Salut à tous !
Je me demandais pourquoi y'a-t-il tant de sites conspirationnistes ???
Et aussi est-ce que la paranoïa et la peur de l'étrange sont des gagnes-pains ???
Cordialement,
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Salut à tous !
Je me demandais pourquoi y'a-t-il tant de sites conspirationnistes ???
Et aussi est-ce que la paranoïa et la peur de l'étrange sont des gagnes-pains ???
Cordialement,
Cela peut être le cas, mais le côté "parano et conspiration" peut aussi être une "béquille psychologique" rassurante...en donnant un sens et une logique apparente à des évènements et à un monde qui semble nous échapper.
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
D’après mon expérience, la paranoïa est un trouble relativement courant, à des degrés très divers bien entendu, depuis la tendance mineure à imaginer occasionnellement être l’objet d’agressions imaginaires jusqu’au délire de persécution.
Cela donne d’un côté un pool de gens prêts à déceler des complots venant d’un peu n’importe où et à lancer des cris d’alarme tous azimuts et de l’autre cela fait un marché tout trouvé pour ces élucubrations. Dans des évènements comme le 11 septembre il y a tous les ingrédients pour concocter une bonne théorie du complot. Je connais des gens pas spécialement paranos qui se sont laissés prendre. Mais comme il ne sont pas vraiment paranos ça n’a pas duré.
Pour faire un marché porteur il n’est pas nécessaire de plaire à la majorité, il suffit de cibler une niche de clients fidèles et convaincus et quoi de plus fédérateur que la rage telle qu’on la perçoit chez les conspirationnistes. Les sites conspirationnistes sont donc assurés d’attirer une clientèle permanente et en général très active pour lui faire de la pub.
De plus, sortir un bouquin avec une théorie bien croustillante, si possible assez farfelue mais avec des arguments apparemment rationnels, est l’assurance presque automatique de passer à la télé.
La où il y a de la demande il y a de l’offre, c’est la loi du marché.
ND
"Paranoïa et peur de l'étrange"
Voulais-tu dire peur de l'étranger ? Au sens de l'inconnu au sens large, et donc de la xénophobie.
Ce que je vais dire n'as pas d'autre valeur que mon ressenti propre, rien de scientifique.
Mais je pense que la paranoïa et la xénophobie, à autant de degré possibles, sont des composantes fondamentales de notre psychologie. Au même titre par exemple que l'amour ou la haine.
Qui n'a ressenti ni haine, ni amour, ni paranoïa, ni xénophobie n'est pas humain. Ou chanceux.
Comme il existe un racisme ordinaire, j'observe qu'il existe une paranoïa ordinaire.
On le voit avec les site conspirationniste, mais à un degré moindre encore plus étendu avec les ragot et commérage, la mal-interprétation de discours anodins.
Alors e me demande ce qu'est cette paranoïa là (non pathologique).
Je dirais que c'est un mécanisme de défense de nos paradigme.
Plus qu'une "béquille psychologique" c'est un "échafaudage psychologique" qui donne une réelle cohésion à notre vision du monde et sans lequel ce paradigme se montrerai trop fragile.
Nous avons besoin de certitudes.
Je mélange peut-être croyance et paranoïa.
Reste que la paranoïa s'accompagne aussi du sentiment de persécution ou de victimisation, ou en tout cas fait de l'autre un ennemi qui nous voudrais du mal.
L'argumentaire paranoïaque est d'ailleurs très utilisé en politique, on préjuge et on prête les intentions souvent les moins louable à "ceux d'en face".
Comme si démontrer qu'une idéologie n'était pas la bonne n'était pas suffisant, mais qu'au delà d'être dans l'erreur elle est néfaste est plaine de mauvaise intention, qu'elle est dangereuse.
Si quelqu'un à des observation plus sérieuse et scientifique sur le sujet de la paranoïa ordinaire.
Ca m'intéresse aussi.
Autrement dit tout est dans tout et réciproquement."Paranoïa et peur de l'étrange"
Voulais-tu dire peur de l'étranger ? Au sens de l'inconnu au sens large, et donc de la xénophobie.
[…]
Mais je pense que la paranoïa et la xénophobie, à autant de degré possibles, sont des composantes fondamentales de notre psychologie. Au même titre par exemple que l'amour ou la haine.
Qui n'a ressenti ni haine, ni amour, ni paranoïa, ni xénophobie n'est pas humain. Ou chanceux.
Tout un chacun peut avoir des représentations d’être agressé ou lésé sans que cela réponde à la définition de la paranoïa.
Il y a eu une discussion, http://forums.futura-sciences.com/ne...-paranooe.html, sur ce sujet il y a plus d’un an. Je me permets de me citer moi-même.
Comme pour beaucoup de configurations psychologiques, la paranoïa présente des symptômes absolument stéréotypés. C’est assez dérangeant de penser qu’il y a un tel déterminisme mais c’est ainsi. Connaissant leur liste, il n’est pas très difficile de déterminer si une personne est paranoïaque ou narcissique par exemple. Il suffit de cocher chaque symptôme dans la liste.
Ce n’est pas forcément pathologique. Beaucoup de parano d’un niveau bénin vivent très bien. J’avais une assez bonne amie, tout à la fois narcissiste et gentiment parano qui était parfaitement adaptée, qui avait de nombreux amis et qui a connu beaucoup de succès sa vie durant. Elle était seulement assez rugueuse, ce qui était très bien toléré par son entourage et ce qui, allié à son narcissisme, lui procurait un avantage compétitif déterminant dans la lutte pour la survie en société
Beaucoup de paranoïaques sont socialement très bien adaptés.
La signature de la paranoïa est le fait que le sujet perçoit au-delà de tout doute une intention délibérée chez les autres de lui nuire à lui personnellement. Ces trois points importants doivent être réunis : la perception, l’intention et le fait qu’il soit la cible.
Prenons une situation que j’ai observée à maintes reprises : sur une autoroute les bretelles d’entrée sont le lieu typique de conflits potentiels. Si la circulation est un peu dense certains de ceux qui entrent cherchent à s’insérer en force dans la circulation. Voyons ce qui se passe :
Le parano roulant sur l’autoroute réagit de façon stéréotypée : pour lui les automobilistes entrants ont l’intention de lui prendre sa place à lui dans la file, de le gêner, lui, voire même de le percuter. Il ne voit pas en eux des conducteurs sans-gêne et imprudents, étant lui-même une victime collatérale parmi d'autres de leur comportement du fait qu’il se trouve par hasard sur leur chemin, bref il ne voit pas en eux de banals chauffards. Il voit, volontiers dans tout automobiliste même le plus pacifique, quelqu’un animé d’agressivité dirigée spécifiquement contre lui.
En règle générale, dans une situation identique, le conducteur non parano, pour éviter les accrochages, si la circulation le permet, se déporte sur la deuxième file pour que les entrants s’insèrent sans heurt dans la circulation. Le parano au contraire reste fermement sur la première file pour défendre farouchement sa place, reprenant ses récriminations à chaque bretelle. Même dans une circulation fluide, le parano a donc ici une attitude typique :
a) se sentir agressé personnellement par autrui alors même que les autres ne se sentent eux-mêmes pas nécessairement en situation de conflit ;
b) créer de fait la situation conflictuelle alors qu’il pourrait l’éviter avec un minimum d’effort ;
c) bien qu’il soit l’initiateur du conflit, dont l’agresseur, il reste dans une position défensive ;
d) point important aussi, le parano ne cherche en général pas à résoudre le conflit, que ce soit en le gagnant par la guerre ouverte, par la négociation et le compromis, ou par une prudente retraite quitte à perdre du terrain ; il veille à garder ses conflits ouverts et généralement sans solution.
Des son côté, l’automobiliste entrant ne voit peut-être dans les voitures roulant sur l’autoroute que des obstacles à éviter, réglant sa conduite en conséquence, sans percevoir quoi que ce soit chez le parano qui, lui, fait son possible pour lui barrer la voie. Autrement dit, alors que pour l’autre automobiliste il ne s’est rien passé de particulier, le conflit n’existe qu’aux yeux du parano qui en est donc le seul auteur, le seul acteur et bien souvent le seul témoin.
C’est ainsi qu’il arrive que les parano fassent état, à posteriori, d’un conflit qu’ils auraient eu avec toi par ta faute alors qu’il ne s’est rien passé à tes yeux.
Pour synthétiser, la paranoïa a des signatures nécessaires et suffisantes :
a) Le sujet paranoïaque n’a pas « l’impression », il ne « croit » pas, il ne lui « semble » pas qu’on veuille lui nuire, il le « perçoit » comme une évidence, comme s’il s’agissait d’un phénomène visible, même s’il n’est pas en présence directe de son « agresseur ».
b) Ce qu’il voit chez autrui est une intention délibérée de lui nuire. L’agression qu’il ressent n’est donc pas un dommage collatéral, un accident (comme on marche sur les pieds de quelqu’un sans faire exprès), c’est une volonté.
c) C’est lui qui est personnellement visé.
Le sujet paranoïaque ressent son propre comportement comme un réflexe d'autodéfense normal et légitime, proportionné à l'agression subie. Sa brusquerie ne lui apparait pas comme le résultat de sa propre agressivité. Il se décrit souvent comme quelqu'un de pacifique, d'arrangeant et de plutôt social... s'il n'y avait pas tous ces emmerdeurs qui cherchent systématiquement à lui faire du tort.
Avec les parano, on a toujours l'impression que le monde est cul par dessus tête...
Naturellement on n’est pas loin du délire. La frontière est impossible à tracer. Les paranoïaques gobent volontiers les thèses conspirationnistes de tout poil. Ils voient d’ailleurs des complots partout. Mais dans les formes bénignes c’est même transparent aux yeux de leur entourage : on les trouve rugueux, « caractériels », mal embouchés mais sans plus. Ce n’est en fait pas franchement pathologique. Se sentir en butte à l'hostilité d'autrui peut pourtant conduire à des représentations extrêmes : un délire de complot très généralisé, organisé et clandestin (des extra-terrestres veulent l'enlever, des membres de sa famille conspirent à sa perte) et cela peut être une pathologie majeure.
Entre une personne paranoïaque et une autre un peu agressive la différence est cette signature : la perception indubitable d’une intention d’autrui de lui nuire.
Au titre des effets secondaires il y a aussi plusieurs composantes dans son caractère :
* Il est « bossy », de l'anglais « boss », c'est à dire qu’il est tout le temps en train de faire le boss. Il ne cesse de dire aux gens ce qu’ils doivent faire, de donner des ordres à chacun, de chercher à prendre le pouvoir de manière souvent assez mesquine.
* Il est « judgmental », de l'anglais « judgment », c'est à dire qu’il est tout le temps en train de porter des jugements sur tout le monde et surtout de le leur dire directement.
* Comme on l’a vu, sans en avoir conscience, il crée des situations conflictuelles et semble se sentir mal à l'aise dans les situations qui ne le sont pas. Une situation apaisée semble d’ailleurs assez anxiogène.
* Quand il se trouve en présence d'un conflit le sujet jette systématiquement de l'huile sur le feu. « Entrons dans la danse » semble être sa devise face à une situation conflictuelle. Surtout ne jamais faire le peace maker.
Ce n’est pas « une peur de l'inconnu au sens large », il n’y a pas de « paranoïa ordinaire ». On observe souvent des réactions qui semblent être paranoïaques chez des tas de gens. Dès que tu plains d’être mal traité il y a toujours quelqu’un pour te traiter de parano. C’est un abus de langage car pour parler de paranoïa chez quelqu’un il faut qu’il réunisse ces trois points : la perception indubitable chez autrui d’une intention délibéré de nuire dont il est la cible explicite. C’est stéréotypé.
ND
Pour revenir à la question posée par octa, ne sachant pas à quels sites en particulier il fait référence, l’exemple du 11 septembre, malgré sa simplicité, est un boulevard pour tous les délires.
Il s’agit de fait d’un vrai complot, autrement dit, sans aucun doute possible, tout le monde, et pas seulement les paranos, perçoit bien une intention délibérée de nuire à l’Amérique. Pour toute personne sensée et informée il est clair qu’il s’agit de ceux qui l’ont explicitement revendiqué, Al Qaida, perpétrée à l’aide d’avions détournés par une équipe de terroristes exatraordinairement bien organisée et motivée.
Par conséquent, à partir d’un canevas assez simple on voit le fonctionnement type du délire paranoïaque sur tous les points du schéma :
* L’identité des comploteurs : peut-être parce que c’est trop facile la responsabilité d’Al Qaida est rejetée au profit non seulement de commanditaires (la CIA étant la première visée) mais de complices plus improbables les uns que les autres.
* Les moyens employés : bien que les avions aient été filmés sous toutes les coutures, on recherche les techniques les plus alambiquées, y compris des charges d’aluminothermie placées à l’avance pour détruire la structure.
* Les intentions : bien que celles d’Al Qaida soient parfaitement explicites, compréhensibles et publiques, on va chercher des intentions occultes et parfaitement imaginaires.
Le plus étonnant est que, bien que certains des avocats de ces thèses aient une formation technique et/ou scientifique, leurs explications sont totalement délirantes, ce qui est le propre de la paranoïa. Toutes les composantes des évènements sont parfaitement lisibles mais le délire « perçoit » des choses fantasmées.
On retrouve la même chose à propos de l’assassinat de Kennedy ou des motifs de la guerre du Golfe. Hitler était intimement convaincu que la défaite de 1918 avait été orchestrée de façon délibérée par les Juifs et il a fait partager son délire à une majorité du peuple allemand.
Les paranos ont souvent une assez grande force de conviction.
Parce qu'il y a une proportion significative de paranos dans la population et que parmi les autres il y en a beaucoup qui sont prêts à leur donner du crédit.
ND
Peut-être ... je ne sais pas, si les petits hommes verts ou gris sont plus reposant que les reptiliens !!!
Je fais référence à onnouscachetout onnousdisrien !!!
Ce qui rassemble tout un fatras de trucs grotesques et bobardants dans l'ensemble ... !!!
@ +
Je ne connaissais pas ce site. Pour moi le problème est qu’on trouvera forcément des choses vraies dans ce genre de site mais qu’il est impossible de savoir à l’avance où finissent les faits et où commence l’affabulation si l’on n’est pas déjà un tant soit peu informé.
Ce genre de ligne éditoriale est une rente. C’est beaucoup plus facile à développer que la rigueur du Monde ou de Libération par exemple, donc ça coute moins cher, et il y a toujours des clients à la recherche de l’explication cachée conspirationniste.
ND
Parce qu' il y a beaucoup de crétins.
Tiens par exemple, l' élu du jour sur ce forum :
http://forums.futura-sciences.com/pl...lune-avis.html
C' est pas magnifique ?
Parfait exemple de client.
ND
N'a de convictions que celui qui n'a rien approfondi (Cioran)
Mouais… mais on n’a pas que ça à faire.
Pour moi Internet est victime de son succès ou plutôt j’ai l’impression que c’est moi qui en suis la victime. Avant Internet (comme on faisait, au fait ?) l’info était plutôt rare et peu fiable et il fallait aller la chercher. Aujourd’hui il y a pléthore et donc tous les sujets qui avaient piqué ma curiosité mais que je n’avais pas eu la possibilité de creuser sont maintenant disponibles, mais je n’ai pas le temps pour tout. Alors les trucs farfelus peuvent attendre.
ND
Un petit strip amusant qui oppose deux vision d'une société totalitaire.
Orwel vs Huxley.
http://www.egodialogues.com/words-la...ley-orwell.gif
1984 et Brave new world.
Deux bouquins considérés comme prophétiques par les amateurs de complots.
Sinon dire que les partisans de la théorie du complot sont des crétins est une preuve de crétineries en soit.
1- On peut être parano et intelligent.
2- On peut ne pas être parano tout en étant un crétin.
"C'est pas parce que je suis parano qu'ils ne sont pas tous contre moi."
Ces deux bouquins ont en effet connu des applications pratiques.
Mais je ne vois pas bien le rapport de ton post avec la discussion.
ND
Salut !
Ce que je trouve étrange, c'est que les discours conspirationnistes tiennent la route sur un seul sujet (quoique pas toujours ...) et que sur plusieurs sujets liés, c'est la confusion totale ...
Ce que je veux dire c'est que globalement aucune conspiration ne tient !
Cordialement,
Bonjour,
A oui quand même... Mais moi je trouve ça plutôt drôleParce qu' il y a beaucoup de crétins.
Tiens par exemple, l' élu du jour sur ce forum :
http://forums.futura-sciences.com/pl...lune-avis.html
C' est pas magnifique ?
Oui ......
Pourrais-tu être plus précis ?
ND
Bin un exemple peut-être pas très bon :
C'est comme JPP qui lit dans les messages Ummites ses théories sur la MHD !!!
Tout les ingrédients sont réunis : De la conspiration extra-terrestre, une pincée d'ésotérisme et surtout une couverture de science !!!
@ +
Tu veux parler de Johannes Pétrus Minor ?
Je ne le connais que par son site, donc assez peu. Pour ce que j’en ai vu il ne me parait pas être un cas de paranoïa caractérisé.
À mon sens, il a pété les plombs sur le plan cognitif et il s’est mis dans une position où il reçoit naturellement pas mal de coups de pieds au cul. Il est donc assez naturel qu’il soit sur la défensive. Ce n’est pas comme un vrai parano dont le délire est par définition la persécution, en l’absence de toute forme d’agression.
Cela dit, parano ou pas, j’ai trouvé que son topo sur me B2 assez convaincant.
Les exemples ne manquent pas : le 11 septembre, l'assassinat de Kennedy, la guerre du Golfe, etc. Des copains m'ont branché à l'époque sur le site d'un de leurs amis sur l'élection de Sarkozy et qui était assez gratiné.
ND
la peur est un "réflexe" quasi mécanique des organismes vivants: chatouillez une amibe et elle se contractera et cherchera à fuir.
La peur est donc une méthode de gouvernement, largement utilisée par ceux qui veulent avoir une influence sur leurs compatriotes.
Peur du CO2, peur des OGM, peur de la chimie, peur de la vaccination, peur du voisin, ..........
quant à ceux qui marchent, ils n'ont que des cervelles d'amibes
Bonjour,
Il ne faut pas confondre réflexe ou conduite d'évitement et peur dont les causes, les effets et les mécanismes sont le plus souvent différents.
Dans les théories du complot, il y a aussi le sentiment de "savoir", de "liberté", de s'extraire de la masse des moutons qui se laissent berner.
-Le complotiste méprise le non complotiste qui se laisse berner par la version officielle.
-Le non-complotiste méprise le complotiste qui se laisse berner par une version officieuse. (On le voit dans ce fil)
Finalement, parano ou pas, on est fait du même bois. Du même besoin de se savoir dans la vérité lucide, et donc au dessus d'une masse perdue dans l'obscurantisme.
Ca nous divise, alors que ça devrait nous rapprocher.
C'est triste.
Il y a surtout un vrai complot, dans des discussions comme celle-ci, pour valider la théorie du « tout est dans tout et réciproquement » :
Hé oui, madame Michu, c’est ben vrai, ça !
ND
Si tu ne développes pas d'idée, je risque de me sentir agressé.
Et si tu souhaites m'agresser, je n'ai pas de temps à perdre avec ça...
A bon entendeur.