Dépendance affective
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Dépendance affective



  1. #1
    invited916e815

    Cool Dépendance affective


    ------

    Bonjour tous le monde,

    J'ai vu mon sujet "Romantisme et Authenticité" fermé à tort et sans raison apparente... J'aurais voulu argumenter un peu plus et surtout répondre aux post des autres. Mais finalement, ça me conforte dans mon idée précédente (zapping des relations et des communications) que même sur un Forum de discussion, la réflexion doit aboutir rapidement à une conclusion. Cependant le sujet est clos, et je veux donc remercier tous ceux qui y ont participé.

    La normalité comme modèle, intéresse personne, par contre les sujets choc attire...

    Voici un sujet "choc" :

    J'ouvre une seconde discussion sur la dépendance affective moins "hard" que la précédente. Je souhaite juste connaitre la porté, les limites et finalités d'une telle relation.

    J'entend par là un homme ou une femme piègé par son coeur trop ouvert sur l'autre.

    Merci pour vos réponses

    // Merci de lire (relire) la charte du forum (ici) et comment participer au forum de Psychologie et Neuropsychologie (là)
    Clémentine pour la modération//

    -----

  2. #2
    invite01087e88

    Re : Dépendance affective

    Oh là là... Mais tu es grave, toi !
    Je ne comprends pas bien ton besoin d'ouvrir ses discussions sans queue ni tête...

    Ta discussion précédente a été fermée car elle n'avait pa lieu d'être sur ce forum qui est avant tout scientifique.
    //Suppression d'une phrase pas très gentille, et pas nécessaire.
    Clémentine pour la modération//


    A+

    Ravjul

  3. #3
    invited916e815

    Smile Re : Dépendance affective

    J'ai bien lu la charte du "comment utiliser la section psycologie etc..." Mais comment s'abstenir d'idée personnnels, d'émotions ou de sentiments dans une discussion ?

    Un bon psycologue est attentif à son patient, il écoute ce qu'il dit et ce qu'il pense. La psycologie ce n'est pas des maths, du moins on est encore loin. Et avant de tirer des conclusions scientifique on réalise des études, et des statistiques sur le comportement quotidiens des citoyens. Mais cela restera toujours des bribes difficilement exploitable tant l'étandue est infini : Il y en aura toujours un non pris en compte et faussera tous les calculs.

    Bref, je me pose cette question :
    Comment fournir des arguments scientifiques en psycologie sinon discriminatoire (à tort) et donc contraire à votre chartre ? La psycologie est une étude perpétuelle sans résultats tranchés.

  4. #4
    invite309928d4

    Re : Dépendance affective

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Bref, je me pose cette question :
    Comment fournir des arguments scientifiques en psycologie sinon discriminatoire (à tort) et donc contraire à votre chartre ? La psycologie est une étude perpétuelle sans résultats tranchés.
    Bonjour,

    Le forum s'intitule "Neuropsychologie et psychologie". Il s'avère que ce sont des domaines où il y a pas mal de résultats tranchés pour autant qu'on s'occupe des études scientifiques.
    Psychomoteur, psychosensoriel, développement cognitif, neurobiologie, psycho-social etc., il y a pas mal de ressources pour qui s'y intéresse.
    En gros, il s'agit d'aller vers ce qui se base sur une théorisation et une méthode expérimentale rigoureuse plutôt qu'une psychologie au sens de "problèmes existentiels" ou de questions de moeurs se terminant en combat d'opinion du genre "c'est bien !", "non, c'est mal !".


    Pour en venir à ton sujet : tu ne définis pas vraiment ce que tu entends par "dépendance affective" et j'ai l'impression que tu veux en revenir à des histoires d'amour que tu jugerais (jugement de moeurs, moral) négative d'où l'usage de "piégé".

    Si on prend un outil de diagnostic psychologique-psychiatrique tel que le DSM-IV, la "dépendance affective" n'y est pas à proprement parlé définie. Pour qu'une relation affective devienne pathologique, il faudrait qu'elle entraine une souffrance chez la personne. Et si elle n'est pas pathologique, c'est-à-dire si il n'en résulte pas de souffrance pour la personne, alors il n'y a pas plus à parler d'être "piégé" qu'on n'en parlerait pour un vieux couple très heureux ensemble depuis 50 ans.

    Si on va vers de réels problèmes de dépendance, il y a par exemple les troubles de la personnalité dépendante qui se rapprocheraient, dans un style plus freudien, de la névrose d'abandon. Certaines personnes ne peuvent pas vivre seules.
    Mais si c'est une histoire d'amour, la relation peut être tout le contraire d'une dépendance au sens ci-dessus, les personnes concernées pouvant faire montre d'une grande fermeté en dépit de leur environnement (cf Roméo et Juliette...). Et dans ce cas-ci, on pourra trouver d'autres formes de "dépendance" affective comme ces parents incapables de lâcher leurs enfants, de les laisser devenir adultes, ces "grands frères" ou "grandes soeurs" souffrant d'abandonner leur position de guide des "petits".

    Donc, à mon sens, soit tu veux parler d'une dépendance à tendance pathologique c'est-à-dire s'accompagnant clairement de troubles (anxiété, comportements "masochistes", désir mais incapacité à sortir d'une relation...) et qui pourrait être jugée comme négative par ce qu'en dise les protagonistes eux-mêmes, soit tu veux parler d'un attachement fort qu'un tel ou un tel se permettrait de juger comme négatif selon son point de vue et qui peut tout aussi bien traduire ses propres difficultés affectives.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite02ff802c

    Re : Dépendance affective

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    J'ouvre une seconde discussion sur la dépendance affective moins "hard" que la précédente. Je souhaite juste connaitre la porté, les limites et finalités d'une telle relation.
    J'entend par là un homme ou une femme piègé par son coeur trop ouvert sur l'autre.
    Première réflexion de la part d’un qui n’est pas un perdreau de l’année (né en 1944). Par expérience je peux affirmer qu’il n’y a pas de perte de « romantisme » (à supposer qu’on puisse définir ce terme scientifiquement ). Au contraire, j’ai vécu dans ma jeunesse des relations de pure convention et des comportements parfaitement conformistes. Si romantisme il y avait c’était le cinéma intérieur que les gens se faisaient l’un sur l’autre.

    Quant à la dépendance affective, il est clair que c’est un « dommage collatéral » de l’amour. On en arrive rapidement à ne plus pouvoir se passer de la personne aimée, j’en parle d’expérience…

    À part ça tu pourrais regarder du côté des relations de Domination/soumission où le partenaire soumis recherche la dépendance totale à l’égard de son maitre ou sa maitresse jusqu’à devenir sa propriété. C’est ce que les américains appellent BD/SM (bondage & dominance ou bondage & discipline, sadism & masochism) et surtout D&S (dominance & submission).
    D’aucun diront que c’est pathologique. Je répondrai que a) entre adultes consentants tout est permis et surtout que b) j’ai été le témoin et j’ai moi-même été la victime d’une véritable maltraitance dans un contexte parfaitement normal aux yeux du reste du monde. Le pathologique n’est pas nécessairement évident.

    ND

  7. #6
    invited916e815

    Re : Dépendance affective

    Bonjour et merci pour vos réponses,

    Pour répondre à Bardamu d'abord, je parlais effectivement de dépendance affective par relation amoureuse éthéré et non pathologique, bien que cette relation à long terme peut se transformer en dépendance pathologique ? Je suis donc d'accord pour dire qu'entre pathologie et normalité dans ce domaine, il est difficile de trancher, et surtout on ai jamais à l'abri d'un renversement de situation.

    Pour continuer vos deux post, je voulais arriver au bienfait du refoulement : Tous le monde a des pensés BDSM, mais tous le monde ne les met pas forcement en pratique dans son couple. N'ayant pas d'expérience, je me pose la question sur les limites morphologique et vitale de ces pratiques et surtout l'idée destructeur dérrière. "On aime sa femme ou son homme et tellement l'amour est fort qu'on en arrive à le (la) faire souffrir en se faisant plaisir !" C'est totalement contradictoire ?

    Impossible pour moi de faire ce genre de pratique sur ma copine et même si je le désir et j'en transpire.
    Ma question est donc : Vais-je trouver une fille sans pensés BDSM ? Ma question revient aussi à dire peut-on pensé sans images ? C'est à dire que les pensés "sauvages" ont-ils été influencés par ce qu'on voit ? (je pense à certains site internet).

    D'autant plus, le sexe c'est sale, et honnétement je trouve ça un peu dégoutant. Je préfère une jolie fille mignone et intélligente, plus jolie à voire habillé que deshabillé, sans perversité pour établir une relation romantique et durable avec épanouissement et plaisir durable.

  8. #7
    invite17a570c1

    Re : Dépendance affective

    Bonjour,


    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Pour continuer vos deux post, je voulais arriver au bienfait du refoulement : Tous le monde a des pensés BDSM, mais tous le monde ne les met pas forcement en pratique dans son couple. N'ayant pas d'expérience, je me pose la question sur les limites morphologique et vitale de ces pratiques et surtout l'idée destructeur dérrière. "On aime sa femme ou son homme et tellement l'amour est fort qu'on en arrive à le (la) faire souffrir en se faisant plaisir !" C'est totalement contradictoire ?
    Impossible pour moi de faire ce genre de pratique sur ma copine et même si je le désir et j'en transpire.
    La partie que j'ai soulignée de ton post est très révélatrice de ton inexpérience Pourquoi considères-tu que parce qu'une relation type BDSM implique un certain type de violence, elle a forcément des visées destructrices? Donc, selon toi, la personne soumise veut à tout prix qu'on la tue plus ou moins rapidement et la personne dominante accomplit un meurtre au petit feu...? Ca fait un moment que l'on a compris que ce n'est pas vraiment le cas Bon, je ne parle pas des cas où on tombe sur de vraies pathologies; les relations type BDSM se font en général entre adultes consentants et il y a une chose que les partenaires en couple peuvent mettre en place : un contrat d'esclavage, comme on dit. Les engagements des deux parties y sont très formellement indiquées et ... la plupart s'y tiennent. Entre des partenaires moins réguliers, des règles sont mises en place aussi. Enfin, la chose la plus sécurisante est quand même l'existance du safeword, ou le mot de sécurité : il arrête toute action si le soumis ne va pas bien pour une raison quelconque... Ce que tu ne vois pas non plus c'est qu'une personne soumise doit avoir l'envie de l'être. On ne vit pas bien ce genre d'histoires "par amour", càd en faisant semblant pour faire plaisir à celui/celle qu'on aime. Entre personnes pleinement consentantes, ce type de pratique n'a rien de contradictoire
    Donc, voir ce type d'interaction comme un défoulement et une tentative de destruction est une vision biaisée. Cela ne signifie pas pour autant que les dérapages n'existent pas, bien sûr, comme dans toute interaction...
    Mais bon, on est un peu hors-sujet ici. Ce que je ne comprends pas dans ta relation c'est simplement que fais-tu avec une personne avec qui tu ne peux pas vivre ce que tu désires...?


    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    D'autant plus, le sexe c'est sale, et honnétement je trouve ça un peu dégoutant. Je préfère une jolie fille mignone et intélligente, plus jolie à voire habillé que deshabillé, sans perversité pour établir une relation romantique et durable avec épanouissement et plaisir durable.
    Bon, tu veux bien arrêter d'asséner tes vérités personnelles en faisant de la stigmatisation à tout va...?
    Soit on essaye de trouver une direction scientifique à ce topic, soit il sera fermé comme le précédent parce que ça tournera très vite à un étalage d'avis personnels...


    Cordialement,

  9. #8
    invited916e815

    Re : Dépendance affective

    Pouvez-vous m'en dire plus sur la maladie de Peter pan ?
    Merci beaucoup

  10. #9
    invite02ff802c

    Re : Dépendance affective

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Pour répondre à Bardamu d'abord, je parlais effectivement de dépendance affective par relation amoureuse éthéré et non pathologique, bien que cette relation à long terme peut se transformer en dépendance pathologique ? Je suis donc d'accord pour dire qu'entre pathologie et normalité dans ce domaine, il est difficile de trancher, et surtout on ai jamais à l'abri d'un renversement de situation.
    Si l’on examine froidement les symptômes de l’amour, ça a tout d’une pathologie : on a des palpitations cardiaques, des insomnies, des pensées obsessionnelles, on devient capable de faire des choses déraisonnables, voire tout à fait dommageables, etc. D’ailleurs tout ce qui a trait à la libido et à l’amour en général est la cause de beaucoup plus de malheurs et de catastrophes que de bonheurs. Il faudrait pouvoir s’en passer. C’est notre humaine condition d’en être dépendant. Hélas…

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Pour continuer vos deux post, je voulais arriver au bienfait du refoulement : Tous le monde a des pensés BDSM, mais tous le monde ne les met pas forcement en pratique dans son couple. N'ayant pas d'expérience, je me pose la question sur les limites morphologique et vitale de ces pratiques et surtout l'idée destructeur dérrière. "On aime sa femme ou son homme et tellement l'amour est fort qu'on en arrive à le (la) faire souffrir en se faisant plaisir !" C'est totalement contradictoire ?
    Je ne rajouterai rien à l’exposé de MaliciaR sur la pratique BDSM.
    En ce qui concerne le cinéma intérieur que nous avons tous il faut garder à l’esprit que nous n’avons aucun contrôle sur nos fantasmes et sur nos émotions qui vivent leurs vies personnelles. Je peux te dire par expérience qu’on a tout intérêt à connaitre ses sentiments plutôt qu’à les refouler. On est responsable de ses actions et de son comportement et on a d’autant plus de chance de ne pas être manipulé par sa vie émotionnelle qu’on la connait mieux. C’est en tentant de les refouler et de les ignorer qu’on en devient esclave.

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Impossible pour moi de faire ce genre de pratique sur ma copine et même si je le désir et j'en transpire.
    Ma question est donc : Vais-je trouver une fille sans pensés BDSM ? Ma question revient aussi à dire peut-on pensé sans images ? C'est à dire que les pensés "sauvages" ont-ils été influencés par ce qu'on voit ? (je pense à certains site internet).
    D'autant plus, le sexe c'est sale, et honnétement je trouve ça un peu dégoutant. Je préfère une jolie fille mignone et intélligente, plus jolie à voire habillé que deshabillé, sans perversité pour établir une relation romantique et durable avec épanouissement et plaisir durable.
    C’est bien connu : c’est bien parce que le sexe est une chose si dégoutante qu’il doit être pratiqué par des gens qui s’aiment beaucoup .
    Tu sembles avoir peur de tes fantasmes et de ceux (éventuels) de ta compagne. Les fantasmes n’impliquent pas nécessairement le passage à l’acte.

    ND

  11. #10
    Cendres
    Modérateur

    Re : Dépendance affective

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Pour continuer vos deux post, je voulais arriver au bienfait du refoulement : Tous le monde a des pensés BDSM
    Ah. Première nouvelle! Je dois pas être "tout le monde", ou alors il va falloir que j'analyse mieux mes pensées! Tu sors ça d'où?

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    D'autant plus, le sexe c'est sale, et honnétement je trouve ça un peu dégoutant. Je préfère une jolie fille mignone et intélligente, plus jolie à voire habillé que deshabillé, sans perversité pour établir une relation romantique et durable avec épanouissement et plaisir durable.
    Alors là, c'est ton problème...il y a des tas de gens qui vivent très bien une relation amoureuse, y compris sur le plan sexuel, sans trouver cela dégoûtant...si tu as des problèmes personnels avec le sexe, il faut consulter, mais pas ici.

  12. #11
    Cendres
    Modérateur

    Re : Dépendance affective

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    Pouvez-vous m'en dire plus sur la maladie de Peter pan ?
    Merci beaucoup
    Si tu parles du Syndrôme de Peter Pan, tu peux en avoir une approche ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_Peter_Pan

    Et il y a peut-être déjà des discussions dessus dans ces foras (ces foras = sur le site, hein, aucun rapport avec la marque de parfums)

  13. #12
    invited916e815

    Re : Dépendance affective

    Voilà ce que j'aime entendre : Lien supprimé car non-scientifique et sans argument pour la discussion.
    Clémentine pour la modération

  14. #13
    invite2d614445

    Re : Dépendance affective

    Tout à fait, et de plus au début, il n'y avait rien, Dieu dit que l'amour soit ... et l'amour fut.

    Oui d'accord je sors, en espérant que quelqu'un ferme la porte derrière moi.

  15. #14
    invited916e815

    Re : Dépendance affective

    Salut tous toutes

    Je me reconnais beaucoup dans ce passage : Et vous ?

    "Certains romantiques, dont le philosophe danois Kierkegaard établissent ainsi une distinction entre le plaisir et le bonheur. Ces deux principes, confondus depuis l'antiquité, où le bonheur est considéré comme le maximum mathématique de plaisir, sont différenciés par le romantique, qui ne trouve pas son bonheur dans le plaisir, bien au contraire. Comme on le voit chez Stendhal, le héros romantique s'ennuie dans les plaisirs, au milieu des femmes, du luxe, des jeux. Pour lui, seul l'inaccessible a de la valeur, et c'est pourquoi il ne trouve le vrai bonheur qu'en l'absence de plaisir : Julien Sorel, comme Fabrice Del Dongo, ne sera enfin heureux qu'en prison, l'un condamné à mort et l'autre amoureux d'une jeune fille qu'il aperçoit de loin sans aucun espoir de pouvoir jamais l'atteindre. Ainsi, le romantisme s'oppose bien à la raison : le romantique est un héros déraisonnable, lucide qui plus est mais qui s'y complait, car il y ne trouve de beauté que dans l'absurde, dans ce qui le dépasse"

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_...es_romantiques

  16. #15
    invite951d3e73

    Re : Dépendance affective

    Otomatik, vu que je vois que tu t'intéresses à ce sujet, il y a un écrivain et journaliste qui s'appelle Eric Zemmour qui reprend ce sujet avec un peu la même vision que toi dans le livre Le premier sexe.

    Les deux sujets que tu as ouvert sont certes intéressants, mais au final j'ai l'impression que c'est deux visions du romantisme et de l'amour en général qui s'affrontent et on ne pourra pas en tirer grand chose.

  17. #16
    invite17a570c1

    Re : Dépendance affective

    Bonjour,

    Citation Envoyé par Otomatik Voir le message
    "Certains romantiques, dont le philosophe danois Kierkegaard établissent ainsi une distinction entre le plaisir et le bonheur. Ces deux principes, confondus depuis l'antiquité, où le bonheur est considéré comme le maximum mathématique de plaisir, sont différenciés par le romantique, qui ne trouve pas son bonheur dans le plaisir, bien au contraire. Comme on le voit chez Stendhal, le héros romantique s'ennuie dans les plaisirs, au milieu des femmes, du luxe, des jeux. Pour lui, seul l'inaccessible a de la valeur, et c'est pourquoi il ne trouve le vrai bonheur qu'en l'absence de plaisir : Julien Sorel, comme Fabrice Del Dongo, ne sera enfin heureux qu'en prison, l'un condamné à mort et l'autre amoureux d'une jeune fille qu'il aperçoit de loin sans aucun espoir de pouvoir jamais l'atteindre. Ainsi, le romantisme s'oppose bien à la raison : le romantique est un héros déraisonnable, lucide qui plus est mais qui s'y complait, car il y ne trouve de beauté que dans l'absurde, dans ce qui le dépasse"

    Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grands_...es_romantiques
    Confondus depuis l'antiquité...? On n'a pas dû lire les mêmes ouvrages, ou en tout cas c'est un peu caricatural dit de la sorte.
    Et je ne savais pas que Julien Sorel était heureux en prison pour des raisons romantiques Ce livre est surtout centré sur la passion politique de Sorel pour Napoléon et en prison, Julien Sorel n'est autre chose qu'un prétendu révolutionnaire. C'est vrai qu'il a bien fait de rejeter les déclarations de mme de Rênal quand elle est venue le voir, avant de se faire décapiter et qu'elle meure quelques plus tard, c'est du vrai amour
    S'il y a une chose à voir dans ce livre, c'est la fougue de Julien Sorel pour ... Napoléon et ses idées, "Le rouge et le noir" est un roman sur l'église et l'état, où on lit très clairement le mépris de Stendhal pour la bourgeoisie arriviste et la haine qu'il porte au clergé et à ses pratiques.

    Sinon, je ne me reconnais pas dans ces niaiseries que tu as citées, désolée. Et comme Résilient, je sors en espérant que quelqu'un ferme la porte derrière...


    Cordialement,

  18. #17
    invite02ff802c

    Re : Dépendance affective

    Avant que le sujet soir fermé, vu qu’il sort un peu du cadre de l’épure, il me semble, Otomatik, que tu pourrais éclaircir avec profit quelques points de ta vie émotionnelle.
    Sexe et amour : c’est assez banal que les deux ne fassent pas bon ménage, voire soient incompatibles, en particulier chez des ados. L’amour est idéalisé sous des couleurs romantiques et éthérées. Le sexe est diabolisé comme le siège de pulsions incontrôlables, du désir physique, et l’occasion de fantasmes inavouables. Comme disait Coluche, c’est bête que l’« intelligent designer » ait en plus mis le lit à côté des cabinets. Il est donc difficile avec cette orientation mentale d’avoir des relations amoureuses et sexuelles avec la même personne.
    Fantasmes BDSM et autres : on a tout intérêt à prendre conscience de ses fantasmes en gardant à l’esprit a) que nous n’en sommes pas les maitres et qu’il est donc vain d’essayer de les contrôler ou de les refouler et b) qu’en fantasmes tout est permis.

    ND

  19. #18
    invite21964698

    Re : Dépendance affective

    Bonjour à tous,
    cette discussion a eu droit à sa chance de décoller vers des problématiques scientifiques mais elle est restée au niveau des problématiques personnelles (e.g., moi j'aime bien ça, et vous?) ce qui n'a rien à faire sur Futura Science.
    La section sciences et humanités a été fermée toute entière il y a quelques temps à cause de dérives de ce genre.
    Pour éviter que cela se reproduise, la modération se doit de faire le ménage le plus tôt possible. Il y a beaucoup d'autres forums qui sont voués à des discussions personnelles, celui-ci doit rester voué à la science.
    Bonne continuation,
    Clémentine pour la modération

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