Ecole du Louvre : pour être archéologue ?

[invite3d6506f8]

Bonjour !
Une question pour mon meilleur pote : 28 ans, licencié en Histoire, prof certifié d'Hist-Géo.
Il souhaiterai enfin réaliser son rêve d'enfant : être archéologue mais au sens large (pas seulement fouilles, mais surtout recherches, publication, enseignement de haut niveau).
Alors, tout naturellement l'Ecole du Louvre s'impose à lui comme une évidence et il envisage de présenter le test d'entrée.
Quels débouchés concrets dans l'archéologie ? Y a-t-il plusieurs spécialités ?
Comment se préparer au test d'entrée ?
Est-ce un avantage pour lui d'être déjà prof et d'avoir une licence d'Histoire ?
Merci d'avance pour vos réponses.
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[invite3d6506f8]

UP !
Personne pour donner des indications et des infos à mon pote ???
Merci.

[invitec512bddc]

Coucou,

L'histoire, l'archéologie ce n'est pas mon domaine, mais ce qui est sur c'est que pour faire de la recherche, c'est bac+8. Ton ami ayant une licence (bac +3) il lui resterait 5 ans d'études. Est-il sur de vouloir se lancer là dedans? De plus tu parles de passer le test d'entrée....pour la première année? J'ai parcouru le site vite fait et apparemment il prennent des gens sur dossier qui ont un bac +4 (pas la peine de se retaper les 4 premières années), peut etre également des bac+3? Ils ont l'air de dire qu'ils prennent plutôt des gens issus d'histoire de l'art, et j'imagine que ton pote a fait une licence d'histoire-géo assez "généraliste" pour avoir passé le CAPES. Le mieux est de se renseigner auprès de l'école du louvre, tout bêtement (par mail, téléphone ou sur place: ils ne doivent pas mordre), car ils ont un fonctionnement un peu différent des universités et sur ce forum (scientifique) tu trouveras peu de gens capables de te renseigner.

a+

sandrine

[invitec5e11c9d]

Bonjour,

Ayant fait l'école du louvre, je pense que ton ami a meilleur temps de repasser par l'université s'il veut faire de la recherche.
L'école du louvre, c'est très bien mais au bout du compte il sera obligé de s'inscrire à la fac s'il veut poursuivre de façon professionnelle.

Néanmoins, l'EDL dispense un très bon enseignement. Et effectivement, ils ne mordent pas... donc mieux les appeler ou les voir.

Courage, et n'hésite pas à poser d'autres questions, je connais bien le fonctionnement puisque après le 1er cycle, j'ai fait une licence à Paris4 en archéologie.

Cordialement,


Eztlcdo.

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite1a7674b2]

Bonjour,

Je répond tardivement mais d'autres pouvant se poser la même question, il me paraissait important d'intervenir.

Alors, tout naturellement l'Ecole du Louvre s'impose à lui comme une évidence et il envisage de présenter le test d'entrée.

L'Ecole du Musée du Louvre est surtout faite pour former de futurs conservateurs de musées. L'enseignement qui y est offert est très différent de celui de la Fac, lui-même différent de celui de l'EPHE ou de l'EHESS. A ma connaissance, le seul établissement dont l'unique objectif est de former des chercheurs est l'EPHE (c'est peut-être aussi le cas de l'EHESS mais je ne connais pas bien).
Toutefois, un enseignement théorique ne suffit pas pour être en mesure de produire une activité scientifique en archéologie. Le terrain est un passage obligé que ce soit en allant voir des artisans, des éleveurs, etc., en allant dans les musées, les galeries, en laboratoire ou en allant sur des chantiers de fouilles.
Ce qui précède, c'est dans le meilleur des cas. Votre copain peut toujours suivre les travaux de l'INRAP et faire en sorte d'y rentrer. Il n'est pas nécessaire d'avoir obtenu un doctorat pour y travailler mais une licence, et surtout une maîtrise suffise. Pour le CNRS, c'est plus compliqué et pour ce qui est des laboratoires privés, c'est encore autre chose. Ce qu'ont de commun, ces établissements, c'est qu'y connaître quelqu'un de bien placé, cela aide beaucoup.
Si ce qui précède en refroidit plus d'un, dites-vous que vous pouvez contribuer à faire avancer la recherche archéologique en travaillant sur les chantiers de fouille ou en rédigeant des articles qui amènent la communauté scientifique à se poser des questions là où elle pensait qu'il n'y avait pas de questions à se poser.

Bon courage.