"Le peuple des connecteurs"
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"Le peuple des connecteurs"



  1. #1
    inviteb271042d

    "Le peuple des connecteurs"


    ------

    Bonjour,

    A deux reprises l'importance de l'accroissement de l'usage de l'informatique et plus généralement des NTIC a ete soulevé ( notamment dans le fil sur les théories des complots ) .

    Pour ceux qui voudraient faire le point sur ces nouvelles pratiques sociales je recommande :

    http://www.tcrouzet.com/connecteurs/

    @+

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  2. #2
    invitec950cde9

    Re : "Le peuple des connecteurs"

    Salut,
    Je ne sais pas si ce lien (qui m'a l'air intéressant) suffit pour faire un point bien complet sur la question de ce que l'informatique en général et le web en particulier apportent de positif en matière de communication et de régression de l'omerta... mais ce sujet est effectivement très digne d'intérêt à mon avis pour son impact sur le progrès des libertés qu'il va permettre.

  3. #3
    inviteb271042d

    Re : "Le peuple des connecteurs"

    Bonjour,

    Non bien sur le sujet est très vaste et ce livre assure tout au plus un passage de revue des sujets concernés.

    Mais ce qui m'a bien plus c'est le point important du livre : que les modifications sociales, politiques ou comportementales permises par les nouvelles technologies ne transitent pas par les structures sociales habituelles.

    @+

  4. #4
    ~~sylvain~~

    Re : "Le peuple des connecteurs"

    il me semble que le peuple des connecteurs est une évolution de textes de pierre lévy

    L’intelligence collective : un nouvel espace anthropologique


    De par sa formation, Pierre Lévy a les compétences requises pour comprendre et analyser les problématiques liées à l’impact des nouvelles technologies sur les systèmes de signes et l’évolution culturelle en général. Elève de Michel Serres à la Sorbonne, formé à la micro-informatique dans les années 80 par le CNAM, il a étudié en France et au Québec des problématiques telles que l’intelligence artificielle, la cybernétique ou encore l’impact cognitif des hypertextes. Au début des années 1990, la création des standards du Web au CERN à Genève (Tim Berners-Lee, 1992) et les débuts de la démocratisation des réseaux numériques rend selon lui la possibilité d’avènement d’une nouvelle société plus réelle.



    A ? Cyberespace et intelligence collective
    Les réseaux numériques ne sont que le premier stade du cyberespace. En effet, ils ne sont formés que de l’entrelacs de réseaux informatiques, de serveurs et de postes clients ainsi que de la couche logicielle qui les recouvre. Néanmoins leur potentiel d’évolution semble à Pierre Lévy très fort et il entrevoit la constitution rapide d’un cyberespace, caractérisé comme un nouveau milieu de communication, de pensée, de travail et de relations humaines. Le cyberespace dépasse donc la simple définition technique (l’Internet en tant que réseau informatique) mais aussi les limites de l’industrie du multimédia ou du commerce électronique.
    Néanmoins une telle évolution n’est pas forcément nécessaire, encore moins évidente. La possibilité d’une " super-télévision " reste tout aussi envisageable. Cela dit, Pierre Lévy justifie la constitution d’un cyberespace humain et social par l’évolution des technologies et l’application de cette évolution aux collectifs humains. En effet, il observe que, dans les trois grands domaines technologiques (matière, vie, information), l’évolution s’est faite dans le même sens :

    D’abord les technologies dites archaïques, parfois tout simplement naturelles, qui étaient là à l’origine des temps. C’est la sélection naturelle pour le vivant, la mécanique pour la matière, le " somatique " pour les messages (transmission de l’information d’individu à individu, en face-à-face). Ces technologies ne modifiaient pas le contenu, le corps des objets contrôlés.
    Ensuite les technologies dites molaires, dans le sens où la teneur même des corps contrôlés est modifiée mais de façon grossière, peu fine, donc entraînant des déchets et une imprécision plus ou moins grande. Il s’agit de la sélection artificielle en technologies du vivant, de la thermodynamique pour la matière, et du médiatique pour la transmission de messages.
    Enfin les technologies moléculaires qui sont en train d’apparaître où d’être utilisées hors des laboratoires, et qui agissent au niveau le plus fin du corps contrôlé : la molécule pour la matière, le gène pour la vie, le bit pour l’information numérisée. De ces technologies relèvent le génie génétique, la nano-technologie ou encore les technologies numériques. Les déchets sont minimisés sinon éliminés, la précision est maximale.
    Il convient de noter que l’évolution technologique, ici observée, s’est traduite par une accélération de la vitesse comme par une optimisation des processus et des résultats. Il semble qu’avec les technologies moléculaires, on ait atteint un plafond d’évolution, qu’on ne puisse aller plus loin. L’idée de Pierre Lévy consiste alors à appliquer ce schéma évolutif aux sociétés humaines, aux collectifs humains. Reprenant le même raisonnement, il analyse ainsi :
    L’organicité caractérise les collectifs archaïques : dans les sociétés de taille réduite, chacun connaît tout le monde et est lié " organiquement " à tout le monde (clan, famille, tribu).
    La transcendance désigne les collectifs molaires, ceux dans lesquels nous évoluons encore aujourd’hui : dans les sociétés plus grandes en taille, la cité s’organise autour d’un leader qui la représente (le despote, le roi, le parlement, le président …) de même qu’elle s’auto-divise en groupes sociaux, castes, etc. L’Etat et la bureaucratie deviennent nécessaires comme incarnations de cette transcendance. L’action de l’Etat sur les collectifs sociaux est forcément molaire, donc grossière, imprécise, simplifiée, même en démocratie : le vote, le référendum ne sont pour Pierre Lévy que des pis-aller.
    L’immanence pourrait enfin caractériser les collectifs humains moléculaires. La société s’auto-organise sans passer par une entité supérieure transcendante, avec l’aide cependant de dispositifs techniques ou organisationnels. L’action du collectif sur lui-même est moléculaire, la richesse humaine est valorisée au mieux et de façon subjective.
    Cela nous fournit donc une approche intéressante et sans doute plus " parlante " de la notion d’intelligence collective : elle pourrait être entendue comme une entité émanant ? " immanant " - du collectif auto-organisé, mais qui à la différence de l’Etat ne serait pas constitué dans une quelconque structure extérieure aux membres de ce même collectif. Elle serait contenue dans le cyberespace, une sorte d’état d’esprit au sens propre, le résultat du jeu à somme positive de toutes les intelligences des membres de la société. Pierre Lévy en donne une définition précise p 29 de son ouvrage :
    " Qu’est-ce que l’intelligence collective ? C’est une intelligence partout distribuée, sans cesse valorisée, coordonnée en temps réel, qui aboutit à une mobilisation effective des compétences."
    http://barthes.ens.fr/scpo/Presentat...ive/intcol.htm
    Dernière modification par ~~sylvain~~ ; 13/10/2010 à 20h22.
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  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    ~~sylvain~~

    Re : "Le peuple des connecteurs"

    le texte de crouzet serait il en train de se démontrer ? il semblerait que quelques chose ai changé, les gens étaient sencé etre des abrutis de la télé

    hors quand on les entend parler sur france inter : on a l'impression qu'ils sont des pros de la théorie

    mais qui sont les connecteurs?

    à suivre...
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  7. #6
    Zozo_MP

    Re : "Le peuple des connecteurs"

    .


    Bonjour

    Pouvez vous m'éclairer sur le rapport qu'il y a entre votre post et l'éthique des sciences.

    Je ne parvient pas à distinguer où est la question et où se situe un développement possible entre le titre du fil de discussion et l'éthique des sciences qui l'objet exclusif de ce forum.

    Cordialement


    .




    .

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