Cherchez ou recherchez ce qu'il y aurait éventuellement "derrière“ les choses et/ou les termes, signes ou symboles soit mathématiques soit écriture/parole que nous employons est la démarche (à mon humble avis) qui a préoccupé beaucoup de philosophes surtout au XVIIème siècle avec le rasoir d'Occam (principe fondamental heuristique en science) et ce qui en découle, la question du nominalisme dont Leibniz et Spinoza feront leur affaire parmi d'autres nombreux à l'époque mais aussi après. Platon suppose ou plutôt pose simplement que oui, il existe bien un arrière-monde plus réel que le réel lui-même comme préalable à toute recherche d'ordre scientifique: l'assurance qu'il existe bien une métaphysique qui déterminerait et assurerait bien au préalable l'existence d'un tout et de ses parties et garantir par là-même que la connaissance n'est pas une activité vaine qui sera sans résultat: nous pouvons connaître la ou les répliques sur terre de ces Essences que ce soit une table, une chaise ou un cheval ou la trajectoire de la lune. Pour Platon il existerait bien un arrière-monde et notre monde réel dit monde sensible ne serait une copie (une pâle copie bien sûr) du monde idéel dit monde intelligible mais Platon n'évacuera pas pour autant les mathématiques avec la géométrie qui en constitue la base à son époque conjointement avec l'arithmétique.
Le concept du chien n'aboie pas. (Spinoza)
Antisthène cherchant à voir l’Idée de cheval, ce dernier aurait dit à Platon : « Ô Platon, je vois le cheval, mais je ne vois pas la chevalité !
Peut-être derrière ce conflit cette opposition ou dualisme entre concept et objet réel dans la question d'Antisthène à Platon et/ou Spinoza, faut-il y voir l'idée fondatrice de la science et aussi la philo celle de recherche sous-tendue par la curiosité qui simplement nous poussant à voir s'il existe un derrière des choses, nous pousse à comprendre et essayer de comprendre les mécanismes un, du langage et du signifiant avec la question y afférant celles du signifié et du référent, deux ce qu'est cet objet et dans une démarche cartésienne (ce qui aura lieu plus tard) de quelles parties est-il constitué. Puis leibnizienne, en nous forçant à constater mathématiquement que le déterminant du mouvement parabolique de cette pierre qu'on a jeté en l'air est sa vitesse, laquelle s'obtient en calculant la dérivée de la trajectoire: d'où nait le calcul infinitésimal.
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