Bonsoir,
Il n'y avait pas vraiment de rubrique appropriée me semble-t-il...
Ma question concerne la sylviculture : je voudrais savoir si le transport de bois abbatus hors de la coupe jusqu'à un premier chemin secondaire s'appelle le débardage ou le débusquage ?
J'ai déjà cherché sur le net mais le disctinction n'est pas claire !
Bonjour,
C'est le débardage. Le débusquage concerne le gibier même si le terme est parfois utilisé pour le bois.
Bonjour,
le débusquage consiste à déplacer (parfois à l'aide d'un cheval) les bois abattus jusqu'au bord d'une coupe inaccessible aux tracteurs et autres engins de débardage. Le débardage sera réalisé ensuite pour mettre le bois abattu "à port de camion", le plus souvent en bordure d'un chemin forestier carrossable ou mieux, sur une place à dépôts aménagée.
http://www.a-faire-a-cheval.com/deb_ent.php?th=4-12
Bonjour,
Pour être plus précis, le terme de débusquage n'est pas français, seul le verbe débusquer existe et ne concerne que la chasse.
Concernant l'exploitation forestière, débusquer, débusquage, débusqueuse, sont des termes canadiens quoique parfois employés, à tort, en français.
Bonjour,
Officiellement les deux termes s'emploient en France selon le référentiel du diplôme du bac pro Forêt délivré par le ministère de l'agriculture:
http://www.chlorofil.fr/index.php?eI...cb3a89844fd820
dans la Fiche descriptive d’activités du référentiel du métier.
Extrait: "3.4- Réalise les travaux de débusquage et de débardage (de vidange des bois)"
Reste à savoir maintenant la différence entre les deux termes.
Bonjour,
je donne ci-dessous un extrait du livre de Philippe Guinier "Technique Forestière" 3ème édition parue à "La Maison Rustique" 2ème trimestre 1963.
- On convient d'appeler débusquage les opérations qui consistent à manutentionner et à déplacer les bois (en général sur de courtes distances), isolément ou par petites charges, au travers du peuplement, pour les amener en bordure d'une piste de débardage.
- On convient d'appeler débardage les opérations qui consistent à sortir les produits de la coupe pour les amener en bordure d'une voie de transport.
- On convient d'appeler transport les opérations qui consistent à prendre sur une place de dépôt des produits ayant été débusqués et débardés et à les conduire, par des voies de transport généralement permanentes, jusqu'à une autre place de dépôt ou jusqu'à un lieu d'utilisation.
Dans ma pratique de la sylviculture durant une trentaine d'années, nous utilisions les deux termes dans le sens indiqué ci-dessus.
Cordialement.
Ils s'emploient, oui, certes, mais débusquer au sens forestier ne figure dans aucun dictionnaire (Littré, Larousse, Académie Française...) ; donc officiellement, non. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faudrait pas l'ajouter.Officiellement les deux termes s'emploient en France
Tiens, moi aussi. Il y a des chances pour que nous ayons tous deux travaillé pour l'Orchestre National de FranceDans ma pratique de la sylviculture durant une trentaine d'années
Re,Envoyé par Larixd
Disons que nos académiciens ont peut-être un léger retard ....
car la FAO elle l'emploie: http://www.fao.org/docrep/V6530F/v6530f08.htm et donne des explications sur ces termes techniques.
Oui,
Le débusqueur à roues indiqué par la FAO ( http://www.fao.org/docrep/V6530F/v6530f07.jpg ) est l'équivalent du tracteur de débardage utilisé dans les forêts de métropole.
Les dégâts (notamment ornières de 1 m de profondeur) occasionnés par ces engins mal conduits ou conduits sur sols détrempés peuvent être considérables.
Pour la première éclaircie dans un peuplement très dense, impénétrable à tout véhicule, on installe un réseau de voies de vidange souvent parallèles (espacement 30 m) au bord desquelles ont débusquera à la main les produits de la coupe. Il s'agit souvent en l'occurrence de bois de chauffage coupé en tronçon de 1 m et sommairement empilé.
Ceci concerne les coupes délivrées aux habitants qui utilisent des moyens réduits.
Par le passé, le débusquage pouvait se faire à la schlitte (en montagne) toujours pour du bois de chauffage.
Les exploitations en forêts tropicales sont d'une autre échelle... Et méfions nous des polémiques sur le sens des mots.
Michel, ancien de l'Orchestre National de France.
