Mort des coquillages
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Mort des coquillages



  1. #1
    Bibois

    Mort des coquillages


    ------

    Bonjour,

    Je voudrais savoir pourquoi on trouve autant de coquillages vides sur les plages. Pourquoi sont-ils tous morts en même temps ? L'animal à l'intérieur a disparu où, et pourquoi ?
    Merci de votre réponse.

    -----

  2. #2
    antek

    Re : Mort des coquillages

    Rien ne permet d'affirmer qu'ils sont tous morts en même temps.
    Des milliards (?) d'animaux meurent chaque jour, celà n'a rien d'étonnant ! Si ?
    L'animal a été mangé soit vivant soit mort, décomposé . . .
    L'électronique c'est comme le violon. Soit on joue juste, soit on joue tzigane . . .

  3. #3
    cherallier
    Animateur archéologie

    Re : Mort des coquillages

    Bonjour,
    Plages en bord de mer ou plages en bord de rivières, il existe aussi un motif pour la présence concentrée de coquilles vides : des restes de repas de prédateurs de ces coquillages. Il y a quelques temps je me suis posé la question de savoir pourquoi on trouve fréquemment des concentrations de coquilles vides sur certaines "sablettes" de rivières. En fait, tout ce qui est hérons, grandes et petites aigrettes... ont dans leur régime alimentaire des coquillages : moules d'eau douce, corbicules, batraciens... En général, elles "pêchent" dans la rivière et ramènent le ou les coquillages vivants toujours au même endroit pour les manger, elles ne les mangent pas sur le lieu de découverte. Sans doute pour des raisons d'habitude et surtout de sécurité, ces lieux de festins sont toujours des zones bien dégagées qui permettent à l'oiseau d'observer les alentours (prédateurs, danger...) tout en prenant le temps d'ouvrir le coquillage ce qui prend un certain temps.
    C'est une des raisons qui fait que des invasifs comme la corbicule par exemple, a pu passer des barrages et progresser depuis les estuaires vers l'amont des rivières. Certains coquillages sont relâcher ou tombent au cours du transport pour ce motif, et donc ils peuvent coloniser vers l'amont et au-delà des retenues d'eau censées être infranchissables pour un coquillage.
    Voilà pour une des raisons de la présence de concentration de coquilles vides à certains endroits et naturellement il y a aussi les phénomènes récurrents comme la pollution, le réchauffement, la canicule, qui font mourir certains coquillages qui se détachent ou décrochent de leur support et finissent, par le courant de la rivière ou les vagues par s'échouer ou se concentrer en un lieu.

  4. #4
    Bartoumire

    Re : Mort des coquillages

    C’est une question que je me suis toujours posée. Dans ma jeunesse varoise (entre 5 et 20 ans) nous allions en famille à la plage de l’Almanare située au début de l’isthme de la presqu’île de Giens (aujourd’hui devenue une plage mondialement connue des vileplanchistes). Cette plage ce n’était pas du sable, pas des galets, mais sur plusieurs centaines de mètres et une bonne épaisseur, des coques de bivalves, des lisses, des rayées, des usées, des complètement usées faisant penser à un ongle... Cette plage est très ventée, de face, l’eau est constamment brassée, et un jour je me suis mis à penser que ces coques étaient amenées là par le mouvement incessant des vagues. Bon ce n’est qu’une hypothèse.
    -Jacques-

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    cherallier
    Animateur archéologie

    Re : Mort des coquillages

    Citation Envoyé par Bartoumire Voir le message
    C’est une question que je me suis toujours posée. Dans ma jeunesse varoise (entre 5 et 20 ans) nous allions en famille à la plage de l’Almanare située au début de l’isthme de la presqu’île de Giens (aujourd’hui devenue une plage mondialement connue des véliplanchistes). Cette plage ce n’était pas du sable, pas des galets, mais sur plusieurs centaines de mètres et une bonne épaisseur, des coques de bivalves, des lisses, des rayées, des usées, des complètement usées faisant penser à un ongle... Cette plage est très ventée, de face, l’eau est constamment brassée, et un jour je me suis mis à penser que ces coques étaient amenées là par le mouvement incessant des vagues. Bon ce n’est qu’une hypothèse.
    Bonjour Jacques,
    C'est plus qu'une hypothèse, c'est une des causes (mais pas la seule). Au large de cette plage (je vais souvent plonger à Bormes !) il suffit qu'il y ait un endroit propice au développement des mollusques (courants intéressant pour la filtration, végétaux, rochers d'accroche...) et qui dit mollusques dit prédateurs genres étoiles de mer, balistes... s'y retrouvent pour festoyer et donc le courant, les vagues, les conditions locales en générales font que les coquilles vides se concentrent à cet endroit proche de la colonie d'implantation avant de finir broyées et se transformer en sable à plus ou moins courts termes. Ces prédateurs en mer, mangent sur place (d'où concentration de déchets coquillés) contrairement aux oiseaux qui vont pêcher en rivière et reviennent sur des zones choisies d'où leurs concentrations.

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