
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