Bonjour,
J'ai remarqué que de nombreux articles traitants du réchauffement climatique, parlait de "thèse", plutôt que de "théorie".
Et que cette "thèse", produisait des "consensus", plutôt que des "preuves" scientifiques.
Ceci m'amène donc à certains questionnements d'ordre épistémologique :
Les "thèses" ont-elles leur place en science, au même titre que les théories scientifiques ?
Peut-on appliquer les critères de "falsifiabilité" de Popper à une thèse ?
Les controverses, autour de la question du réchauffement climatique ne sont-elle pas une sorte de symptôme indiquant,
que le réchauffement climatique, tient d'avantage de la "thèse" que d'une véritable théorie scientifique ?
Si nous sommes face à une "thèse" plutôt qu'à une "théorie" falsifiable, le risque n'est-il pas que la raison soit celle qui rallie le plus large consensus ? Le consensus le plus large, ne peut-il être influencé par des craintes plus ou moins fondées, faisant appel au principe de précaution comme principe d'action...
- nota à l'attention des modérateurs : La discussion porte sur les critères de falsifiabilité applicables ou non à la question du réchauffement climatique, il ne s'agira pas ici, d'entrer dans des polémiques stériles sur la question du réchauffement.
Cordialement
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