C'est un problème de statistique qualitative, Désolée pour les scientifiques purs et durs, d'encombrer cet espace mais c'était soit les maths soit la psychologie !!!!

Mon problème est très simple, mais je ne suis pas sûre d'avoir la bonne démarche car mes années fac sont très loin derrière moi, voilà mon interrogation :
Dans mon entreprise, une enquête d'opinion annuelle (depuis 6 ans) est soumis à tous les employés sous forme de document à remplir, elle est à questions qualitatives ordinales.
Du très classique pour les réponses possibles :
OUI tout à fait/ OUI plutôt/NON pas vraiment / NON pas du tout.

L'organisme sous-traitant qui traite ces données ne donne comme indicateurs que des moyennes pondérées (coef : 1 / 0.66 / 0.33 / 0), comme s'il s'agissait de traiter des échantillons appareillés par Tirage (non aléatoire) Avec Remise.
La pondération est utilisée, car ces échantillons (un échantillon = un résultat d'enquête annuelle) ainsi constitués ne seraient : ni indépendants ni exhaustifs ni représentatifs.

De mon point de vue, Tous les salariés sont sondés, on ne peut pas parler en terme de : « population parent et échantillon », il ne s'agit pas de statistique inférentielle.
on a , N = 60 avec un taux de réponse de 60 à 90 %.

Pour moi, dans ce type d’enquête, les non-retours de questionnaire peuvent avoir une « signification forte » (valeurs marginales) qui ne justifie en rien la pondération des données brutes, parce qu’elle ne les prend pas en compte.

De plus j'ai constaté que la pondération de ces données brutes a annulé des évolutions positives d'une année sur l'autre pour certaines questions, car elle ne met en relief que l’évolution de la répartition entre le « OUI tout à fait » et le « OUI plutôt ».
Je pense que la pondération gène plus qu'autre chose, la lecture des résultats.
Qu'en pensez vous ?