Bonjour à tous, il y a quelques temps j’avais évoqué l’idée que les dendrites stockaient la mémoire, sans plus de précision ; je vais tenter aujourd’hui d’apporter plus de clarté à propos de cette idée.
Les organes des sens perçoivent, comme chacun sait les couleurs, le toucher, les sons, auxquels sont associés des évènements, des lieux… l’ensemble est analysé et collecté dans le cortex cérébral où celui-ci envoi des ordres de stockage mnémonique et où des cellules spécialisées (neurones) sont chargées de garder les différentes informations, suivant un principe de juxtaposition de séquences ou codons mis à la suite les uns des autres de façon à former un langage (1) ; chaque séquence est fabriquée suivant un modèle, comme la génétique sous forme de code caractérisé ici par un ADN spécifique, et traduit par les dendrites des cellules cérébrales ; ses dendrites seraient l’équivalent visible, (car, contenant plus d’informations, donc plus de matière) des chromosomes, chacun d’eux cherchant son complémentaire (non exclusif), sorte de téléonomie, de façon à palier et restituer toute destruction d’un circuit par un autre assez voisin du sens impliqué. Après activation par le cortex du circuit par des agents neurochimiques ou neuromédiateurs ; la lecture revient par ailleurs en feedback à celui-ci qui arrange, modifie, ajoute de nouveaux éléments, par de nouvelles structures dendritiques (la matière de récupération issue de la détérioration des anciennes structures, non sollicités, servant à l’élaboration des nouvelles).
Concernant les axones : des courants saltatoires codés des axones, transmettraient les ordres issus des zones corticales sollicitées, puis complémentaires ou associées après sélection et fabrication d’agents neurochimiques spécifiques ciblés, aux noyaux ou à certains sites spécialisés de la cellule, qui se chargent de la mise en application structurelle matérielle de ces ordres, réceptifs qu’à ceux-ci ou très voisins.
(1) Des codons marqués pourraient mettre en évidence ces fabrications dendritiques et leurs destinations.
Questions subsidiaires :
La création de nouvelles structures est-elle proportionnelle à la destruction des anciennes ? Existe-t-il un équilibre ?
La création de la mémoire, subit-elle l’influence d’agents hormonaux, telle la testostérone ou la progestérone par exemple, auraient-elles une influence sur la fabrication ou l’accélération de ces connexions ?
La femme fabrique-t-elle plus ou moins de connexions que l’homme ? Ou plus rapidement ? Si oui ! À quoi serait due cette différence ? La structure moléculaire serait-elle à l’origine de cette différence ? Pôle de différenciation particulier ?
PS : si certaines descriptions ou suppositions vous semblent intéressantes, faites le moi savoir, car j’en ai beaucoup d’autres en réserves et sur d’autres sujets.
Merci d’avance.
A.M alias Max Denis.
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