Bonsoir.
Si l’homme n’était que logique et raison, il ne pourrait distinguer le bien du mal d’un acte ou de tel autre, puisque toutes les éthiques auraient, à ses yeux mécaniques et dénués de subjectivités, une valeur nulle ou égale si l’on considère qu’une substance possède une valeur que relativement à une autre. Par là, je considère que si je suis capable d’accorder de la valeur à quelque chose, que ce soit à un être, à une idée ou plus faiblement à une chose, j’entends ici accorder de l’amour, c’est que mon esprit ne peut être exhaustivement et exclusivement régi par la raison et constitué de logique. Il me faut quelque chose de plus, un pouvoir, mon libre arbitre, mon âme. Si je n’étais que logique, je serais indifférent, je serais machine, et je ne vivrais pas.
Or quand je prends conscience de cela, je prends conscience que j’ai un pouvoir et qu’il me faut l’utiliser, bien que je le fasse inconsciemment.
Ensuite, si je considère l’absurdité de l’existence en employant la raison pure, je constate les bornes de la raison, de la compréhension des choses, je ne comprends rien, j’avale des informations fondamentales, des axiomes et construis des raisonnements valides (ce qui est communément appelé la théorie de la logique). Or je n’ai d’axiome principal si ce n’est D’ieu. Le monde n’a pas de sens que je peux saisir et la quête de sens est inhérente à l’homme. Nous avons une âme et D’ieu, ou autrement D’ieu est l’âme, est tout, est un. Semble-t-il correct ?
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