Bonjour aux experts!
Par avance un grand merci à tout bon conseil que vous pourrez me donner pour améliorer l'isolation de ma très ancienne demeure. Ayant parcouru d'autres fils, je me permets de vous donner qqs informations (pardon si c'est long!) nécessaire à comprendre pourquoi la situation me semble un peu compliquée....
La maison:
+ de 500 ans, toute en pierres, reconstruite de l'intérieur il y a plus de 35 ans (mal isolée), caves voutées, RDC, 1er étage, et demi-mezzanine sur salon, plafond de la mezzanine et du salon directement sous le toit. Toit à 4 pans, à 55°. Surface totale au sol (hors caves) 160m2. Hauteur sous plafond de 3,5m au RDC, 2,5 dans la chambre, et plus de 7 m au salon.
4 fenêtres + une porte fenêtre + porte d'entrée au RDC
1 fenêtre dans la montée d'escalier
5 fenêtres + une riquiqui fenêtre de SDB au premier
1 vélux à la mezzanine.
Toutes les fenêtres sont en verre anti-effraction, cadres en fer, pas grandes, mais aucune taille identique ou standard.
Située à 250 m. en Savoie, exposée plein pot au vent du nord.
Chauffage:
A l'achat, dalles chauffantes (1ere génération...) avec fort peu de résistances au RDC et dans le salon (nulle part ailleurs), poêle Godin (charbon) et très vieille cuisinière à bois au RDC (conduit distribue la chaleur au salon +/-) et radiateurs grilles pain ailleurs. Les anciens proprios disaient qu'ils ne se servaient pas des radiateurs, que le reste de l'installation était suffisante. Faux, température moyenne de 14° avec tout en marche sauf les radiateurs.
Vu l'épaisseur des murs et des planchers, impossible sans détruire le bâti d'installer un chauffage central complet, j'ai donc installé des pompes à chaleur - 2 unités au RDC et 1 unité au salon (marchent très bien). Puisqu'il était impossible de raccorder une unité dans la chambre, j'y ai mis un radiateur à fluide caloporteur qui ne marche que le soir.
Mais la maison n'est pas facile à chauffer et la déperdition est patente. De plus, alimenter la cuisinière à bois est un travail constant, pas toujours évident à gérer et un jour j'aimerais bien m'en dispenser (on ne se rajeunit pas!)
La question "budget" est bien sûr sensible. La règlementation étant totalement débile, je ne peux bénéficier d'aucune réduction d'impôt, aide ou autre car la maison est ma résidence secondaire, même si ma résidence principale est une location.
Mais plus encore, c'est "quoi faire" qui me pose une colle.
- isoler de l'extérieur cacherait toute ces belles pierres qui donnent toute son identité et son caractère à la maison.
- isoler de l'intérieur représente des travaux lourds et probablement insatisfaisants car forcément incomplet vu la manière dont la maison est disposée à l'intérieur
- je m'interroge sur les possibilités d'isolation par injection (coût, efficacité, impact sur les forces du bâti)
- isoler le toit de l'extérieur = refaire le toit = un coût faramineux
- isoler le toit de l'intérieur = un impressionnant échaffaudage, + dépose de tout le placo + des colombages etc.. (coût élevé + chantier lourd)
- quelle valeur ajoutée de changer les fenêtres sans aucun autre travail d'isolation? et existe-t-il des vitrages particulièrement efficaces qui de plus sont anti-effraction?
- quel type de cadre de fenêtres serait plus efficace, sachant que la porte d'entrée et la porte fenêtre de la terrasse (bois) jouent avec les changements de température saisonniers?
Enfin, question chauffage, devrais-je abandonner ma belle et ancienne cuisinière à bois (qui donne tout son charme à la cuisine/pièce à vivre) pour un modèle plus efficace (et surtout nécessitant moins d'attention constante)?
Merci d'avance de vos lumières et conseils!
Frileuse
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