Bonjour à tous
D'abord je tiens à m'excuser si ce sujet à déjà été suffisamment abordé mais je n'ai pas pu trouver de renseignements m'étant utiles. Voilà, je dimensionne actuellement un digesteur pour produire du biogaz (méthanisation) et j'aimerais quantifier la différence entre un chauffage intégré au béton (par tubes en PET ou PER) et un chauffage posé sur le mur (tubes inox ou PET).
Pour situer le problème (somme toute assez simple), une petite description. Le digesteur est une grande cuve (cylindrique) en béton qui reçoit des effluents d’élevage destinés à fermenter et dégager du biogaz dont on utilise le méthane pour alimenter une génératrice afin de produire de l’électricité. Bref, on identifie une température à laquelle entretenir la réaction, donc le mélange (38°C). Ainsi chauffe-t-on la cuve pour maintenir cette température. J’ai alors deux choix pour le chauffage : réseau de tubes intégré au béton ou simplement posé sur la surface intérieure de la cuve.
Mon problème est que je ne parviens pas à poser les bonnes hypothèses. Lorsque mon réseau de tubes est dans le béton (dans un vide d’air ou dans une mousse PU), comment se répartissent les déperditions ? Mon approche première est de dire que les flux de chaleur (ou résistances thermiques) de la paroi « extérieure » et de la paroi « intérieure » sont disposées en parallèle (puisque la chaleur est évacuée simultanément vers l’extérieur et vers l’intérieur de la cuve). En supposant alors une chaleur massique du mélange = à celle de l’eau (4185 J.K-1kg-1) et une quantité de plus 1000 m3 (à une densité de 1), l’inertie thermique de la masse à chauffer est telle qu’en régime permanent, les déperditions par l’intérieur (donc vers le mélange) sont négligeables et il ne me reste plus que les déperditions vers l’extérieur…
Et c’est donc là que mon raisonnement bloque surement puisque dans ce cas les déperditions sont plus importantes. En effet l’épaisseur de béton et de PU constituant la paroi extérieure est ici plus petite que si j’avais un réseau posé à l’intérieur. Or je trouve partout qu’un réseau intégré est plus économique (si c’est du à l’inertie thermique, c’est bien mais bon un système à grande inertie suppose aussi un régime transitoire plus long et/ou plus gourmand).
Je vais m’arrêter là sinon on va se demander ce que je veux en fait . C’est simple, étant assez mauvais en recherche biblio je ne trouve pas de publications ou de piste me permettant d’établir les différences techniques et économiques entre les différentes solutions, de plus à part pour des essais haute température, je ne dispose pas de modèle de comportement qui me permette de faire la différence entre ces techniques au niveau de l'incidence /risques techniques sur le béton, si quelqu’un pouvait m’orienter, ça serait super sympa.
En espérant avoir été assez clair bien qu’un peu long
Sylvain
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