Je n'ait jamais non plus entendu parler de fuite massive de blocs de déchets nucléaires vitrifiés. Pourtant des militants anti nucléaires font mine de croire que c'est possible. Je reviens ainsi à ma première question : pourquoi pourrait-on stocker sans problème le CO2, qui est d'abord un gaz, et ne pourrait-on pas stocker des blocs de déchets vitrifiés ? (on a donné l'argument selon lequel serait impossible en raison de la chaleur dégagée… mais sans aucune référence scientifique ; donc, pour l'instant, j'ignore cet argument)
Ma question ne porte pas sur le risque local d'une intoxication locale par le CO2. Mais celui d'une explosion globale de changement climatique.Des petites fuites de CO2 sont possibles. Ce serait embêtant, car 1 % de fuite par an, par exemple, viderait un stockage en 100 ans, autant dire que ça équivaudrait à ne rien avoir fait. Mais ce ne serait pas dangereux pour autant. Je rappelle que le CO2 n'est pas toxique.
Si on continue à utiliser les énergie fossiles, l'utilité du stockage de CO2 est évidente : pour combattre le changement climatique.Reste la question de l'utilité du stockage du CO2. Et c'est vrai que là, moi aussi, je suis sceptique, surtout qu'il faut dépenser une partie de l'énergie produite par une centrale électrique (de mémoire, 20 %) pour séparer et comprimer le CO2. Bref, on commence par dépenser plus de combustible. Pas top.
Si on utilise de l'énergie nucléaire, le stockage de CO2 n'a évidemment aucune raison d'être.
Mais pourquoi y aurait-il plus de problème à stocker quelques tonnes de déchets nucléaires vitrifiés que des milliards de tonnes de CO2 gazeux ou mystérieusement non gazeux ?
Pierre Yves
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