Alors ça mérite une explication :
Par « purement psychique » (le terme purement est peut-être de trop), j'entends ce qui se transmet (par les sens, évidemment, et donc par le physique) de certains états de l'environnement (au sens le plus large) sur les circuits neuronaux sous la forme d'un acquis s'y imprimant en pathologie lorsque cela est douloureux. Le cas de la perte d'un enfant peut par exemple déclencher un sentiment de culpabilité pouvant se traduire par une perte de contact avec la réalité. Il est évident qu'une prédisposition génétique à la schizophrénie peut accentuer le processus. Pris à temps, un tel sentiment est relativement facile à éradiquer par des séances de psychothérapie appropriées.
Par « perturbation physique », j'entends ce qui est détraqué physiquement à un point relativement important, et mesurable. Par exemple dans certains cas de défaut de l'attention chez l'enfant. Le cas des accidents entrent aussi dans cette catégorie. L'environnement (la psychothérapie) peut par la suite ne pas avoir beaucoup d'influence sur le développement de la pathologie, qui continue sur sa lancée si on ne fait rien, et la médication (intervention purement physique) est souvent absolument nécessaire pour pallier à ce genre de problème, qui est souvent amplifié par une forte réticence face à l'ingestion des médicaments. Et cette réticence n'est pas forcément le fait du seul patient mais aussi de son entourage immédiat, qu'il faut alors amener à une psychothérapie particulière pour contrer les effets d'une telle réticence.
Ah, ce n'est pas facile. Non ...
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