Dans une actu récente (http://forums.futura-sciences.com/co...nt-climat.html), le rédacteurs indiquait qu'il faudrait peut être revoir les modèles climatiques.
C'est une assertion fréquente, les chercheurs, eux mêmes ont tendance à l'utiliser un peu à tort et à travers pour souligner l'importance de leurs travaux.
La question posée par throde concerne l'idée souenue par Svensmark que les propriétés des nuages sont influencées par les rayons cosmiques , le flux de rayons cosmiques atteignant la Terre étant lui même modulé par l'activité solaire. Pour soutenit cette idée Svensmark dispose d'une corrélation plus ou moins bonne et d'un fait physique bien connu: des particules ionisées constituent de meilleurs noyaux de condensation.
C'est une idée très contestable et très contestée, surtout parec que la variabilité naturelle des nuages est énorme et parce qu'il se pourrait fort bien que le nombre de noyaux de condensation déjà disponibles soit déjà plus ou moins saturé.
Mais quand bien même cela serait. Les modèles climatiques doivent ils intégrer ce processus?
La question est intéressante, elle permet d'expliquer le fonctionnement des modèles climatiques et les objectifs qui leur sont assignés.
Je propose donc de discuter des modèles climatiques de façon générale et des processus à prendre en compte.
Je m'empresse de dire que les jugements de valeur sur les modèles n'ont rien à faire ici.
Et pour revenir à la question de throde: la réponse serait:
si l'objectif des modèles est de prévoir le climat qu'il fera à la fin du 21e siècle, la réponse est oui et il faudra aussi modéliser les fluctuations de l'activité solaire et pourquoi pas, l'activité volcanique
si l'objectif se limite à déterminer l'influence humaine sur le climat, la réponse est non. L'activité humaine n'a pas d'influence sur activité solaire, donc pas d'influence sur les nuages via ce mécanisme là
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