Bonjour, je prépare un exposé sur la maladie d'Alzheimer et j'ai deux questions en suspend:

1) On distingue deux formes de la maladie, la forme familiale (5-10% des cas) et la forme «sans composante génétique». Quelques gènes ont été identifiés, comme les gènes APP, ApoE, PS1 et PS2. Je comprend que dans la forme familiale, il y a transfert autosomal récessif de mutations dans ces gènes. Le patient naît donc avec des mutations, ce qui fait en sorte que la maladie apparaît beaucoup plus précocement et dégénère pas mal plus vite. Maintenant, dans la forme «non-génétique», peut-on parler encore de mutations dans les gènes? Peut-être de mutations dans ces mêmes gènes, mais qui ont été acquises pendant le vieillissement?

2) La maladie touche beaucoup le système cholinergique, dans quasiment l'ensemble du cerveau, ce qui explique l'amplitude des symptômes. Par contre, on parle de plus en plus de l'excitotoxicité induite par le glutamate, qui provoque un entrée massif de calcium dans les neurones et cause la mort. J'ai peut-être mal compris mon professeur, mais je crois qu'il a dit que dans le cerveau, les neurones sont spécialisés dans un type de neurotransmetteur (par exemple les neurones cholinergiques, glutamatergiques, GABAergiques, Dopaminergiques etc). Si le glutamate peut induire la mort de neurones cholinergiques (je déduis que c'est le cas), ceci veut dire que dans une synapse nerveuse cholinergique, il y a aussi du glutamate et des récepteurs glutamatergiques (NMDA) sur des neurones cholinergiques? Y-a-t'il un autre lien entre le système cholinergique et glutamatergique?

Merci beaucoup,
Julien