BIODIVERSITE, SCIENCE ET GOUVERNANCE
Décider aujourd’hui pour vivre demain :idea: (http://www.recherche.gouv.fr/biodiv2005paris/)
LUNDI 24 janvier
Du 24 au 28 janvier 2005, c’est tenu la conférence « biodiversité, science et gouvernance ». Le constat inquiétant de la disparition de la biodiversité, l’érosion de la biodiversité dans le milieu scientifique, motive Jacques Chirac et Koïchiro Matsuura pour que la conférence se déroule à Paris, au siège de l’UNESCO :D .
La conférence veut contribuer aux efforts déjà faits.
Les participants à la première partie séance d’ouverture sont dans l’ordre de passage, François d’Aubert le Ministre délégué à la Recherche française, Koïchiro Matsuura le Directeur-Général de l’UNESCO, Klaus TOEPFER le Directeur général du PNUE, Hamdallah Zedan le secrétaire exécutif de la CDB, Valli Moosa de l’UICN, Bertrand Collomb le président de Lafarge et du Conseil Industriel Mondial pour le Développement Durable, Stavros Dimas le Commissaire européen à l’environnement, Nicolas Hulot en tant que Président de la Fondation Nicolas Hulot.
La deuxième partie de cette séance se déroule en présence de Jacques Chirac qui clôturera cette séance après l’intervention de Koïchiro Matsuura, représentant pour Kofi Annan, Edward O. Wilson de l’Université de Harvard, Wangari Maathai la vice-ministre de l’Environnement et des Ressources naturelles du Kenya et Prix Nobel de la Paix, Abdullah Badawi le premier ministre de Malaisie, et enfin Marc Ravalomanana le Président de la République de Madagascar.
La cérémonie d’ouverture est marquée par l’absence de dirigeants américains dans le débat :grrrr: , le témoignage de Marc RAVALOMANANA et le message de Nicolas HULOT.
Marc RAVALOMANANA nous démontre que les pays du Sud souffrent déjà des comportements des pays du Nord. Au rythme actuel de la pollution maritime, de la déforestation, des pêches intensives et autres exploitations des ressources naturelles, compromettent l’écosystème.
Le président rappel la richesse biologique de Madagascar, avec sa diversité d’espèce et son écosystème unique qui classe l’île dans le patrimoine écologique mondial.:roll: :Bravo1:
De nouvelles espèces y sont découvertes tous les jours. Dans les conditions actuelles d’exploitation de l’île, des espèces vont disparaître avant même qu’on les découvre. Hors, cette diversité génétique est une chance pour la médecine et la science.
Madagascar est encore dans une optique de développement non-durable. La surexploitation forestière, la pêche intensive et la pollution marine compromettent l’île.
Pour protéger l’île, des zones déclarées protégées sont exemptes de toute exploitation, mais au détriment de la population.
Le président demande une aide internationale pour réalise une étude d’impact et ainsi adapter l’économie de Madagascar pour que l’île vive de ses richesses sans se compromettre, comme c’est le cas pour la pêche à la crevette.
La gouvernance de l’île place le développement durable au cœur de sa politique.
Les pays dis du sud, sont des terrains de recherche inespérés pour nos scientifiques. Mais seuls les pays du Nord en tire un vrai avantage.
Le développement durable passe par la réduction de cet écart scientifique. La fuite des cerveaux est importante dans ces pays.
Quand aux Etats-Unis, ils sont plus occupés à chercher des armes en Orient, qu’à sauver la planète. Les participants ont pour but un effort collectif pour changer les comportements qui épuisent les ressources naturelles, accélèrent la disparition d’espèce et contribuent au changement climatique. :!:
D’autre pays sont absents, mais l’impact des Etats-Unis sur l’environnement est un des plus important. :grrrr:
Selon Nicolas Hulot, le temps de la prise de conscience est passé. Assez de discours, il faut agir sans plus attendre. Il faut lutter contre l’indifférence, notre destin est lié à la planète. L’homme ne tirera pas son épingle du jeu : « Nous n’avons plus conscience, que notre destin et notre sort sont dans les mains de la nature ». :Bravo1: :Bravo1:
C’est certain, le monde de demain sera différent. Il sera dramatique ou redonnera un sens au progrès. Notre situation est une charnière avec un avenir qui verra notre propre fin ou la naissance d’une nouvelle société.
Donc, la préservation de la Nature est une priorité qui concerne tout le monde. C’est un effort de collaboration et de solidarité. Les pays dis pauvre paient en priorité le tribu de nos comportements irresponsables.
Les faits sont là, d’ici 2010 un véritable effort doit être fait ou l’inévitable ne fera plus aucun doute. Cette date limite correspond à l’engagement des gouvernements pour réduire l’érosion de la biodiversité d’ici là et assurer un développement durable.
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