Bonsoir,
Je suis en train de lire quelques oeuvres de Jules verne que je ne connaissais pas encore. Dans "les Indes noires" (surnom donné par les Anglais aux houillères du Royaume-Uni), j'ai lu le passage suivant, que je trouve assez savoureux :
".../... La consommation [du charbon] deviendra telle, pour les besoins de l'industrie et du commerce, que ces richesses s'épuiseront. Le troisième millénaire de l'ère chrétienne ne sera pas achevé que la main du mineur aura vidé, en Europe, ces magasins dans lesquels, suivant une juste image, s'est concentrée la chaleur solaire des premiers jours.../...
- Je sais bien, ajoua l'ingénieur, que ni l'hydraulique ni l'électricité n'ont encore dit leur dernier mot et qu'on utilisera plus complètement un jour ces deux forces. Mais qu'importe ! La houille est d'un emploi pratique et se prête facilement aux divers besoins de l'industrie !"
Jules Verne serait sans doute surpris de voir à quel point l'électricité a pris le pas sur le charbon...
Ce qui est intéressant aussi, c'est que les débats restent si les matériaux changent. La crainte de pénurie de charbon est aujourd'hui la crainte de pénurie de pétrole !
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