Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient
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Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient



  1. #1
    katel29

    Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient


    ------

    Bonjours,

    Je rénove une vieille maison bretonne de 1930 et je suis à la recherche
    de contacte d'artisans spécialisés dans le bâti ancien (Lieu: entre Quimper et Lorient) afin d'avoir des conseilles . En effet,j'aimerais avoir des avis
    pro concernant l'état des poutres par exemple,des planchers,savoir s'il sont récupérable ou non étant donné que cette maison
    a pris l'eau pdt de longues années, savoir aussi, si un enduit ext à la chaux (ce que je souhaite) est
    conseillé,étant donné que la maison est proche de la mer et sur une zone très ventée etc... Pouvez vous me conseiller des artisans?

    Cordialement

    -----

  2. #2
    yves35

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    bonsoir,

    1930, ce n'est pas du bâti ancien vraiment.Il y a sans doute pas mal de ciment pour monter les moellons . Dans ce cas l'intérêt d'un enduit chaux diminue peut être.
    pour ce qui est des pièces de charpente et plancher ,tu peux avoir pas mal d'info avec la pointe d'un couteau (pas à beurre, le couteau
    Pourquoi ne pas tenter de se tourner vers cette association:
    http://www.tiez-breiz.org/

    yves

  3. #3
    SK69202

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    1930 en sud Bretagne, c'est monté à l'argile avec probablement un enduit ciment plus tardif.

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  4. #4
    katel29

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    Merci pour la réponse,

    Effectivement TIEZ BREIZ ...
    J'ai cherché un listing d'artisans, mais je n'en ai pas trouvé.
    Il faudrait que je les contacte.
    J'ai testé les poutres à la pointe de couteau,certaine sont impeccables d'autres par contre
    C'est un gros chantier,pas toujours simple de faire les bons choix. Un avis pro histoire d'être
    rassuré...

    merci encore

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    katel29

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    oui c'est bien monté à l'argile,avec un crépi extérieur ciment que je vais remplacer
    par un crépi à la chaux afin de permettre une meilleur gestion de l'humidité.
    Sinon,concernant l'isolation,ITI,banchage chaux chanvre ou directement de la brique
    de chanvre 15cm. Je souhaite trouver le bon rapport inertie/isolation. Pas évident de trouver
    des artisans spécialistes dans la rénovation.

    merci encore

  7. #6
    SK69202

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    Je ne connais pas d'artisan spécialisé, je fais tout moi même, mais je connais de nom "habitat vivant" dans la zone mais j'ignore ce qu'ils font réellement.
    Ma solution extérieure, pour l'intérieur ce sera 5 cm de mon enduit isolant au liège avec finition enduit chaux au sable de kaolin blanc. Pas de souci d'inertie pour moi, le reste de la maison est isolé par l'extérieur et j'ai 3 refends.

    Je dirai qu'avec l'ITI, il faut privilégier les refends, c'est à dire éviter de les casser pour faire les grand espaces "modernes".....

    @+
    Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César

  8. #7
    wolfen88

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    La découverte du ciment

    Le mélange de chaux, d'argile, de sable et d'eau est très ancien. Les Égyptiens l'utilisaient déjà aux alentours de -2600 : un des mortiers les plus anciens est celui de la pyramide d'Abou Rawash, qui fut probablement érigée sous la IVe dynastie1.

    Vers le Ier siècle, les Romains empruntèrent la technique importée par les Grecs de Neapolis[Lequel ?] dès le Ve siècle av. J.-C. pour améliorer ce « liant » en y ajoutant le sable volcanique de Pouzzoles2, ou en y ajoutant de la tuile broyée (tuileau), ce qui améliorait la prise et le durcissement.

    Comme le dit Vitruve dans son De architectura (Livre II, Chapitre 6), le mortier peut résister à l'eau et même de faire prise en milieu très humide. Cette vertu est due à la présence d'une grande quantité de silicate d'alumine. En ajoutant à la chaux aérienne de la pouzzolane, on la transforme artificiellement en chaux hydraulique. Ce n'est qu'en 1818 que Louis Vicat expliquera les principes de cette réaction, dans sa théorie de l'hydraulicité3.

    La systématisation de la construction en béton (opus caementicium) permit les réalisations remarquables de l'architecture de l'Empire romain.

    En souvenir de l'usage qu'on fit de la pouzzolane, les cendres volantes silico-alumineuses issues de la combustion des charbons schisteux brûlés en centrale thermique, employées dans la confection des ciments contemporains, sont appelées également « pouzzolane »4, de même que tous les matériaux et roches aux vertus pouzzolaniques.

    Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, l'Anglais John Smeaton entrevoit le rôle que joue l'argile dans l'hydraulicité de certains calcaires. En 1779, Bry Higgins publie ses recherches sur l'importance de la granulométrie des sables destinés à la confection des mortiers, et Jean-Antoine Chaptal établit que les pouzzolanes françaises peuvent sans dommage être substituées aux pouzzolanes italiennes. En 1791, le pasteur anglican James Parker découvre les propriétés des roches naturelles de l'île de Sheppey, et selon A. Maché, cette découverte est le véritable point de départ de l'industrie des ciments naturels5.

    La découverte du ciment artificiel est attribuée en France à Louis Vicat, jeune ingénieur de l'école nationale des ponts et chaussées. En 1818, il fut le premier au monde à fabriquer, de manière contrôlée, des chaux hydrauliques dont il détermina les composants ainsi que leur proportion. Préférant la gloire d'être utile à la fortune, il publia le résultat de ses recherches sans déposer de brevet. C'est l'industriel Joseph Aspdin qui dépose en octobre 1824 le premier brevet et crée la marque ciment de Portland.

    Les premières usines françaises de Ciment Portland artificiel datent de 1850, celles de ciment de grappier de 1870. La fabrication de ciment de laitier date de 1890.

    Pendant l'année 1908, Jules Bied, directeur du laboratoire de la société Pavin de Lafarge, découvre le Ciment Fondu, fabriqué à partir de calcaire et de bauxite, alors qu'il était à la recherche d'un liant hydraulique qui ne soit attaqué ni par l'eau de mer ni par les eaux sulfatées.

    Dernière modification par wolfen88 ; 15/05/2017 à 04h35.

  9. #8
    wolfen88

    Re : Recherche artisans specialistes du Bati Ancien (1930 ) Bretagne Sud entre quimper et lorient

    Le béton moulé et les pierres factices de ciment moulé

    Le béton de ciment est apparu en architecture grâce aux bétons moulés et aux pierres factices, imitation des pierres de taille coulées en béton ; souvent du béton de ciment prompt naturel.

    La pratique du moulage débuta au début du XIXe siècle dans les régions où l'on connaissait déjà le banchage du pisé et grâce à la rapidité de prise du ciment prompt naturel (dit aussi ciment romain). François Cointeraux faisait déjà des moulages à Lyon et Grenoble à la fin du XVIIIe siècle. François-Martin Lebrun en fit dans la région de Montauban vers 1830. Il bâtit notamment le petit pont de Grésol en 1835. François Coignet fut un des plus importants promoteurs du béton moulé. Industriel lyonnais, il bâtit son usine de Saint-Denis (Paris) en 1855 en béton-pisé qu'il breveta et ne cessa plus d'en faire la promotion ; sans réellement y parvenir du fait qu'il s'opposait aux grands bâtisseurs parisiens.

    La pierre factice eut un succès dans le nord de la France dans les années 1830 grâces aux ciments prompts de Vassy Joudrier (Yonne) et de Pouilly-en-Auxois et surtout un véritable succès dans les Alpes, région de Grenoble, et le sud de la France grâce aux ciments prompts naturels de Grenoble à partir des années 1840 (Ciment de la Porte de France par Dumolard et Viallet, Ciment d'Uriol par Berthelot et Ciment de la Pérelle par la société Vicat ; aujourd'hui, seuls La Porte de France et la Pérelle, propriétés de Vicat, produisent du ciment prompt naturel en Europe). On moulait tout, canalisation d'égouts, vases, statues, balustrades, pierres d'angles, de claveaux, corniches, modillons, etc. Cette pratique s'est répandue ensuite dans de nombreuses grandes villes d'Europe : Madrid, Vienne, Budapest, Bratislava, Cracovie ainsi qu'en Afrique du Nord, Alger et Tunis. Les villes du nord de l'Italie ont aussi utilisé le ciment moulé, grâce au prompt importé de Grenoble puis avec leurs ciments. Milan, Turin et Gênes sont très connues pour cela (Galeria Vittorio-Emmanuelle II de Milan). Mais il s'agit-là de technique héritée des stuccatori, ciment moulé en décoration sur la structure souvent de brique, non de pierres factices faisant partie intégrante de la structure comme en France.

    L'église Sainte-Marguerite au Vésinet réalisée en 1864 par l'architecte L.A. Boileau suivant le procédé Coignet de construction de béton aggloméré imitant la pierre, passe pour être le premier bâtiment non industriel réalisé en béton en France. Il y en a eu de bien antérieurs, notamment la maison de Coignet à Saint-Denis. Mais cette église fut très critiquée lors de sa réalisation en raison de sa morphologie mais aussi du procédé Coignet qui a provoqué très rapidement des marbrures noires sur les murs (en raison de présence de mâchefer dans le béton). Boileau lui-même n'appréciait pas le béton et fit beaucoup pour dévaloriser le matériau. Dans l’Isère, aux alentours de Grenoble, on bâtissait de nombreuses maisons et surtout des églises avec des éléments architectoniques de ciment moulé comme l'église de Cessieu qui date de 1850, celle de Champier de 1853 ou encore l'église Saint-Bruno de Voiron (1857-1871). Saint-Bruno de Grenoble (1869-1875) est entièrement en pierres factices de ciment prompt moulé.


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