Discussion : Ecoquartier et usager

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Bonjour,

Je me permet de lancer une discussion sur le sujet des Eco-Quartiers, suite à une conférence à ce sujet. Je me pose des questions sur la relation quartier/usager :

Dans un premier temps, faut-il être militant écolo pour vivre dans un tel quartier ? La réponse semble être non, mais est-ce que tout ménage s'installant dans un tel quartier participe durablement à son évolution ? Faut-il faire des efforts particuliers afin de faire valoir ce préfix 'éco' à son quartier ? Des campagnes de sensibilisation/éducation sont elles organisées au sein des quartiers afin d'y parvenir ?


Merci de votre participation,
Johan
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[Arvirik]

Bonsoir,

Un "éco-quartier", par définition, met à disposition des habitants des aménagements respectueux de l'environnement, en termes de gestion des déchets, sources d'énergie, réseaux de transports, etc. Mais les habitants peuvent profiter de ces aménagements partagés, sans se soucier de leur comportement personnel : consommation d'eau et d'électricité, achats, etc.
Le problème de ces éco-quartiers est que les habitants y viennent par snobisme, "parce que ça fait bien" , comme c'est bien vu d'avoir du bio sur sa table . Au risque qu'ils deviennent un ghetto de bobos !

En conséquence je ne pense pas qu'il faille forcément être militant écolo, "militant" étant pris au sens de "rallier des personnes à la cause environnementale". On peut très bien soi-même être sensibilisé et réfléchir sur son propre comportement pour le rendre le plus écolo possible, sans pour autant vouloir ou pouvoir participer à la sensibilisation des autres. Mais oui il faudrait être sensibilisé pour y vivre. Mais tout le monde devrait l'être, habitant d'éco-quartier ou pas !

Mais pour moi les éco-quartiers ne devraient pas exister ... car tous les quartiers devraient être "éco"! Le risque est que toute l'ambition écologique des villes soit mise sur ces éco-quartiers, au détriment des autres quartiers. En quelque sorte, que les éco-quartiers soient des sortes de "réserves naturelles" au milieu des villes polluées.

[remyb]

En quelque sorte, que les éco-quartiers soient des sortes de "réserves naturelles" au milieu des villes polluées.

Ou de caution politique.
Un peu comme les "pistes" cyclables que l'on peint sur les trottoirs ou que l'on fait dans des impasses. Ca permet de faire croire que l'on agit, sans s'attaquer aux vrais problèmes de transport...