Bonjour,
J'ai toujours entendu dire que la mémoire était sélective, ça veut dire quoi exactement? Qu'est ce qu'on sait de solide et de sur, sur la mémoire?
Merci
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Bonjour,
J'ai toujours entendu dire que la mémoire était sélective, ça veut dire quoi exactement? Qu'est ce qu'on sait de solide et de sur, sur la mémoire?
Merci
Alors ou lala ça va pas être simple !
Connais-tu les principes de bases ? (moi je ne connais que ça ! mais je vais être magnanime et te les instruire, d'autres ce feront un plaisir de t'aider) !
Voilà il y a la mémoire instantané, celle qui enregistre temporairement les actions actives ou passives actuelles et la mémoire que je qualifie de profonde nos souvenirs plus ou moins vivant !
A part ça ce que je sais est que la conscience se met des filtres, des barrières, pour ne pas être surchargée d'informations !
@ +
Le cerveau tri les informations : celles qui lui semblent utiles sont gardées (mémoire à long terme), celles qui ne lui serviront qu'à un moment donné seront supprimées (mémoire à court terme).
Si cette fonction n'existais pas, tu te souviendrais exactement de ton menu de cantine le jour de tes sept ans, ce qui n'est pas vraiment utile.
Non, il ne faut pas confondre mémoire des informations (numéro de téléphones, dates) et mémoire des évènements. La première est associée à l'utilisation : si on utilise, le cerveau les garde, sinon il jette. La seconde est en fonction des émotions qui y sont reliées, enfin c'est ce qu'il me semble.
Il n'existe pas une seule mémoire, donc la question est mal posée.
Comme cela a déjà été dit, on peut déjà distinguer la mémoire à court terme qui maintien un nombre limité d'informations nécessaires à la réalisation d'une tâche pendant le temps limité de la réalisation de cette tâche, et la mémoire à long terme qui conserve des informations plus longtemps, informations qu'on peut récupérer car elles sont stockées. Et la mémoire à long terme comprend une mémoire déclarative (une mémoire consciente telle que la mémoire sémantique (mémoire d'informations générales), une mémoire épisodique (les souvenirs personnels), puis une mémoire plus automatique telle que la mémoire procédurale (la mémoire des savoir-faire comme faire du vélo...)
Les informations sont toujours sélectionnées par l'attention et le contenu de la mémoire à long terme à comme support des réseaux de neurones, réseaux qui sont plus accessibles et plus solides s'ils ont été plus activés.
mais des souvenirs viennent à nous comme ça!! sans rien demander!! comment cela est il possible.Il n'existe pas une seule mémoire, donc la question est mal posée.
Comme cela a déjà été dit, on peut déjà distinguer la mémoire à court terme qui maintien un nombre limité d'informations nécessaires à la réalisation d'une tâche pendant le temps limité de la réalisation de cette tâche, et la mémoire à long terme qui conserve des informations plus longtemps, informations qu'on peut récupérer car elles sont stockées. Et la mémoire à long terme comprend une mémoire déclarative (une mémoire consciente telle que la mémoire sémantique (mémoire d'informations générales), une mémoire épisodique (les souvenirs personnels), puis une mémoire plus automatique telle que la mémoire procédurale (la mémoire des savoir-faire comme faire du vélo...)
Les informations sont toujours sélectionnées par l'attention et le contenu de la mémoire à long terme à comme support des réseaux de neurones, réseaux qui sont plus accessibles et plus solides s'ils ont été plus activés.
Bonsoir,
aucunes mémoires ne sont seules, toutes sont liées intimement= ne sont pas des blocs, mais un ensemble fonctionnant dynamiquement, une certaine sélection, et puis une autre et sans doute une construction globale qui est propre à chacun (ce n'est assurément pas une mais des mémoires qui sont en jeu, parfois miroires parfois antagonistes parfois carrément à l'opposé de ce que l'on est. Donc, oui, des souvenirs peuvent survenir sans que l'on demande !
Oui, ces souvenirs peuvent combiner plusieurs mémoires, mais le socle sera toujours émotionnel et interprétatif. Donc, un souvenir peut sur-vernir avec n'importe quoi, mais ce souvenir peut être constitué d'autant de mémoires auxquelles il peut faire appel. La mémoire est sélective, oui, mais elle fonctionne avec des émotions, relations, neurones, hormones, traumas, équivalences, parallèles, associations, émotions, fonctionnalités: donc, on ne sait pas, ce que l'on sait c'est chacun est différent, on ne retient pas tout dans chacune des mémoires, on ne peut se construire sans mémoires.
Une mémoire émotionnelle 'dite auto-biographique' peut reposer uniquement sur une émotion mais aussi sur une mémoire très événementielle, quelque soit le sens. Perso, je me souviens du parfum de ma maman, bien avant l'âge d'une quelconque mémoire autobiographique. C'est tellement précis, que si l'on me le fait sentir, dans une parfumerie, je reconnais!
En gros, les mémoires fonctionnent dans un ensemble, toutes sont interdépendantes, sont constructives de la personnalité (autobiographique), ne peuvent d'un point de vue neurologique être séparées, et d'un point de vue de la pure observation, non plus.
Ce qui, d'un point de vue neuro, confirme l'inter-fonctionalité, d'un point de vue psy, l'interactivité, d'un point de vue neuro, l'absence de singularité dans les souvenirs. Nos souvenirs, mêmes "survenants", eh bien c'est nous, il n'y a pas à interpréter , ils sont globaux, mais parfois très !!! (un souvenir associé à une émotion, ou l'inverse...oui on connaît)!
A lire, "Cerveau & Psycho", n° 28, août 2008.
Bonsoir,
aucunes mémoires ne sont seules, toutes sont liées intimement= ne sont pas des blocs, mais un ensemble fonctionnant dynamiquement, une certaine sélection, et puis une autre et sans doute une construction globale qui est propre à chacun (ce n'est assurément pas une mais des mémoires qui sont en jeu, parfois miroires parfois antagonistes parfois carrément à l'opposé de ce que l'on est. Donc, oui, des souvenirs peuvent survenir sans que l'on demande !
Oui, ces souvenirs peuvent combiner plusieurs mémoires, mais le socle sera toujours émotionnel et interprétatif. Donc, un souvenir peut sur-vernir avec n'importe quoi, mais ce souvenir peut être constitué d'autant de mémoires auxquelles il peut faire appel. .
Donc il est possible d'avoir un souvenir qui vient comme ça, et qui aurait pris plusieurs mémoires. Ce qui vient à dire quelque part que les souvenirs qu'on a peuvent être comme des montages vidéos, et quand à leur fiabilité même si l'on est "certain" ils se peut qu'elles soit erronée?
Bonjour,
tout à fait : prenez l'exemple de témoignages en matière judiciaire, beaucoup de témoins sont entendus mais peu seront retenus !
Exemple commun d'un accident de voiture avec délit de fuite, en ville, à un croisement avec feux
Chaque témoin a sa personnalité constituée par ses mémoires:
quelle heure était-il ? (mémoire épisodique), où se trouvait-il (m.épisodique), qu'a-t-il vu ou entendu (m.perceptive), de quelle couleur était la voiture, de quelle marque (m.perceptive, m. procédurale perceptivo-moteur), le feu était-il rouge ou vert (m.perceptive et procédurale) etc...
Dans bien des cas, le témoin ne pourra répondre à toutes les questions. Dans bien des cas, les réponses entre les témoins différeront grandement, chacun ayant sa propre sélection mémorielle (un conducteur fera certainement plus attention à la marque de voiture qu'un non conducteur), vient se greffer à cela l'état émotionnel du sujet avant l'accident et après l'accident qui peut grandement troubler sa perception et sa mémoire de l'événement.
En conclusion, la mémoire est sélective parce que le flot d'informations par secondes est bien trop important, du coup l'on ne retient que ce qui nous est utile (le feu était vert pour les piétons parce que je voulais traverser, donc forcément le feu pour les voitures était rouge).
La mémoire épisodique fait appel aussi à notre mémoire auto-biographique, celle qui fait que nous ayons nos propres souvenirs qui nous définissent, bons ou mauvais, embellis ou transformés ou même, faux mais qui sont nous et qui sont "vrais" uniquement pour nous parce qu'ils sont émotionnels!
Evidemment, il existe des personnes qui ont une mémoire exceptionnelle (visuelle, auditive, procédurale) et très précise mais cela reste une...exception...(perso j'aimerais bien mais c'est pas le cas, au contraire)
Incroyable çà. Que la mémoire puisse être aussi nuancé alors que les souvenirs ont tellement l'air "vrai". Donc sa revient à dire que la mémoire même auto-biographique est à prendre avec des pincettes, enfin de ne pas tirer des "conclusions" avec des "outils" aussi peu fiable. Mais ce qui remettrait alors toute la vulgate Freudienne ( je me permets un pont avec les psychothérapie, mais c'est pour le débat ) et les idées reçus tel que: plonger dans ses souvenirs et/ou son passé, interpréter ses rêves ( même si, ceux-ci paraissent "sensés" ). WAOWBonjour,
tout à fait : prenez l'exemple de témoignages en matière judiciaire, beaucoup de témoins sont entendus mais peu seront retenus !
Exemple commun d'un accident de voiture avec délit de fuite, en ville, à un croisement avec feux
Chaque témoin a sa personnalité constituée par ses mémoires:
quelle heure était-il ? (mémoire épisodique), où se trouvait-il (m.épisodique), qu'a-t-il vu ou entendu (m.perceptive), de quelle couleur était la voiture, de quelle marque (m.perceptive, m. procédurale perceptivo-moteur), le feu était-il rouge ou vert (m.perceptive et procédurale) etc...
Dans bien des cas, le témoin ne pourra répondre à toutes les questions. Dans bien des cas, les réponses entre les témoins différeront grandement, chacun ayant sa propre sélection mémorielle (un conducteur fera certainement plus attention à la marque de voiture qu'un non conducteur), vient se greffer à cela l'état émotionnel du sujet avant l'accident et après l'accident qui peut grandement troubler sa perception et sa mémoire de l'événement.
En conclusion, la mémoire est sélective parce que le flot d'informations par secondes est bien trop important, du coup l'on ne retient que ce qui nous est utile (le feu était vert pour les piétons parce que je voulais traverser, donc forcément le feu pour les voitures était rouge).
La mémoire épisodique fait appel aussi à notre mémoire auto-biographique, celle qui fait que nous ayons nos propres souvenirs qui nous définissent, bons ou mauvais, embellis ou transformés ou même, faux mais qui sont nous et qui sont "vrais" uniquement pour nous parce qu'ils sont émotionnels!
Evidemment, il existe des personnes qui ont une mémoire exceptionnelle (visuelle, auditive, procédurale) et très précise mais cela reste une...exception...(perso j'aimerais bien mais c'est pas le cas, au contraire)
Pas tout à fait quand-même, un souvenir émotionnel très fort peut être occulté, transformé, inhibé, sublimé et ceci inconsciemment, là en psychanalyse freudienne ce souvenir est constitutif de la personnalité du sujet quelque soit sa transformation. Par exemple un souvenir très ancien traumatique peut être l'instigateur de bien des comportements actuels du sujet. C'est le principe même de la psychanalyse de remonter le "fil" du souvenir traumatique (il ne soigne pas le trauma mais en découvre les strates au fur et à mesure de l'analyse).
Les personnes atteintes de dégénérescence neurologique perdent pour eux-même et pour leur entourage tout souvenir d'eux-même, ils ne sont plus eux ayant perdu la mémoire auto-biographique de ce qu'ils étaient.
Pour certains traumatisés psychiques, les souvenirs seront "enfouis, inhibés" parce qu'ils semblent les empêcher de vivre, induisent une telle souffrance que le cerveau les inhibe et les classe dans le superflu, l'inutile.
Pour d'autres traumatisés (victimes de viol) le cerveau va opérer une dissociation entre la mémoire auto-biographique (son corps et l'image de ce corps meurtri) et l'événement lui-même (la mémoire épisodique est effacée). Ce qui peut réunifier le sujet, c'est la parole, le langage.
Les processus sont extrêmement complexes et multiples : bio-chimiques, électriques, neurologiques...parfois génétiques !
Bref, les territoires de la mémoires sont loin d'avoir révélés tous leurs secrets d'où l'intérêt de la multidisciplinarité en neurosciences...
Quant au rêve, eh bien je me contenterai de dire que si il a certainement une fonction cognitive et fonctionnelle, son interprétation relève plus de la divination dans le marc de café (ou de cognac ) que du fait scientifique...
Tout cela pour dire qu'à chaque seconde, notre cerveau trie des milliers d'informations, et étant de nature feignante je dirais tant mieux !
Bonjour RunjuliaPas tout à fait quand-même, un souvenir émotionnel très fort peut être occulté, transformé, inhibé, sublimé et ceci inconsciemment, là en psychanalyse freudienne ce souvenir est constitutif de la personnalité du sujet quelque soit sa transformation. Par exemple un souvenir très ancien traumatique peut être l'instigateur de bien des comportements actuels du sujet. C'est le principe même de la psychanalyse de remonter le "fil" du souvenir traumatique (il ne soigne pas le trauma mais en découvre les strates au fur et à mesure de l'analyse).
Vous n'avez pas tord de dire que ce fut là l'idée de Freud. Néanmoins ce "mot d'ordre" a conduit certains analystes à se transformer en "inspecteurs de police", avec des effets désastreux (cf le magistral échec de "l'homme aux loups").
Un certain courant de pensée psychanalytique se désinteresse désormais de la question du "réalisme des souvenirs": en effet, il faut tirer les conséquences du fait qu'il n'existe pas de fait brut, mais seulement des faits "construits" (symbolisés dans un langage) et l'analyste ne va plus soucier de la "vérité" du propos de l'analysant, pas plus qu'il ne va se soucier de l'exactitude de son récit d'un rêve.
Dans les deux cas ce n'est pas tant le "fait réel" ou la "vérité" qui importe, mais ce que l'analysant en dit et comment il le dit.
A l'attention de Kirikou:
J'ai pu observer un phénomène coutumier des enquêteurs policiers et des magistrats: une personne (c'était aux assises) s'était montrée incapable de reconnaître ses agresseurs sur photo le jour même. Même incapacité une semaine plus tard et un mois plus tard. Deux mois après les faits elle dit qu'elle "croit" reconnaitre ceux ci (pour le même panel de photos).
Six mois plus tard elle prétend être "certaine" et s'irrite de ce qu'on puisse mettre ses souvenirs en doute.
La mémoire auto-biographique ne reflète pas la Vérité, je dirais qu'elle est constituée de l'ensemble de notre expérience, de souvenirs de cette expérience, enrichie par des éléments exogènes, d'émotions, mais aussi de cognitif, d'imagination, de peurs, de désirs assouvis ou non, et notre manière d'appréhender ce grand bric-à-brac fait l'image que nous avons de nous-même mais aussi participe à l'image que notre entourage a de nous.Incroyable çà. Que la mémoire puisse être aussi nuancé alors que les souvenirs ont tellement l'air "vrai". Donc sa revient à dire que la mémoire même auto-biographique est à prendre avec des pincettes, enfin de ne pas tirer des "conclusions" avec des "outils" aussi peu fiable. Mais ce qui remettrait alors toute la vulgate Freudienne ( je me permets un pont avec les psychothérapie, mais c'est pour le débat ) et les idées reçus tel que: plonger dans ses souvenirs et/ou son passé, interpréter ses rêves ( même si, ceux-ci paraissent "sensés" ). WAOW
Pour l'entourage d'une personne Alzheimer, c'est plus la perte de cette mémoire qui est frappante et douloureuse : "elle n'est plus là", "ce n'est plus (il) (elle)", "elle ne me reconnaît plus", "elle ne connaî plus son nom ni le mien" sont plus souvent entendues que "elle ne sait plus manger avec des couverts", "elle ne sait plus se laver", "elle ne sait plus les jours".
Certains cérébro-lésés ont perdu uniquement cette mémoire autobiographique et c'est extrêmement déstabilisant et déprimant alors qu'ils sont capables d'effectuer des tâches complexes, parler des langues étrangères, faire des calculs toutes tâches (mêmes nouvelles) relevant de la mémoire procédurale.
Ces personnes n'ont plus l'impression d'être quelqu'un puisqu'ils ne sont plus eux-mêmes, ou plutôt ils ne sont plus personne.
J'ai personnellement connu un jeune garçon cérébro-lésé, qui n'avait perdu "que" sa mémoire immédiate, son QI très élevé n'a pas été entamé, sa mémoire procédurale non plus, ni sa mémoire auto: aucun institut n'en a voulu puisque son niveau était trop élevé, cependant sa mémoire cognitive c'est arrêtée au jour de l'accident, il comprend tout mais aussitôt compris c'est oublié...pas de trace, on peut recommencer indéfiniment la même équation et la même démonstration parfaitement exécutées et assimilées, mais vous lui demander ce qu'il vient d'apprendre: il est incapable de la dire.
Ceci pour tout. Il est adulte maintenant mais n'a toujours pas de mémoire immédiate, on se rend compte alors aussi du nombre d'informations que nous gardons un certain temps dans nos calepins pour une multitude de tâches (si vous avez acheté 3 pains dans la même journée, c'est votre porte-monnaie qui s'en rend compte !)
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Quant au rêve, eh bien je me contenterai de dire que si il a certainement une fonction cognitive et fonctionnelle, son interprétation relève plus de la divination dans le marc de café (ou de cognac ) que du fait scientifique...
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Mais la psychanalyse ( enfin Freud ) dis que l'interprétation des rêves est la voie royale pour découvrir l'inconscient. Et mon étonnement avec ce qui est dis plus haut dans cette discussion, sur la mémoire etc... Des personnes en mal être etc sont confiés à des psychanalystes. Si déjà la mémoire est ce qu'elle est c'est à dire pas fiable, qu'un souvenir peut être lu ou ressenti différemment dans le "temps" que les rêves on ne sache rien comme phénomènes. Je trouve assez fou et incroyable qu'on puisse confier la santé de personnes à des gens de cette obédience ( sans vouloir fâché les psychanalystes ici ). J'ai également lu qu'il était possible même de créer des souvenirs, des souvenirs qui nous reviennent comme vrai "MAIS". Donc toute théorie et toute affirmation qui a pour fondement les rêves, souvenirs etc, faut faire attention quoi?
Mon père qui m'éduquait les bonnes manières, en nous frappant parfois, moi et mon frère.
Aujourd'hui, quand je parle de mon père à mon frère, je lui parle de cette bonne éducation qu'on a reçue, mais mon frère ne veut me parler que des coups qu'il a reçus!!!!!!!!
C'est en ça que la mémoire est sélective, chacun retient ce qu'il veut!
Mon père était un homme généreux pour moi!
Il n'était qu'un homme sévère pour mon frère!!!
C'est la sélection de la mémoire.
Bonjour,
Pourpre76, je n'aurais justement pas choisi cet exemple-là: pour la bonne raison que ce n'est pas l'information qui est sélectionnée, celle-là est connue et retenue de vous deux et donc fait partie de votre mémoire épisodique mais bien l'impact émotionnel qui est différent pour l'un ou l'autre à partir de cette information.
moi je voudrais savoir si on peu contrôler plus profondément se système de mémoire sélective voyez vous je trouve super important étant paysagiste de retenir le nom des plante et pourtant certaine que j utilise très souvent ne veulent pas entrer dans ma mémoire un entrainement particulier une explication a cela ?
Une catégorisation des plantes peut aider.
Par contre, pour parler des plantes elles-mêmes et de leurs caractéristiques, d'autres personnes pourront t'aider, notamment dans la section Identification des espèces animales et végétales.
Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.
jinksbee Bonjour,
Si ce sont des plantes que tu utilises souvent dans ton architecture, le plus facile me semble est d'associer image de la plante avec un autre mot que tu choisiras comme symbolique ou un directement consonant mais simple (une couleur, un animal, un chiffre, un nom propre etc...)
Ou alors les bons vieux moyens mnémotechniques en associant images des plantes dans un ordre très strict (à choisir) et phrases mnémotechniques - du style "mais ou et donc or ni car" .
Pourquoi tu ne retiens pas ? Peut-être leurs noms savants sont difficiles, rébarbatifs, insipides, et que tu as d'abord appris à les aimer et les reconnaître visuellement avant de les nommer et si tu leur accordes grande importance dans tes paysages, l'émotion dépasse la connaissance et celle-ci devient secondaire. Ou à l'inverse, il s'agit d'une aversion, et donc une réaction toute aussi émotionnelle. Dans ce cas pourquoi ne pas l'associer directement à une émotion particulière ? (image + émotion + nom).
Ce ne sont que de légères idées.