Les Lois et les décrets de l'Autorité légale peuvent-ils légitimement affirmer des faits de l'ordre scientifique, même si ces faits [ces propositions] sont consensuellement considérés comme 'vrais' au jour de la pomulgation de la 'loi' ad hoc?
La Loi doit-elle décider de ce qui 'existe', ou se contenter de décider ce que nous devons FAIRE?
Il est sous-entendu que la loi (en Europe) s'interdit depuis longtemps de décider ce que nous devons penser.....
Je lance cette question en réaction à une info à la mode: depuis peu la Loi déclare que les animaux sont dotés de sensibilité. Pour moi c'est une opinion scientifique, ou à la rigueur philosophique, ou même une opinion commune -et la mienne d'ailleurs-.
Quel que soit le cas de figure, en légiférer me semble exorbitant.
Mais par contre définir nos obliogations en ce qui concerne les animaux est de la compétence de la LOI..... et de fait il existe déjà beaucoup de texte régissant les actions de l'home envers les animaux.....
Il y a d'ailleurs eu des précédents: des vérités historiques affirmées 'ès qualité' par la Loi, en tant que telles, et non simplement comme motifs à ce qu' impose l'Etat à ses administés.
En raccourci: L'Ethique soumet-elle les sciences à la LOI des hommes?
Une vérité scientifique (avec toutes les incertitudes qui lui sont inhérentes) a-t-ele besoin de l'Autorité légale?
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