Désolé je traverse une passe difficile en ce moment. Je crois qu'il faut que j'arrête momentanément tous les forums.
Mes excuses pour ce ton inapproprié effectivement :c'est lié à des difficultés personnelles.
-----
Désolé je traverse une passe difficile en ce moment. Je crois qu'il faut que j'arrête momentanément tous les forums.
Mes excuses pour ce ton inapproprié effectivement :c'est lié à des difficultés personnelles.
“L'eau ferrugineuse, NON !”
T'excuse pas pour une situation personnelle et je te souhaite de sortir de ces difficultés, c'est le mieux qu'on puisse demander.
"Il ne suffit pas d'être persécuté pour être Galilée, encore faut-il avoir raison." (Gould)
Bonjour,Comment peut-on exploiter les résultats des statistiques pour en déduire la causalité?
Une question qui pourrait se poser serait de savoir dans quelles mesures l'infiniment petit influe positivement sur l'infiniment grand
Exemple un calcul basique donne le nombre de gouttes d'eau (en gros) dans l'océan pacifique :
- le volume de océan pacifique est d'environ 714 839 310 km^3 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Oc%C3%A9an_Pacifique )
- donc sachant qu'une goutte d'eau ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Goutte_%28volume%29 ) a un volume de 0,05 ml = 5.10^-5 dm^3 = 5.10^-17 km^3, car 1dm^3 = 1 l itre = 10^-12 km^3, dans l'océan pacifique il y a en gros et sauf erreur N = 142 967 862. 10^17 gouttes d'eau, de l'ordre de 10^25
la question qui pourrait se poser serait donc de savoir quelle influence positive a une goutte d'eau de l'océan pacifique, comprise isolément, sur l'océan pacifique cette influence n'est-elle pas statistiquement si petite qu'en fin de compte, elle peut être considérée comme nulle
Oui mais quels sont les critères à prendre en compte pour définir exactement cette influence positive afin de pouvoir éventuellement la calculer ?
toujours la loi des grands nombres : dans l'infiniment grand, au-delà de certaines tailles, les infiniments petits sont inutiles parfaitement inutiles absolument inutiles mais je ne pense pas que des calculs savants soient forcément nécessaires pour comprendre cela car, le simple bon sens suffit pour mesurer cela
Et si d'aventure l'univers était in-fini alors toute chose serait de l'inutile absolu là-dedans
Une question autre serait de savoir quelles sont les frontières entre l'infiniment grand et l'infiment petit : jusqu'où la Quantique est-elle requise pour décrire les phénomènes, à partir de quand la Relativité prend-elle le relais
Car si je tape "taille d'un atome" sur google http://phys.free.fr/atomefla.htm j'apprends ce faisant que si le noyau d'un atome était comparable à un ballon de football de 20cm de diamètre, l'atome correspondant serait comparable à une sphère de rayon 20km mais ici comparaison est-elle raison, en d'autres termes n'est-il pas déraisonnable de chercher absolument à comparer l'infiniment petit et l'infiniment grand
bjr,
encore faudrait il définir "infiniment" ( grand ou petit ).
pour ce qui concerne l'effet d'une très légère variation d'un paramètre initial par exemple, il convient de se souvenir de la théorie du chaos.
enfin, je ne vois pas le rapport direct avec la loi des grands nombres.
pouvez vous expliquer ce lien ( en rapport avec votre "théorie" ) ?
... noter au passage le danger de la vulgarisation scientifique genre "v'là une idée pour mieux faire voir c'qu'il s'passe" sauf qu'au final idée complètement foireuse qui loin de "mieux faire voir c'qu'il s'passe" dénature complètement la réalité, ce qu'il se passe réellement dans la vraie vie car sûr que dans la vraie vie les atomes ne sont pas des sphères de 20km de rayon car les distances atomiques sont de l'ordre du picomètre, 10^-12 mètres
Et pourtant, on crée bien de l'énergie nucléaire à partir de propriétés atomiques.
Et les échelles de grandeur sont incomparables.
plus généralement, si tu as eu l'occasion de parcourir quelques fils en cosmologie, tu y aurais vu que l'infiniment petit n'est pas sans intérêt concernant nos modèles bien plus globaux ( "énergie du vide" , "théorie quantique des champs", "trous noirs", etc.... )
La discussion n'a plus rien à voir avec la question de départ.
Merci donc d'arrêter le hors sujet.
Bonjour,
Il me semble que les statistiques visent à mettre en évidence des informations significatives, à partir de grandeurs mesurables,
et répétitives prises au sein d'une population.
On mesure un paramètre de manière répétitive au sein d'une population, dans le but de formuler des hypothèses et faire des prédictions.
Il me semble que la statistique permet de découvrir des invariances, ou régularités en s'affranchissant des aspects anecdotiques,
pour découvrir des causes profondes que l'étude des faits singuliers ne permettent pas de déceler.
Cordialement,
Dernière modification par sunyata ; 19/07/2018 à 05h28.
Par exemple lorsqu'on étudie la thermodynamique,
on ne s'intéresse pas aux relations causales qui impliquent chaque molécule d'un gaz,
mais plutôt à des aspects généraux et abstraits qui concernent les molécules considérées dans leur ensemble.
La température, la pression sont des grandeurs mesurables qui peuvent être obtenues à partir d'une infinité
de configurations causales différentes et qui permettront de faire des prévisions sur l'évolution du
système étudié.
Cordialement,
Dernière modification par sunyata ; 19/07/2018 à 05h58.