Bonjour,
Pour mon application, j'entend par hors gel, des températures qui ne descendent pas en dessous de -2°C à l'intérieur, lorsqu'elles descendent aux environs de -7°C à l'extérieur.
Je m'adresse aux thermiciens !
J’ai un cabanon de 5m x 4m hauteur 2.5 m
La surface totale des parois est en gros 80 m2
Cette surface est isolée avec 50 mm de liège expansé d’un lambda de 0.05 W / m.°C
Son R est de 1 m2.°C / W
Une face comporte deux fenêtres et une porte vitrée
Les pertes thermiques sont en gros de 80 Wh °C
Pour maintenir 0°C lorsqu’il fait -5°C à l’extérieur il faut une énergie de 80 x 5 = 400 W h
Je voudrais savoir ce que peut apporter une grande poubelle contenant 100 litres d'eau au centre de la pièce.
Voici une petite approche théorique:
Pour faire passer 1 litre d’eau de l’état liquide à l’état solide il faut 334 kJ
(80 fois plus que faire monter de 1°C 1 litre d’eau)
1 Wh = 3600 J
Pour faire passer les 100 litres d’eau de l’état liquide à l’état solide il faut
une énergie de 9300 W h
J’admets que proche de 0°C, à l'équilibre thermique, l’écart de températures entre l’eau de la poubelle est l’air du cabanon est négligeable.
Dans ce cas, si la température extérieure descend à -5°C, en passant de l'état liquide à l'état solide, il est énergétiquement possible de maintenir l’air du cabanon proche de 0°C pendant 9300 / 400 = 23 h.
Mon objectif est moins ambitieux, il est de pouvoir écrêter les pointes de températures basses nocturnes de – 7°C et les limiter à -2°C. A ces températures, la partie solidifiée devrait passer de l'état solide à l’état liquide dans la journée.
La finalité est de sauver des fleurs en période hivernale en diminuant l'usage de l'électricité.
A votre connaissance, en dehors de l'expérimentation, est-ce qu'un dispositif analogue a été utilisé sur le terrain ?
A-t-il une chance de fonctionner ?
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