Bonjour,
J'initie ici un nouveau fil pour ne pas alourdir uniquement d'autres fils qui sont dédiés à des aspects non directement liés à la MQ.
J'ai lu quelques articles très généraux sur les fentes de Young, je n'en connais donc que les fondements, mais ça m'a fait beaucoup réfléchir et quelques questions trainent dans ma tête sans avoir reçu de réponse claire.Envoyé par gillesh38
En particulier, il me semble que beaucoup de problèmes sont inhérents au discours. On parle soit de particule soit d'onde et on dit qu'il y a dualité onde/corpuscule, mais en vérité, il se pourrait que ce soit plutôt onde ou plutôt corpuscule mais pas les 2 à la fois. Le terme de dualité pourrait donc porter à confusion.
Ainsi, le seul fait de dire "la particule pourrait être détectée ..." a pour hypothèse implicite que le concept de particule est approprié pour décrire le phénomène.
Personnellement, il m'avait semblé, au moins pour cette expérience, qu'il y avait beaucoup moins de problème d'interprétation si on posait l'hypothèse qu'il y a propagation systématiquement sous la forme d'une onde et interaction systématiquement sous la forme d'une particule. Cela pose un problème de localisation, mais justement, c'est ce que remet en cause la MQ et les théories à variables cachées globales.
Donc revenons aux fentes de Young.
Si la propagation se fait sous la forme d'une onde, il est normal qu'avec 2 fentes il y ait des interférences et les équations prédisent sans problème les figures obtenues.
En présence d'une seule fente, on observe un impact très précis sur le détecteur. Cela remet-il en question l'aspect ondulatoire de la propagation ? Non, cela oblige seulement à considérer l'interaction comme corpusculaire, mais pas la propagation !
(Au fait, il est évident que les inégalités de Bell sont inappliquables si le concept de particules n'est pas autorisé lors de la propagation de l'objet en question. En effet, pour l'expérience d'Aspect, il faut 2 particules, or si 1 objet n'est pas réductible à 1 ou des particules lors de sa propagation, c'est sûr qu'on aboutit à des contradictions !)
Sur ce point, il est difficile de répondre, car il faut préciser comment fonctionne le détecteur. Si on prend le cas d'une lumière émise par des atomes en réponse à une excitation, on peut supposer que les probabilités sont actualisées très souvent. Qu'est-ce qui détermine le moment de l'actualisation ? Ma foi, si la MQ ne dit rien sur ce point, je n'en sais fichtre rien. Mais cependant, pourquoi postulerais-je qu'il n'y a pas un mécanisme déterministe derrière tout ça ?Envoyé par Gillesh38
-----