Bonjour!
Voici mon CROA d'hier.
Ayant réalisé une nouvelle base pour mon télescope et voyant le superbe ciel au-dessus de ma tête, l'envie de la tester se fit beaucoup sentir.
Donc, j'ai commencé à observer en visitant Polaris qui est très en beauté, c'est sûrement dû au fait que j'ai soigné la collimation. Je suis tout de suite surpris par la fluidité des mouvements.
Subitement, je reçus comme un appel venant de la constellation de l'écu, j'y répondis en allant visiter M11, l'amas du canard sauvage. Décidément je ne vois pas le canard mais je trouve néanmoins cet amas très esthétique. Remontant la voie lactée, je pointe U(c) Cygnus qui est une très belle étoile carbonée (un type d'objet que j'affectionne particulièrement) qui est d'un rouge très sombre et profond, à comparer avec o1 Cygnus située non-loin de là et qui est d'un jaune-doré éclatant. Il est à noter que toutes les deux sont accompagnées d'un compagnon bleu.
Revenant sur mes pas, je rends visite à la belle M27 qui est très belle, je pense que j'ai du passer ~30 minutes dessus mais je n'ai pas osé faire de dessin, le ciel n'est pas assez bon. sans l'UHC on voit (ou plutôt devine à cause de la PL) la structure en piliers tandis qu'avec, on voit superbement les extensions en forme d'oreilles, superbe.
Tout à coup, lorsque j'oservais M57, qui m'est apparue comme un ovale de fumée avec un centre qui n'est pas totalement vide et une partie plus brillante que l'autre, un banbe de voiles nuageux surgit de nulle part. Ce sera donc une bataille contre les nuages. S'en suit, le passage obligé de toute soirée estivale: Albiréo et dans toute sa splendeur. Je tombe toujours sous le charme de ce beau couple contrasté et sublime, qui à dit "qui se ressemble, s'assemble"?
Ensuite, ma mère vient plomber l'ambiance en essayant de tout gâcher, elle allume la lumière. C'est désormais officiel, elle ne comprendra jamais le virus de l'astro.
Afin d'oublier ces mésaventures, je m'offre une superbe ballade dans les champs célestes du cygne, ballade que les nuages s'empressent de venir écourter. Ils ne sont pas les seuls, ma mère aussi. Murphy quand tu nous tiens...
Finalement, comme dernière vision céleste avant les examens, le ciel m'offre une superbe étoile triple que je ne saurais nommer. C'est peut-être ça la vraie magie céleste, s'émerveiller devant les objets, ils sont là, si lointains mais si proches, inaccessibles mais magnifiques, qui nous envoient leurs photons, pourquoi y coller des numéros?
merci d'être arrivée jusque là.
astronomicalement
José
-----