"Là, maintenant, le débat sur les OGM d'un point de vue sanitaire est clos", affirme Agnès Ricroch. Cette conclusion est le fruit d’une vaste étude d’Agnès Ricroch, une généticienne d’AgroParisTech (université de Paris-Sud-Orsay) à paraître dans la revue de référence, Food and Chemical Toxicology.
La pertinence de ce travail vient non seulement du fait qu'il s'agit de pays différents, mais aussi de la variété des animaux testés : poulets, souris, rats, chèvres et vaches.
Par ailleurs, plus rien n'interdit la culture du maïs transgénique de Monsanto en France. Après la suspension par le conseil d’État des arrêtés l'interdisant, le gouvernement est aussitôt monté au créneau.
Quant à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, elle s'est dite "plus déterminée et plus convaincue qu'en 2008 de la nécessité pour nous d'interdire le maïs Monsanto 810". La ministre a affirmé "étudier les modalités juridiques pour poursuivre cette interdiction".
Nous avons la démonstration de l'importance de la politique sur un sujet dont certains se sont emparés pour faire peur. La raison scientifique ne sert pas à la prise de décision, mais les enjeux électoraux et la voix de ceux qui crient le plus fort servent de déclencheurs à la prise de décision.
Dans ce cas, cela defavorise les semenciers et les agriculteurs du pays ce qui n'est interessant ni sur le plan economique de défavoriser l'agriculture de son pays, ni sur le plan environnemental de favoriser les produits venant de plus loin.
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