bonjour,
on construit des centrales solaires (photovoltaîques .... ou autres).
En fonctionnement production d'électricité quasiment sans aucune empreinte carbone.
parfait quand au réchauffement climatique dû au CO2.
Cependant les panneaux absorbent l'énergie lumineuse en provenance du soleil.
Une partie -faible avec les technologies actuelles, quoiqu'en amélioration?- est transformée en énergie électrique. Cette énergie est transportée par un réseau électrique, puis utilisée. la thermodynamique nous apprend qu'in fine, entropie max oblige, TOUTE cette énergie sera dissipée en chaleur ici ou là, mais certainement sur le surface terrestre.
Que devient le reste de l'énergie incidente?
Une partie est réfléchie: c'est l'albédo du panneau
L'autre est absorbée, et directement transformée en chaleur localement.
Ma question: la part d'énergie calorique réfléchie (par unité de surface) est-elle au moins égale à l'albédo du sol naturel - ou des toits d'immeubles et de maisons -
Comme la couleur des dits panneaux me semble presque noire, je pencherais pour un albédo = ZERO
Prenons une grande ferme dans un désert de sable. Le CNRS attribue au sable un albédo entre 25 et 50% [hormis si c'est du sable volcanique noir ]
la ferme solaire: albédo #0 !!!! chaleur absorbée= 100*%
Donc excédent de chaleur absorbée: (100- (100-50)) au mieux, soit excédent de 50%
et au pire si le sable est très clair excédent de chaleur absorbée: (100 -(100-25) , soit excédent de 75%
pas bien bon en termes de réchauffement…...
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