Bonjour,
Voici des photos de Volvaires vues en allant aux champignons au Parc de Sceaux. Elles poussent dans la litière épaisse d'un bois de Marronniers.
Odeur raphanoïde, chapeau gris avec fibrilles noires.
Est-ce que cela pourrait être Volvariella volvacea?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Ce sont des gloiocephala. Volvacea a un chapeau complètement sec et très fortement fibrilleux. En outre, elle est très peu commune dans la nature (surtout cultivée).
Ben, justement...d'où ma question. Le chapeau est plus sec que gluant...
Tu veux pas faire une sortie au Parc de Sceaux après la Courneuve? Si, si, y a des choses...
Edit: connait-on des volvaires toxiques?
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Le chapeau a dû être visqueux. Pour le savoir, le "test du baiser" est utile : appliquer le chapeau sur les lèvres humidifiées : si ça colle, le chapeau était visqueux. Très utile, et pas seulement pour les volvaires !
Pas de volvaires toxiques à ma connaissance.
Je ne connais pas le parc de Sceaux, la Courneuve me suffit
Guillaume.
Ben justement, le Parc de Sceaux, c'est une explosion en ce moment: mycènes, omphales, clitocybes, coprins, strophaires, lépistes, agarics, mélanoleuques, lactaires verdâtres...grâce aux jardiniers qui amassent les fuilles en compost, c'est l'escalade des mycéliums.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Hello,Envoyé par Guillaume Eyssartier
Décidément, j'adore la mycologie et faudrait que je m'y remette sérieusement: entre les couleurs, les odeurs, le toucher... c'est vraiment un truc qui fait appel à tous les sens (ou presque: je connais encore pas les cris des champis...).
Cordialement,
K.
Nomina si nescis, perit et cognito rerum.
Je ne me voyais pas embrasser les carpophores au milieu des promeneurs, à genoux, les yeux mi-clos...donc j'essaierai plus tard.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Les psilocybes chantent "Mangez moi, mangez moi, mangez moiiii"
Nep.
Il n'est qu'une clef pour accéder au savoir, et c'est le désir (A. Nothomb)
