Je voudrais vous soumettre ce qui suit, en attirant votre attention sur le fait que ce type de discussion n'est sinon jamais, du moins extrêmement rarement abordée, vu semble-t-il les tabous en la matière...
Voici comment la recherche en science médicale conventionnelle (dans sa partie matérialiste et rationaliste) manifestant encore son impuissance (comme attendu) à établir des vrais liens de cause à effet, persévère dans des errances dogmatiques : elle nuit, à mon avis, finalement à la santé, car elle détourne les gens des vrais objectifs qui leur permettraient d'améliorer leur santé en les aidant à prévenir efficacement les maladies grâce à une hygiène émotionnelle accrue !
Nous sommes régulièrement bombardés de la part des grands médias de prétendues études scientifiques qui avancent par exemple, que le risque de devenir obèse (ne riez-pas) dépend de la région où nous vivons ou encore que la prise régulière de tel complément ou de tel aliment nous protègerait du cancer... Elles ne se fondent pas sur des liens avérés de cause à effet, mais faute d'y parvenir, elles livrent à des sortes de pronostics sur les effets de prétendus facteurs favorables ou défavorables. C'est aussi le cas concernant les tests d'efficacité des médicaments qui ne peuvent se baser que sur de telles études : plusieurs scandales sanitaires ont éclatés concernant notamment le manque d'efficacité des antidépresseurs... Si certaines études prêtent à sourire, d'autres semblent en apparence crédibles vu l'estampille "scientifique" qui leur est affublée. Pour tenter de débrouiller le vrai du faux, questionnons-nous d'abord sur les critères obligés d'une vérifiable expérimentation scientifique.
L'ÉTABLISSEMENT SCIENTIFIQUE DU LIEN DE CAUSE À EFFET
L'expérimentation scientifique digne de ce nom impose différentes règles pour qu'un lien de cause à effet puisse être sans conteste établi. Par exemple, analogiquement à ce qui se passe lorsqu'on tient un objet en mains et qu'ensuite on le lâche, il tombera dans tous les cas par terre (à 100 %) et si c'est de l'eau, qu'il y provoquera toujours des cercles concentriques autour de son impact. Comme de juste, la recherche scientifique impose aussi qu'on puisse reproduire à volonté ce type d'expérience pour qu'un lien de cause à effet soit réellement prouvé et comme suit.
LE CRITÈRE DE REPRODUCTIBILITÉ
Extrait du livre Quand les thérapeutes dérapent :
"La validation scientifiquement reconnue des expériences n’est garantie que si elle répond au critère de reproductibilité : « Cette condition part du principe qu'on ne peut tirer de conclusions que d'un événement bien décrit, qui est apparu plusieurs fois, provoqué par des personnes différentes…Un phénomène que l'on peut reproduire à volonté devient un phénomène reproductible au sens scientifique .» [Source] Surgit ensuite un paradoxe de taille : le neurologue Pierre-Jean Thomas-Lamotte souligne qu’il « est impossible d’étudier et de quantifier une cohorte de malades ou une série de cas-témoins quand il faut inclure le psychisme humain » [Source] ; « […] on ne peut pas divorcer six fois de suite du même partenaire […] » [Suivant ce qu’il précise à ce sujet dans son livre Et si la maladie n’était pas un hasard, Éd. Le Jardin des Livres, Paris, 2008, p. 203]. Ainsi, étudier une maladie comme « un phénomène que l'on peut reproduire à volonté » s’avère impraticable. L’étude de telles observations sort donc manifestement du cadre de l’expérimentation conventionnelle lorsqu’elle impose le critère de la reproductibilité ; un tel principe est dépassé notamment dans les cas où il est exigé comme condition sine qua non à remplir, dans la vérification des observations empiriques de nature psychologique."
On comprendra dès lors toutes les imparables difficultés auxquelles est confrontée la recherche scientifique quand elle s'enferre à vouloir trouver dans ce qui est matériel (biologique, physiologique) les causes réelles des maladies ; dans de telles conditions, ses adeptes n'ont alors d'autre "choix" que de se livrer à des études prétendument scientifiques qui ne peuvent mettre en avant que des corrélations à grands renforts de statistiques : un tel pourcentage de personnes qui s'adonnent à un tel ou tel traitement semblent ne pas développer (mais sur une période forcément limitée) de cancer, par exemple. Il faut rappeler qu'on n'a jamais pu démontrer quelque lien de cause à effet entre tel toxique, tel aliment... et le cancer, par exemple. Devant un tel échec, les scientifiques se sont adonnés à des études statistiques erronées : ils ont créé le fallacieux concept de facteur de risque et son tandem le facteur qu'on pourrait appeler de chance (prendre tel aliment ou complément préviendrait d'attraper telle maladie, par exemple).
Parmi les études statistiques ainsi réalisées, aucune ne révèle un réel lien de cause à effet (qui implique le fait que la totalité ou presque des cas relevés entraînent à 100 % un même effet déterminé). Ainsi l’expérience accessible à tous qui montrerait qu’en plongeant un solide (non soluble) dans l’eau, il déplace une quantité d’eau égale à son propre volume : c’est du 100 %. Les études statistiques sur lesquelles se basent notamment les prétendus effets cancérigènes de produits ou à l’inverse l’effet prétendument protecteur du cancer d’autres, ne font état que chiffres partiels (jamais à 100 % et même pas s'y approchant) : au travers du fallacieux concept de facteur de risque qu’on avance de la sorte, on induit malgré tout, l'existence d'une relation causale.
Le Dr Thomas Lamotte déjà cité ajoutait : "Il est évident que, si je supprime la neige, les skieurs ne vont plus se casser la jambe sur la neige. Mais ne me dites pas que c’est la neige qui casse les jambes ! Si le tabac n’est qu’un facteur de risque, l’interdiction de fumer va déplacer le problème du fumeur. Dans vingt ou trente ans, on en sera peut-être à rechercher la substance responsable d’une véritable épidémie de lymphomes thoraciques ou abdominaux voire de maladies de Parkinson (les parkinsoniens sont en règle générale non-fumeurs)".
Le Dr Thomas Lamotte faisait ainsi remarquer qu’ "un scientifique qui confond facteur de risque et la cause d'une maladie est un imposteur ou un ignorant de la logique, la base du raisonnement scientifique ». « Les scientifiques en sont venus à amalgamer facteur de risque de la maladie et cause de la maladie. Leur recherche échoue puisqu’ils n’ont plus une démarche scientifique".(Source) (...)
"Il faut faire table rase des conceptions et des propos manifestement erronés d’où qu’ils viennent. Un médecin, un scientifique n’a pas le droit de confondre un facteur de risque avec la cause d’une maladie. C’est très différent. Le facteur de risque nous indique un terrain de prédilection où la maladie est plus fréquente, la cause implique que l’effet soit présent dans tous les cas, sans exception. C’est un principe intangible de la logique base de la science. Je n’invente rien. Il n’est pas possible de se référer à la science et d’en piétiner les principes. Les enquêtes sur les cohortes de malades ne mettent en évidence que des facteurs de risque car jamais le 100 % n’est atteint. L’étude d’une cohorte ne permettra jamais de trouver la cause d’une maladie." (Source)
LA CORRÉLATION PRISE POUR UN LIEN DE CAUSE À EFFET
Ce qu’on tire malhonnêtement de telles statistiques (qui n'atteignent donc jamais 100 %) ne sont en fait que des corrélations et rien d 'autre. Une corrélation signifie étymologiquement une "relation avec" entre deux choses et comme par exemple qu’il y un lien entre le port des lunettes et les coups de soleils (c’est le soleil), mais pas de lien de cause à effet prouvé entre les deux. De telles statistiques ne montrent en fait avec certitude, aucune influence de tel élément sur ce qui prémunirait du cancer ou le favoriserait, par exemple. Pire, diverses études de ce type, faites dans les mêmes conditions, n'aboutissent jamais aux mêmes conclusions. Ce qu'on leur fait dire abusivement ne repose que sur des sophismes et est donc fallacieux :
"'Cum hoc ergo propter hoc' (latin signifiant 'avec ceci, donc à cause de ceci' est un sophisme qui consiste à prétendre que si deux événements sont corrélés alors il y a un lien de cause à effet entre les deux. La confusion entre corrélation et causalité est appelé effet cigogne en zététique [voir plus bas] ; en science et particulièrement en statistique cette erreur est rappelée par la phrase « la corrélation n'implique pas la causalité ». " (Wikipédia).
Pire, on a même observé que suivant l'effet Rosenthal (prouvé) de telles études étaient influencées par leurs promoteurs : le Pr Robert Rosenthal a démontré que les expérimentateurs en psychologie, en éducation, en médecine et en sciences de la matière peuvent affecter inconsciemment les résultats des études entreprises dans le sens de ce qu’ils attendaient, par contamination des hypothèses émises. (Jo Godefroid, Psychologie, science humaine et cognitive, éd. De Boeck Université, Bruxelles, 2008, p. 105). Cela explique en partie les différences de résultats de ce genre d'expériences.
CROIRE QUE CE SONT LES CIGOGNES QUI APPORTENT LES NOUVEAUX-NÉS
Une légende alsacienne relatait que c'était les cigognes qui livraient les nouveaux-nés : on avait observé que dans les communes où se trouvait un nombre élevé de cigognes, il y avait plus de naissances que dans l'ensemble du pays. La conclusion suivante est absurde car basée sur une simple corrélation : ce sont donc les cigognes qui apportent les bébés ! En fait tout le monde sait que la préférence des cigognes est de faire leurs nids préférentiellement dans les villages plutôt que dans les grandes agglomérations où certes, la natalité est moins forte que dans les campagnes.
En logique et donc en science, on a donc appelé effet cigogne, cette tendance à confondre corrélation et causalité, comme referment à souhait toutes ces études prétendument scientifiques aboutissant à l'établissement de fallacieux facteurs, qu'il faudrait mieux appeler terrain de prédilection, suivant ce qu'en analyse le Dr Thomas-Lamotte, sous oublier les autres qui mettent en avant des "facteurs" favorables (matériels) jugés comme prémunissant de telle ou telle maladie !
On abuse les gens par un tel fallacieux discours, mais cela a certes des vertus hautement puissantes sur le plan financier : la sortie de livres à succès à grand renfort de marketing comme Anticancer et son concurrent Le Vrai Régime anticancer (sic) ; cela "justifié" surtout les milliards d'investissements au profit de ce type de recherche "scientifique". On fourvoie les gens en leur faisant croire que l’attitude la plus juste face au risque notamment de cancer, c’est de mobiliser toute son attention sur l’alimentation, l'hygiène de vie… Certes, globalement, la mise en pratique qui conduit au mens sana in copore sanum, fait apparaître des personnes qui sont en d'autant meilleure santé, qu'elles sont aussi soucieuses de veiller à leur hygiène émotionnelle, les soucis d'hygiène se portant en général aussi bien sur le plan physique que sur le plan psychique ! Les études incriminées déresponsabilisent les gens par rapport à la nécessaire hygiène émotionnelle qui conduit notamment à ne pas laisser le stress à se somatiser, mais de veiller à l’exprimer sous forme de ressentis et d’émotions, pour éviter les maladies. Le stress oxydatif ou oxydant a été identifié scientifiquement comme étant à l’origine des maladies et au cœur, les facteurs psychologiques sine qua non :
Extrait du livre Quand les thérapeutes dérapent :
"Des scientifiques réputés se sont déjà affranchis de cet ancrage au tout–au-physiologique, en identifiant le stress oxydant comme à l’origine du cancer. Parmi eux, le célèbre Pr Luc Montagnier – prix Nobel de médecine 2008 pour sa codécouverte du VIH (SIDA) – en est « arrivé à la notion de "champ oxydant" ». Dans « l’addition des phénomènes générateurs de stress oxydant », il inclut des « facteurs psychologiques » [Luc Montagnier, Les Combats de la vie, Éd. Jean-Claude Lattès, Paris, 2008, pp. 190-191.] et précise que « le système immunitaire lui-même est affaibli par les problèmes de stress psychologique » [Interview du Pr Montagnier, propos recueillis par Céline Andrillon pour la revue Bio-énergie n°27.]."
A méditer
"Des études cliniques, effectuées sur des malades dont on a pu établir tous les antécédents biographiques, ont montré l’existence d’un rapport chronologique entre l’évolution de leur maladie et les événements retentissant sur leur vie affective. La situation qui précipite le sujet dans la maladie revêt pour ce malade une signification affective particulière, parce qu’elle est liée à son passé ou à une problématique conflictuelle non résolue. C’est en raison de ces liens qu’elle a pour lui un effet de stress."
(Ary Becache, Psychologie Pathologique, 2004, Abrégés Masson, 9ème Édition, p. 219).
"C'est la médecine tout entière qui doit s'ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH [°] : " Toute maladie relève à la fois de l'esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu'on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu'il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ". Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste. »
(Marc-Alain Descamps. Corps et psyché, Ed. Desclée De Brouwer, 1992, p. 16).
° Médecine Psychosomatique. L'Application de La Psychopathologie aux Problèmes Cliniques de Médecine Générale, ouvrage de référence.
Pour l’accès aux sources Internet (indiquées dans le texte par (source) : *** Lien publicitaire vers un blog peu scientifique supprimé (quoique vous n'aurez aucune peine à le retrouver via un moteur de recherche). - shokin ***
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