Dans ma villa de 1979, initialement 100% convecteur électrique sur 155m2, j'ai profité d'une grosse rénovation d'intérieure pour faire poser un PCBT hydro... Sans avoir trop regardé le sujet, je me disais que cela m'apporterait de la flexibilité énergétique pour plus tard et (surtout) Madame avait fortement envie d'avoir chaud au pieds (et ceux des enfants)...
L'isolation est d'époque, pas terrible mais pas inexistante quand même : 10cm de LdV dans les murs, 20cm de LdV sous les toits (rampants), 5cm de polytruc dans la dalle sur sous-sol semi-enterré.
Pour pleins de raisons (absence de gaz, de local chaufferie et conduit de fumée au sous-sol, travaux d'isolation à venir), je ne veux pas à ce stade investir lourdement dans la source de chaleur pour le PCBT... une chaudière électrique d'occasion à 800€ le fait bien tourner.
Sauf que, je veux maintenant finaliser l'installation intérieure avec un poele (ou foyer fermé) que j'aimerais faire tourner au maximum (tous les soirs) pour alléger la facture économique et écologique de la chaudière électrique (évidemment !). Et là, j'ai beaucoup de mal à faire des choix qui soient cohérents avec l'inertie du PCBT existant. Typiquement : si la dalle est chaude pour une régulation de T à 19°C et que j'allume le poele, l'inertie de la dalle génèrera automatiquement une surchauffe le temps (plusieurs heures) qu'elle se refroidisse (Cf. fil sur les "déçus du PCBT").
A ce stade, je ne vois que 3 solutions, mais suis preneur de vos idées de stratégie alternative et de votre expérience :
1) Eteindre le PCBT plusieurs heures avant le retour du travail et le démarrage du poele... et arriver dans une maison à 17°C avec une dalle ayant déjà évacuée sa chaleur (possible incomfort thermique et rhume pour les enfants le temps que le poele chauffe)
2) Réguler le PCBT pour une température d'émission basse (ex. équivalent de 16°C d'ambiance), afin juste d'éviter la sensation des "pieds froids", et faire le compléments avec des radiateurs électriques (plus réactifs et que je peux rapidement couper). Le PCBT et les radiateurs sont coupés dès qu'une flambée commence... La température plus basse de la dalle limite alors les surchauffes.
3) M'orienter vers un foyer fermé bouilleur de puissance à l'air limité, mais avec une grosse puissance à l'eau (ex. 70%, soit 5kW air et 13kW eau). Le poele allumé va un peu chauffer la pièce, mais surtout stocker des calories dans un hydroaccumulation qui serait exploitée par le PCBT une fois le foyer éteint... L'installation est alors nettement plus compliquée (et chère !).
D'autres idées ou expérience à partager ?
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