cellules souches

[invite07f8a50d]

et surtout est ce vraiment leur enfant biologique, si l'ADN n'est pas correspondant ?

la question se pose pas ... le génétitien le dit lui même ... "on a féconder vos ovule avec le sperme de votre mari" et après on a selectionné les "fusions" ... en gros "c'est le meilleurs de vous même, vous pouriez concevoir 1 000 000 sans atteindre un tel résultat" ...

au sujet du "clone thérapeutique", je suis contre ... ce que je soutiens par contre, c'est "prélever" des cellules souches à la naissance de la personne, les garder en stock et "si besoin" les décongeler, les stimuler et les implanter là où il y en a besoin
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[karlp]

Je croyait que les cellules souches servaient à produire des tissus pour des greffes, je ne pensait pas à la reproduction humaine..
Cela dit, mh34 avait raison.. Je ne vois pas où est la dérive.. dans le cas où l'on pourrait choisir les gènes de son enfant je ne vois pas où est la dérive de vouloir avoir un enfant fort, beau et intelligent..
Qu'est-ce que ca change pour l'enfant que ses caractères génétiques soient choisis par ses parents où qu'ils soient le fruit du hazard.. De toute façon l'enfant ne choisi pas son propre patrimoine génétique alors pour lui ca revient au même.. Avec même un petit plus, car les parents pourraient éviter à leurs enfants de naître avec une maladie génétique..

Bonjour

Matériellement ça ne change rien et même, ça peut être un "mieux" pour l'enfant.

Le problème vient du fait que l'enfant ne sera pas toute sa vie un tas de cellules: son développement psycho affectif va dépendre très étroitement de la place qu'il occupe dans les représentations de ses parents.

Il risque (ce n'est pas "obligatoire") d'occuper une place d'objet.
Vous me direz que ça existe déjà : une femme qui veut faire de sa fille un "mini-moi", ou un père qui veut que son enfant porte le fardeau de ses ambitions inaccomplies.

En l'occurence, la généralisation d'une telle pratrique risque d'aller de pair avec la généralisation d'un rapport à l'enfant dans lequel il occupe la place de l'objet d'un fantasme; généralisation qui induira à son tour l'idée qu'il n'y a rien là de mauvais.

En termes "courants", on prend ainsi le risque de placer les enfants dans une situation ou pour gagner leur "liberté" il ne leur restera pas d'autre possibilité que la mort (vous m'excuserez si je vais "vite et loin" dans mes assertions: je pousse la situation à l'extrême)

Il faudra demander aux enfants-médicaments comment ils vivent leur situation, d'ici quelques années.

[invite07f8a50d]

En l'occurence, la généralisation d'une telle pratrique risque d'aller de pair avec la généralisation d'un rapport à l'enfant dans lequel il occupe la place de l'objet d'un fantasme; généralisation qui induira à son tour l'idée qu'il n'y a rien là de mauvais.
En termes "courants", on prend ainsi le risque de placer les enfants dans une situation ou pour gagner leur "liberté" il ne leur restera pas d'autre possibilité que la mort (vous m'excuserez si je vais "vite et loin" dans mes assertions: je pousse la situation à l'extrême)

tu vas pas si loin que ça ...
c'est assez vrai et ça repose a question ( dans une société de plus en plus matérialiste) la place du "vivant" .... on a déjà l'exemple des animaux de compagnie ..
du "toutou-a-ca-mémère" habillé chez chanel ( le toutou) et la fille qui représente le "mini-moi" de sa mère ... la frontiere est pas épaisse

[noir_ecaille]

Et pourtant on utilise déjà le dépistage préimplantatoire. Notamment dans les familles ayant un risque génétique grave avéré (au moins un malade). Pourquoi ? Tout simplement pour éviter un calvaire à son enfant. Certaines maladies sont incurables et surtout très graves -- grave dans le sens "pronostic vital engagé ou très précaire à vie (et à condition de maintenir un contexte palliatif lourd)".

Ca peut être difficile à gérer pour les parents, voire impossible (psychologiquement, financièrement, matériellement...). Quant à l'enfant, le choix de ne pas le faire naître à cause d'un risque majeur et grave "d'injustice génétique" (pourquoi moi j'ai ça et pas les autres ?) ne lui appartient pas. Je ne suis pas sûre quand même que naître génétiquement très défavorisé sur le plan santé vous enchanterait. Les conséquences à vie, quitte à choisir pour mon enfant...


Après il existe un phantasme eugéniste qui veuille qu'on ne transmette que le meilleur de soi à sa descendance. C'est quoi "le meilleur de soi" ? La question éthique est plutôt là.

Dans "le meilleur de soi", on sent poindre "le meilleur de l'humanité". Logiquement pas si faux mais éthiquement inacceptable. Si on devait ne transmettre que le meilleur de l'humanité, pourquoi plus les gènes d'untel même si dans l'absolu ils sont meilleurs que les miens ? N'avons-nous pas l'égalité des chances ? Ne sommes-nous pas égaux en droits ?

Si nous sommes égaux en droit, l'eugénisme est un non droit. Si nous ne sommes pas égaux en droits, l'eugénisme peut devenir la règle, avec tous les débordements imaginables.

[invitebd006ada]

je ne comprends pas la dérive du topic sur l'eugénisme.

Je pense que le débat ne doit pas porter sur la fabrication de l'outil biologique mais sur ses possibles utilisations.
Et donc je ne vois pas les raisons éthiques qui poussent des politiques à interdire la fabrication d'outils et pourtant : article dans "le monde".

[mh34]

A partir du moment où la recherche s'effectue sur des embryons déjà créés et abandonnés par le couple qui est à leur origine, et qui de toutes les façons seront détruits, je ne vois pas non plus la raison de cet interdit.
Créer des embryons à visée de recherche exclusivement,"de novo", est par contre éthiquement beaucoup plus discutable, amha.
L'avis du CCNE sur le sujet ; http://www.ccne-ethique.fr/docs/AVIS_112.pdf

[invite0e4ceef6]

A partir du moment où la recherche s'effectue sur des embryons déjà créés et abandonnés par le couple qui est à leur origine, et qui de toutes les façons seront détruits, je ne vois pas non plus la raison de cet interdit.
Créer des embryons à visée de recherche exclusivement,"de novo", est par contre éthiquement beaucoup plus discutable, amha.
L'avis du CCNE sur le sujet ; http://www.ccne-ethique.fr/docs/AVIS_112.pdf

c'est un procéssus biologique "humain" déterminé, inéluctable. en gros, de ce procéssus biologique l'on ne peu rien faire d'autre qu'un être humain "naturellement", s'entend.

le problème est bien qu'une fois que les recherches sont autorisé tout devient a-priori "possible"... c'est à dire que la finalité de l'usage des connaissance acquise sur l'embryons humain (pour de bonne raison) comporterons toujours le danger qu'ils soit possible un jours que ces connaisances soit utilisé d'une manière bien moins "humaniste" qu'a notre époque. le savoir sur ce point est cumulatif, et l'éthique à vertue a estimer non seulement les fin "souhaitable", mais surtout de bien "regarder" au conséquences non-souhaitable.

ici, l'on se trouve donc dans un cas "trèq particulier" puisque au vu de la puisance du dit proésus biologique, ce n'est ni plus ni moins qu'une nouvelle humanité qui se trouve-être possible au détrient de l'autres.

de plus l'intert fondamental de se servir de ces céllules est aujourd'hui fortement amoindrie par le dévellopement de recherche annexe. il y a peu, des chercheurs français ont même trouvé le moyen de produire des céllule neurale a partir de cellules olfactive du nez (chez le rat)

bref, ici tout est question de crédit, et tout ce qui seras mis sur les céllule souche embryonnaire, ne le seras pas sur d'autre moyen sans doute aussi fertile de les obtenir.

le législateur est sage, car "sachant" qu'il est possible de faire "autrement",, il préfère ne pas donner suite a des recherches sur l'embryon qui ne sont pas poser quelques possible crainte quand à l'usage future de ses connaissances.

ce ne sont certes que des procéssus biologique, mais "Humain" ce qui en droit n'est pas tout à fait dans la même catégorie, voir "donnation" de produit biologique.