Valorisation des apports passifs hivernaux
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Valorisation des apports passifs hivernaux



  1. #1
    Philou67

    Valorisation des apports passifs hivernaux


    ------

    Bonjour à tous,

    La nouvelle réglementation RT2012 semble vouloir mettre en avant les caractéristiques de l'architecture (bio)-climatique (je mets bio entre parenthèse car les aspect purement thermiques ne reposent pas sur l'origine des matériaux, mais sur leur organisation dans le bâtis).
    Le dossier liste un certain nombre de points mais semble ne pas inclure la valorisation des apports solaires hivernaux (par l'apport de matériaux inertiels judicieusement positionnés en fonction des ouvertures et des masques, le choix de vitrages au facteur solaire important...). En fait le confort hivernal n'est valorisé que par une isolation performante, et on comprend mal les objectifs visés par le point 2. (implantation du bâtiment) : certes, valoriser les apports directs est important, mais ceci devrait se faire en bonne intelligence, notamment en lissant ces apports (disons sur une période de 24h) afin d'éviter par exemple les surchauffes en inter-saison.

    Qu'en est-il exactement de la prise en compte de ce paramètre bioclimatique qu'est inertie dans la RT2012 ? (notons que ce paramètre, couplé à la ventilation, est également impactant pour le confort d'été).

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    :'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance

  2. #2
    invite766a166a

    Re : Valorisation des apports passifs hivernaux

    Bonjour Philou,

    Les apports solaires d’hiver ne sont pas oubliés par la RT 2012, tout comme les apports solaires d’été, ils sont comptabilisés dans le coefficient B BIO réglementaire car ils contribuent lorsque l’architecture est bien faite à récupérer le maximum de chaleur en hiver et limiter les apports de chaleur par l’ensoleillement direct l’été.

    Concernant les matériaux et techniques constructives, la RT 2012 est "performancielle", elle fixe une limite de besoins en énergie de chauffage, de rafraichissement et d’éclairage artificiel et une consommation maximale à respecter. Le concepteur a donc toute lattitude de choisir les matériaux et techniques qu’il souhaite (pour autant qu’ils soient évalués et certifiés aptes à l'emploi) pour arriver à satisfaire les exigences de performance énergétique requises par la réglementation.

    Cordialement, Sofi.

  3. #3
    Philou67

    Re : Valorisation des apports passifs hivernaux

    Ce que je voulais souligner, c'est comment est valorisé l'inertie "journalière" en hiver, lorsqu'il est possible de l'utiliser. Car la consommation maximale admise est liée à un calcul de performance du bâtis. Ce calcul de performance tient-elle compte du fait qu'une isolation par l'extérieure avec des masses lourdes intérieures (dalles non isolée sous le revêtement mais en périphérie), refends lourds) permettra de bénéficier (à ouvertures et masques identiques, ainsi qu'à résistance thermique "globale" identique), d'une consommation annuelle moyenne de chauffage inférieure (par le fait qu'une partie du surplus d'apport en journée peut-être utilisée par effet d'inertie pendant la nuit, alors que ce surplus potentiel ne sera pas exploité en isolation par l'intérieure par exemple). Ceci, pour ne parler que du confort d'hiver.
    :'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance

  4. #4
    invite766a166a

    Re : Valorisation des apports passifs hivernaux

    Bonjour Philou,

    L’inertie thermique du bâtiment est une donnée prise en compte dans la réglementation thermique depuis 1988. Elle est déterminée conformément aux règles Th-CE éditées par le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB). Dans ces règles on trouve plus de 1000 pages d'algorithmes avec toutes les formules de la détermination des besoins en énergie en hiver et en été ainsi que les formules de calcul de l’incidence de l’inertie. Dans la RT 2012, les calculs sont maintenant au pas de temps horaire.
    De même, en ce qui concerne le facteur solaire d’une baie, il est déterminé conformément aux règles Th-S éditées par le CSTB.

    Après, comme je l'ai dit dans mon précédent post, la RT 2012 n'impose ni solutions ou systèmes constructifs, ni matériaux à mettre en œuvre : elle laisse le concepteur libre de conception dans la mesure où les choix effectués permettent de répondre aux 3 exigences de résultat et aux exigences de moyens qu'elle impose.

    Cordialement, Sofi.

  5. A voir en vidéo sur Futura

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