Bonjour,
Je vous contacte par rapport a un sujet de philo, j'aimerais avoir vos réactions, vos idées sur:
Dans quelle mesure peut-ont dire que l'erreur est humaine ?
Merci,
Léo
-----
Bonjour,
Je vous contacte par rapport a un sujet de philo, j'aimerais avoir vos réactions, vos idées sur:
Dans quelle mesure peut-ont dire que l'erreur est humaine ?
Merci,
Léo
Presque tout ce que tu as voulu savoir sur le sujet dans les 3 pages de cette discussion : Peut-on éviter l'erreur?
A ta disposition pour tous éclaircissements tant que le sujet reste relié aux sciences et technologies.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
Salut à tous,Presque tout ce que tu as voulu savoir sur le sujet dans les 3 pages de cette discussion : Peut-on éviter l'erreur?
A ta disposition pour tous éclaircissements tant que le sujet reste relié aux sciences et technologies.
Je n’ai pu que le survoler mais je ne pense pas que l’approche dans ce précédent fil ait été la même, d’autant que les deux questions ne se placent pas à mon avis dans la même optique. Dans "peut-on éviter l'erreur" cela faisait allusion à une pratique déjà expérimentée, un savoir faire ayant déjà fait ses preuves "pragmatiquement" par l’usage d’un long passé et qu'il convient pour éviter de repartir chaque fois du niveau zéro, de répliquer à l’identique la démarche qui a su montrer son efficacité, en suivant des procédures précises et consignées dans la mémoire (individuelle ou collective) mentale ou écrite des hommes, suivant une méthodologie qui fige ce savoir théorique et ou pratique accumulé, pour atteindre de nouveau la réussite en vue d'un résultat au moins aussi bon. Mais se pose alors la question d’un savoir jamais définitif, car sans cesse révisé, où l’absence d’erreur est susceptible de devoir se mesurer à de nouveaux repères et se réadapter, du fait des contextes ou outils changeants et évolutifs qui font qu’éviter l’erreur reste une condition toujours nécessaire mais jamais suffisante si on veut en plus progresser.
Alors que l’expression "l'erreur est humaine" laisse entrevoir une approche plus près du champ éthique ou politique, qui sous-entend qu’il n'y a pas de perfection chez l'humain, que l’on doit admettre la ou les faiblesses de l’individu, et pour ainsi dire son "droit" à l'erreur, comme pouvant être acceptée ou tolérée malgré le préjudice que celle-ci aura provoqué aux autres ou à la société dans sa globalité. Il s'agira alors de distinguer dans le champ juridique et moral les différents degrés qui vont s'échelonner entre simple erreur mineure ou accidentelle et faute grave et volontaire, puis d'effectuer un bilan pour apprécier la proportionnalité entre cette erreur et ses conséquences mesurables au niveau du préjudice subi par la ou les victimes, ce qui impliquera différents degrés de responsabilité et de culpabilité dans la commission d’une erreur.
Mais le terme d’ "erreur" me semble pouvoir comporter encore d’autres acceptions en philosophie, sachant que l’erreur c’est aussi ce qui est près du mensonge et contraire à la "vérité"…. En particulier l’erreur à laquelle nous condamne tout langage qui parait-il nous "enferme dans ses filets", y compris sans doute les filets du langage de la science… pour qui rassurez vous je n’ai que respect considérant que c’est encore elle qui nous ment le moins...
L O
Hé bien en philosophie, ou dans d'autres domaines, je serais heureux d'entendre énoncer en préalable :Envoyé par PrimaveraMais le terme d’ "erreur" me semble pouvoir comporter encore d’autres acceptions en philosophie, sachant que l’erreur c’est aussi ce qui est près du mensonge et contraire à la "vérité"…. En particulier l’erreur à laquelle nous condamne tout langage qui parait-il nous "enferme dans ses filets", y compris sans doute les filets du langage de la science… pour qui rassurez vous je n’ai que respect considérant que c’est encore elle qui nous ment le moins...
"ce que je dis est vrai suivant telles conditions et aux marges d'erreurs inévitables près"
Je ne crois pas que l'on puisse faire ce genre de parallèle car la démarche du philosophe est beaucoup plus personnelle et subjective, une sorte de créativité de l'idée qui se traduit en pensée en donnant forme verbale à ses ressentis et intuitions... mais sans perdre de vue le savoir objectif, du moins l'éclairage fourni par la science avec qui une pensée philosophique doit rester si ce n'est concordante du moins compatible. C'est ainsi que je le traduis sachant que LA pensée philosophique est plutôt le résultat de diverses pensées philosophiques éparses comportant fatalement des erreurs mais qui dans l'ensemble reste un terreau de vérités.
Match nul !
Tout dépend de la rigueur épistémologique à laquelle on s'astreint dans ses recherches, difficilement compatible avec démarche subjective.Envoyé par PrimaveraJe ne crois pas que l'on puisse faire ce genre de parallèle car la démarche du philosophe est beaucoup plus personnelle et subjective, une sorte de créativité de l'idée qui se traduit en pensée en donnant forme verbale à ses ressentis et intuitions... mais sans perdre de vue le savoir objectif, du moins l'éclairage fourni par la science avec qui une pensée philosophique doit rester si ce n'est concordante du moins compatible. C'est ainsi que je le traduis sachant que LA pensée philosophique est plutôt le résultat de diverses pensées philosophiques éparses comportant fatalement des erreurs mais qui dans l'ensemble reste un terreau de vérités.
En effet...
Quant à la pensée philosophique continentale contemporaine et à sa soi disant créativité éclairée par la science, je me marre doucement...
Nos universitaires n'ont pas encore été capables de tirer la moindre conséquence sérieuse des problèmes d'autoréférence rencontrés dans les sciences formelles les plus rigoureuses ... certains ont bien essayé de dégager des implications théologico-philosophiques des théorèmes d'incomplétude ou des paradoxes ensemblistes, et pourquoi pas... mais sans avoir un seul instant tenté d'appliquer les réserves critiques qu'imposent ces découvertes (qu'ils ne connaissent que de loin, à en juger d'après ce qu'ils en disent) à leur propre pensée...nous reste alors à contempler le beau désastre généré par Hegel: complètement ignorant en matière de sciences et de mathématiques, il réussit le plus beau tour de passe passe pour s'autoproclamer "dernier philosophe"...depuis nos universitaires se sentent légitimés à tout ignorer en la matière pour continuer à jouer de l'ambiguité du langage, s'adonner à tous les glissements de sens imperceptibles des non initiés... et à faire usage d'une ironie qui n'a plus rien de socratique quand leur bouillie rencontre une objection...
Si l'erreur est humaine certains ont néanmoins réussit à en faire une profession...
Bjr à tous,
Sans me lançer dans un débat philosophique,
qui d'autre (qu'un humain) pourrait juger qu'une ERREUR est HUMAINE (moi je vois pas) !!Se poser la question c'est y répondre !!!!
Faut se torturer l'esprit à ce point !!!
Cordialement
salut,
on fait la fourmi...?"bonjour" et "merci" ne demande que qq octets de plus.ne soyez pas radin a ce point...
sinon,pour repondre a la question,je pense que l'erreur est humaine dans la mesure ou l'omniscience ne fait pas partie de notre patrimoine.....,ensuite ce n'est qu'une histoire de tolérance par rapport au sujet exprimé.
cordialement,
Bjr didier..... (toujours fourmi !!)
Bjr= réminescence de la télégraphie pratiquée içi !!
Par contre dans la "siganture" on est limité à 100 caractéres.Là FAUT économiser pour faire passer son message.
Cordialement
Il convient de bien distinguer l'erreur intellectuelle de l'erreur morale.
La 1ère relève du fait que l'homme est par nature imparfait. Elle est favorisée par la difficulté qu'il y a à atteindre une vérité ontologique où même scientifique. si la vérité était évidente, il n'y aurait plus de philosophie, on vivrait dans un monde parfait. L'erreur, dans ce cas, est parfaitement excusable. Elle est même selon certains, le propre de l'homme.
L'erreur morale est d'une autre nature, parce que morale, comme l'a montré Kant, relève d'un choix que l'on érige en loi universelle. Agir en respectant l'autre, telle pourrait être la maxime que tout individu responsable doit observer. Si l'individu est libre, alors les actes qu'il commet contre cette morale ne sont pas excusables, sauf si l'on considère qu'il n'y a pas de morale. Mais dans ce cas, la notion même d'excuse perdrait sons sens.
"Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne font jamais d'erreur; mais leur vie entière est une erreur." de je sais plus qui.
Pour dire dans quelle mesure l'erreur est humaine, il faut aussi tenri compte des autres termes que l'on peut mettre en opposition.
Ainsi, quand cette phrase est devenue une maxime, c'était en partie pour insister sur l'autre terme de la proposition: "l'erreur est humaine et seul Dieu est infaillible". Dans ce cas, l'erreur est liée à la condition humaine et lorsqu'il obtiendra un niveau de conscience ou de spiritualité supérieur, il ne sera plus faillible.
Mais, certains humains prétendent à l'infaillibilité; c'est le cas du Pape pour les questions relevant du dogme de l'église catholique, c'est le cas de certains prophètes et de certains penseurs philosophiques, c'est le cas de certains hommes politiques dont la plupart des dictacteurs. On peut assez facilement trouver des exemples qui montrent que malgré cela, tous ces hommes restent liés à leur condition humaine et apparemment l'erreur en fait partie.
Certains organisations ou administrations ont aussi prétendu au fil des siècles s'être affrachis de l'erreur. Ils allaient jusqu'à prétendre que les erreurs qui leur étaient imputables provenaient du manque de clairvoyance des personnes chargées d'appliquer leurs directives ou de la filouterie des personnes chargées de les éclairer en leur fournissant les bonnes constatations. Il faut bien reconnaitre que dans la plupart des cas, l'association d'humains reste faillible à moins de mettre en place de couteux systèmes de surveillance et de qualité. L'éradication de l'erreur d'une organisation telle une entreprise à donc un coût.
Allons voir si les animaux connaissent les erreurs. La aussi, il faut tenir compte de leur niveau dans la compléxité animale. Ainsi, la plupart des animaux se laissent guider par leur instinct. Or, celui-ci est faillible. Ces animaux se rendent-ils compte qu'ils se sont trompés ? Peuvent-ils faire des erreurs intentionnelles ? Comme les moyens de communication que nous avons avec la plupart des espèces sont limités, il est difficile de répondre à de telles questions.
Mais, chez nos cousins les chimpanzés diverses observations ont montré des erreurs intentionnelles. Ainsi, un chimpanzé qui "oublie" de lancer un cri d'alerte quand un autre chimpanzé qu'il n'apprécie pas se trouve devant un danger que le premier voit, mais pas le second. Alors que le cas général veut que le cri d'alerte soit systématiquement lancé quand un congénère se retrouve devant un danger qu'il ne peut percevoir.
Pour terminer notre tour d'horizon, et les machines ? Etant des créations humaines, elles montrent qu'elles peuvent difficilement être moins faillible que l'humain qui les a concues. A part que certains ordinateurs ou que certains programmes experts a force d'être améliorés et modifiés se montrent sans cesse moins faillible que l'humain moyen. Mais sont-ils infaillibles ? Dans leur domaine de compétence, ils tendent vers une certaine perfection, mais qui est liée aux connaissances des humains qui les programment. Ils ne peuvent apparemment pas prévenir une erreur due à un envirronnement logiciel qu'ils ne connaissent pas. Dans ce cas, ils se retrouvent souvent bloqués ne sachant qu'elle décision prendre. Est-ce que l'on arrivera demain à concevoir des ordinateurs moins sujets à l'erreur que les humains ? La question reste posée et, à ma connaissance, n'a pas recue de réponse.
"Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable". Karl Popper
bjr tout le monde! Toutes vont réponses m'ont été trés utiles. Je pense aussi qu'on doit penser a distinguer l'homme de l'animal dans cette question, l'animal n'as pas conscience qu'il mourra et vis "au jour le jour...
A creuser...
Cette pensée de Maimonide (lui-meme médecin ) à propos de l'erreur médicale : une erreur n'est pas un péché , la seule chose que le médecin doit se reprocher , c'est de ne pas avoir assez étudié
Et d'un Champion d'Echecs ( dont j'ai oublié le nom ) : Seul un grand-maitre est assez fort pour se rendre compte à quel point il joue mal
Bonjour
Vous avez "deterré" un très vieux sujet.
J'en profite pour vous signaler les règles spécifiques du forum "sciences humaines"
http://forums.futura-sciences.com/ep...r-a-forum.html
ainsi que la charte du forum : http://forums.futura-sciences.com/an...sabilites.html
Ainsi, dans la catégorie "philosophie" seule l'épistémologie pourra être abordée.
En conséquence de quoi, je ferme cette discussion.
Vep- pour la modération