Flore du Queyras

[invite4135df71]

Bonjour,

Dans le cadre d'un vaste travail d'identification des espèces observables dans le Queyras, je souhaiterais au fur et à mesure de l'exploration de la base de données photographique constituée l'été dernier (de mi-juin à mi-juillet) solliciter votre aide pour les espèces résistant à mes efforts d'analyse.

Dans la mesure du possible, à l'exception d'espèces peu communes ou intrigantes, je m'efforcererais de ne soumettre que des photos présentant des éléments suffisament distinctifs.

Voici les deux premières:

n° 365 - (clairière en mélèzin, vers 1900 m), semblable au Senecio Doronicum, mais les feuilles ne semblent pas assez blanchâtres,

n°375 - je m'intéresse ici à la tige ramifiée figurant à côté de la prêle (observée dans une combe humide en mélèzin vers 1950 m, Arvieux, mi-juin), au minimum pour pouvoir déterminer la famille,


Merci par avance.
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[Nepenthes]

La tige ramifiée à côté de la prêle est aussi la prêle ! Tige stérile à gauche et tige fertile avec épi à droite.

Nep.

[invite4135df71]

Merci à Nepenthes.

Serait-il possible par ailleurs de préciser si comme je le pense il s'agit bien de Equisetum variegatum ?


Je viens également de trouver deux clichés d'un saule (châtons contemporrains des feuilles), dont je ne parviens pas à préciser l'espèce: observation dans une vaste cuvette pierreuse longuement enneigée, vers 2160 m.

[invite895675d5]

J'aurais tendance à dire identification impossible pour les saules avec les images données. L'identification avec chatons et feuilles incomplètement ouverts est déjà difficile mais les saules ont une tendance à l'hybridation qui complique encore les choses.
A moins de confirmer que les environs ne présentent qu'une seule espèce de saule, l'identification ne sera pas certaine. Et dans tous les cas, elle ne me semble pas possible tant que les feuilles ne seront pas complètement ouvertes.

[A voir en vidéo sur Futura]

[Nepenthes]

Ce n'est pas la Prêle panachée (Equisetum variegatum), dont toutes les tiges sont semblables, et qui forme des touffes. On peut également exclure la Prêle des champs (Equisetum arvense) dont les tiges fertiles sont non chlorophylliennes, et au vu de la morphologie, la Prêle géante (E. telmateia), la Prêle des bois (E. sylvaticum), la Prêle d'hiver (E. hyemale) et la Prêle des rivières (E. fluviatile).

Perso je verrais bien la Prêle des marais (E. palustre), sous réserve.

Nep.

[invite4135df71]

Après quelques recherches complémentaires, il semblerait bien que l'hypothèse de la prêle des marais soit la plus probable, bien que que celle-ci semble être moins abondante que E. variegatum dans le Queyras.

A titre de comparaison, j'ajoute ci-dessous un cliché pris à peu près à la même altitude dans une vallée voisine (mais en milieu ouvert), sur laquelle je pense que les deux variétés de prêles citées apparaissent.

[invite4135df71]

Voici une nouvelle trouvaille que je parviens pas à identifier.

Au premier abord les fleurs me font penser à une Lamiacée, mais je n'en trouve aucune qui corresponde.

Observation vers 1900 m, sur un côteau calcaire sec, assez raide, exposé plein sud.

[Nepenthes]

Germandrée des montagnes (Teucrium montanum), en fin de floraison, pour moi. C'est bien une Lamiacée.

Nep.

[invite4135df71]

Merci pour cette identification.

[invite4135df71]

Je me demande s'il est envisageable de trancher à partir de la photo suivante entre Polygala alpina et Polygala alpestris, sachant qu'il est difficile de distinguer la présence ou non d'une rosette basale (Eh oui!, me direz-vous, j'aurais dû faire plus attention à ce point sur le terrain, mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprends à connaître les critères disctinctifs des différentes espèces).

Observation sur une croupe dénudée, vers 2300 m (photo prise sous la pluie...).

[invite4135df71]

Cette fois-ci, je souhaiterais savoir si quelqu'un peut confirmer mon opinion sur les deux photos ci-dessous, à savoir s'il s'agit bien de Galium pusillum, sachant que les observations ont été effectuées sur des prairies rocailleuses calcaires vers 2300 et 2450 m d'altitude.

IMGP0405.JPG

IMGP0489.JPG

[invite4135df71]

Il semblerait que mes deux dernières photos n'ait guère inspiré...

Voyons si celle-ci aura plus de succès: il s'agit selon toute vraisemblance d'une astéracée jaune (vaste sujet!) d'observation courante dans les pelouses de l'étage alpin, mais que je ne crois pas avoir jamais vu fleurie.



Merci à celui qui pourrait au moins m'indiquer un axe de recherche un peu plus précis que celui mentionné.