Non, mais l'abandon a du y être pour quelque chose, peut être une concurrence avec d'autres arbustes, ronces un peu plus vigoureux..
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Non, mais l'abandon a du y être pour quelque chose, peut être une concurrence avec d'autres arbustes, ronces un peu plus vigoureux..
Je prends cette discussion un peu en retard mais quelques points me semble important à souligner :
Un cerisier ne se taille pas (aucun arbre à noyau n'apprécie la taille) car la gomme qui s'écoule des plaies de coupe épuise l'arbre. Vu l'état de ceux-ci, ce n'est pas la peine d'en rajouter.
Les cerisiers de productions (j'entends par là ceux cultivés pour le production professionnelle de fruits) sont remplacés régulièrement (parfois pas plus de dix ans de production avant abattage).
Tout au plus, on enlève le bois mort et les branches gênantes.
Un cerisier qui donne des fruits et qui ne semble pas en bonne santé peut-être en train de mourir, j'ai eus le cas chez moi d'un arbre (pourtant jeune) qui donnait tous les ans des cerises mais qui est mort rapidement.
Pour ces cerisiers, je dirais (comme il a déjà été dit) coupe du bois mort, éventuellement des branches gênantes (branches qui frottent les unes contre les autres, branche emmêlées de 2 arbres, ...) mais en en coupant le moins possible. Si les plaies de coupe sont importante, appliqué un mastic cicatrisant (qui n'accélère pas la cicatrisation mais limite les écoulements de gomme et les risques d'attaque de l'arbre par des micro-organismes).
Apport d'un engrais azoté ET paillage du sol avec compost+fumier bien décomposé sur une quinzaine de centimètres d'épaisseur au pied.
La taille peut-être faite maintenant jusqu'à fin aout (ne tardez pas trop si l'hiver est précoce), la fructification risque d'être plus faible pendant quelques temps même si le sauvetage fonctionne.
Un cerisier peut vivre une centaine d'année donc ceux-ci ne sont pas perdus (évidemment la fructification diminue au fil du temps)
Diamètre max 5cm dans la mesure du possible (cf discussion éponyme ici)
Au-delà, risque de gommose/attaque selon l'implantation et la tronche apparente du compartimentage, et mieux vaut protéger un peu la plaie. Ca ne veut pas dire que c'est à proscrire totalement dans le cas général, mais qu'il faut éviter le plus possible, y regarder à 2 fois quand il faut, et être prêt à envisager d'abandonner l'idée initiale si le compartimentage apparent ne s'y prête pas.
Le goudron de Norvège, j'en suis un peu revenu, à cause du retard qu'il provoque à la cicatrisation. Un peu par hasard, j'ai commencé à tester pour les plaies importantes avec l'argile (plus exactement, de la terre non végétale récupérée sur un chantier voisin). Jusqu'ici, c'est nickel, même à la pluie : ça tient (par pompage capillaire?) sur la plaie, l'excédent est lessivé.
Dans la série "j'ai testé pour vous" ((c) Stéphane Collaro), j'ai testé pour vous la taille de printemps (février/mars). Je déconseille:
- trop stressant pour l'arbre (les cerises avortées en amont ne sont pas rares)
- sensibilité importante : quelques branches (pas forcément petites) ont clamsé jusqu'à 30cm en amont sans autre raison semble-t-il que ladite taille.
J'ai aussi "testé pour vous" la taille tardive en octobre et tentatives just-for-fun de greffe à oeil dormant en octobre-novembre. Ca montrent que ça cicatrise peu avant l'hiver, voire pas. Ca repousse la cicatrisation grosso-modo au printemps suivant, ce qui n'est pas idéal...
Au fil des lectures et de mon expérience, la période préférentielle pour la taille des cerisiers est après la récolte. J'ai toujours taillé un peu mes monstrueux cerisiers durant la récolte (quitte à faire le singe...), jamais eu de souci de ce côté là.
Pour les histoires de paillage BRF, je reste circonspect. Ok pour tous les bons aspects, mais il faut faire gaffe au risque d'entretenir/favoriser par ce biais un cryptogame déjà présent. Un de mes cerisiers est atteint par de la rouille plutôt bénigne mais assez coriace. Pour moi, l'impact du compost et du paillage organique sur ce cryptogame reste une question ouverte. Je soupçonne que ça le favorise.
Je confirme. Un vieux cerisier coeur de pigeon qui donnait encore l'été où nous avons acheté la maison, et clamsé l'an suivant. Quand je l'ai débité/désouché, j'ai constaté qu'il était infesté de xylophages, dont des sortes d'énormes capricornes (larves et nymphes), et un coeur devenu creux/pourri. A mon humble avis, une tentative de greffe l'année où j'ai acheté aurai râté, suite à des mycélium très probablement étendus sur la totalité de la ramure.Un cerisier qui donne des fruits et qui ne semble pas en bonne santé peut-être en train de mourir, j'ai eus le cas chez moi d'un arbre (pourtant jeune) qui donnait tous les ans des cerises mais qui est mort rapidement.
My 2 cents...
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
St20 ne semble pas connaitre la monillose...
Dans un monde idéal et merveilleux, on pourrait laisser faire la nature et ne pas tailler
Mais tous les vieux vergers quasi abandonnés par chez moi
dépérissent plutot par manque de taille.
Dans les vergers en production, faut voir le chantier:
taille, rabattage, rajeunissement de charpentiere
et regreffe avec des variétés plus rentables...
Pour ce qui est de la difference entre rabattage et elimination du bois mort, c' est comme avec la gangrène ! faut couper assez loin de l' infection, dans le vivant.
meme si dans ce cas les xylophages et mycéliums
ont du gagner tout l' arbre.
Tout à fait d' accord pour les recommandation de tailler aprés la récolte .
Bon, déjà, première erreur, pas d'anthropomorphisme, on est tellement différent...
Il est vrai que je ne connais pas la moniliose mais en étant taquin, je dirais que vous avez quelques lacunes sur la connaissance des arbres et nottament les mises en places des barrières de protection car si vous les connaissiez, vous ne diriez jamais de tailler dans le vivant même si les champi y sont déjà...
Les seuls vergers abandonnés que je m'occupe sont des oliveraies et des châtaigneraie, et des agrumeraies et ce n'est pas le manque de taille qui les font dépérir, il faut bien voir la différence entre rendement d'un verger et les soins aux arbres, la taille permet une conduite d'un fruitier, elle permet l'accés aux fruits, le passage des engins, la levée de l'alternance,un meilleur rendement (??) mais en aucun cas un soin (même la suppression du bois mort).
Donc je continue à dire que pour le cas particulier de chbaume, aucune taille ne serait à prévoir sauf à la limite le bois mort, en essayant de ne surtout pas toucher le bois vivant et il est possible que ces cerisiers continue leur bonhomme de chemin pendant quelques années.
Il est très probable que xylophage et champis soient dans l'arbres mais à la limite, c'est pas si grave si l'arbre arrive à les contenir en son centre (principe incroyable aussi...)
Et arbre avec une vie (=production dans un verger) de dix ans (pour les cerisiers en tout cas).Dans un monde idéal et merveilleux, on pourrait laisser faire la nature et ne pas tailler
Mais tous les vieux vergers quasi abandonnés par chez moi
dépérissent plutot par manque de taille.
Dans les vergers en production, faut voir le chantier:
taille, rabattage, rajeunissement de charpentiere
et regreffe avec des variétés plus rentables...
Je crois pouvoir dire que en plus des avantages énoncés plus haut
la taille permet surtout de gagner en calibre de fruit.
T' ain mon voisin passionné de fruitiers,greffe, etc
il ne vous à pas attendu (c' est un ancien, il a pas internet)
un cerisier qui ne donnait pas de fruits
il l' a coupé à 40 cm du sol, il y a deja deux belles repousses qu' il va greffer.
Le vrai probleme, c' est que souvent les scions sont deja
infectés dés la pépiniere !
Je pense qu'une bonne taille après la fructification ne pourrait être que bénéfique.
+ d'infos ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taille_..._.C3.A0_noyaux
Une taille ne peut être bénéfique...
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...hors sujet mais je fais comment pour avoir des pommes mangeables sans taille ni greffe ?
En effet, hors sujet...